Comptage des puissances

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Messagepar Invité le Mer Août 23, 2006 11:44

INHUMAIN, -AINE, adj.
INHUMAIN, -AINE, adj.
A. Qui n'appartient pas ou qui semble étranger à la nature, aux dimensions de l'être humain.
1. [En parlant d'une pers.]
a) Rare, p. antiphrase. Certains écrivains ont placé le travail de l'esprit sur le chemin de ses voluptés. Ils nous proposent des énigmes. Ce sont des êtres inhumains (VALÉRY, Variété IV, 1938, p. 20).
b) Littér. (dans le vocab. galant). [En parlant d'une femme] Qui ne répond pas à l'amour qu'on lui porte. Ô beauté inhumaine, mais moins inhumaine encore que tu n'es adorée (COTTIN, Mathilde, t. 1, 1805, p. 279).
Emploi subst. Dans l'espoir d'attendrir le cœur de sa belle inhumaine (JOUY, Hermite, t. 4, 1813, p. 43) :

1. C'est donc au milieu des bois que peuvent me chercher tes conjectures (...) hasardant des excursions sentimentales et mystérieuses autour de la demeure de mon inhumaine, ni plus ni moins que le comte Almaviva...
SAND, Jacques, 1834, p. 168.
c) [P. méton.] Un rire aux notes inhumaines, suraigu (RADIGUET, Bal, 1923, p. 63). Sa belle, sa noble peinture [d'Ingres] est souvent inhumaine et scolaire (GREEN, Journal, 1931, p. 36).
2. [En parlant d'une chose] :

2. Un avion passe. Le bruit inhumain suffit à m'avertir que l'homme qui est là-haut ne vole pas par sa propre force.
ALAIN, Propos, 1934, p. 1195.
Emploi subst. masc. sing. à valeur de neutre. Les hommes aussi sécrètent de l'inhumain. Dans certaines heures de lucidité, l'aspect mécanique de leurs gestes, leur pantomime privée de sens rend stupide tout ce qui les entoure (CAMUS, Sisyphe, 1942, p. 29).
B. En partic. Qui manque d'humanité.
1. [En parlant d'une pers.] Cruel, dur, dépourvu de toute disposition à aimer, à aider d'autres hommes. Individu, maître inhumain; mère inhumaine. Des tyrans inhumains (J. DE MAISTRE, Consid. sur Fr., 1796, p. 16). Vous me jugez dur, inhumain, comme sans doute m'a jugé Sevrais (MONTHERL., Ville dont prince, 1951, III, 7, p. 928) :

3. MADELEINE : Vous mentez! Vous mentez! Vous êtes une famille dans la lune, des gens froids, secs, inhumains... et Michel est humain. Vous lui détruisez toutes ses illusions.
COCTEAU, Par. terr., 1938, II, 9, p. 257.
[P. méton.] Acte, traitement inhumain. Il serait cruel, inhumain de l'abandonner étant malade! (RESTIF DE LA BRET., M. Nicolas, 1796, p. 211). L'agonie qu'on lui faisait éprouver était inhumaine, barbare (LAS CASES, Mémor. Ste-Hélène, t. 1, 1823, p. 429).
2. [En parlant d'une chose] Qui entrave les besoins, le libre épanouissement de l'homme. Condition, coutume inhumaine; climat, travail inhumain. M. de Pontmartin se reporte à une morale vraiment arriérée, inhumaine et dure (SAINTE-BEUVE, Nouv. lundis, t. 2, 1862, p. 21) :

4. La chaleur est inhumaine et le chemin dans lequel je m'engage au petit bonheur n'est que cahots. Je fais corps avec ma machine qui geint.
CENDRARS, Lotiss. ciel, 1949, p. 284.
Prononc. et Orth. : [], fém. [-]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. 1373 « (d'une personne ou d'une chose) qui est sans humanité, d'une cruauté excessive » (Recueil de doc. pour servir à l'hist. de Montreuil-sur-Mer. Suppl. au Cartulaire, éd. G. de Lhomel, 1907, p. 96 : inhumaine chose et abominable); 2. 1555 « (d'une femme) qui ne répond pas à l'amour qu'on lui porte » (RONSARD, Continuation des « Amours » éd. P. Laumonier, t. 7, p. 178, 8); 3. 1546 cris inhumains « contraire à la nature de l'homme » (C. MAROT, Psaumes de David, XXXVIII, éd. La Haye, 1731, t. 4, p. 282); 1549 [éd. 1561] (DU BELLAY, Deffense et illustr. de la lang. fr., I, XI, éd. Ch. Marty-Laveaux, t. 1, p. 28 : parler de la langue vulgaire [leur semble] nommer une langue inhumaine, incapable de toute érudition). Empr. au lat. inhumanus « inhumain, barbare, cruel »; cf. antérieurement, mais rarement, deshumain (XIIIe-XIVe s. ds T.-L.). Fréq. abs. littér. : 570. Fréq. rel. littér. : XIXe s. : a) 488, b) 301; XXe s. : a) 402, b) 1 603.
DÉR. Inhumainement, adv. D'une manière inhumaine. Elle a sacrifié inhumainement ma sœur, qui est morte sa victime (RESTIF DE LA BRET., M. Nicolas, 1796, p. 66). []. 1re attest. av. 1370 (J. LE BEL, Chron., éd. J. Viard et E. Déprez, t. 2, p. 255); de inhumain, suff. -ment2*. Fréq. abs. littér. : 18.
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Messagepar Invité le Mer Août 23, 2006 11:44

HUMANITÉ, subst. fém.
I. Au sing.
A. Caractère de ce qui ou de celui qui est humain.
1. [Correspond à humain I B] Ensemble des caractères spécifiques de la nature humaine. La divinité et l'humanité du Sauveur nous apparaissent également unies (MONOD, Sermons, 1911, p. 296). Les seuls comportements humains qui s'éloignent de notre native humanité et qui la trahissent (J. VUILLEMIN, Essai signif. mort, 1949, p. 194) :

1. ... vous autres, vous seuls, vous avez vu, vous avez touché, vous avez saisi ce corps humain dans son humanité, dans notre commune humanité, marchant et assis sur la terre commune...
PÉGUY, Myst. charité, 1910, p. 56.
En partic. [Avec une intention valorisatrice, p. oppos. aux espèces animales voisines] Cette lutte éternelle et indispensable entre notre humanité et notre animalité (COMTE, Philos. posit., t. 1, 1839-42, p. 504).
2. [Correspond à humain I C 1] Caractère d'une personne (ou de son comportement) qui manifeste pleinement son appartenance au genre humain. Il y a chez ce faible roué, si dénué de caractère, une humanité qui est le secret de sa faiblesse (MAURIAC, Bloc-notes, 1958, p. 172) :

2. C'est par ce côté, par le moyen de cette gesticulation précise qui se modifie avec les époques et qui actualise les sentiments que l'on peut retrouver la profonde humanité de leur théâtre.
ARTAUD, Théâtre et son double, 1939, p. 129.
3. [Correspond à humain I C 2] Bonté, bienveillance de l'homme pour ses semblables. Acte, œuvre d'humanité; manquer d'humanité. Les tortures et autres barbaries, contraires à l'humanité (ERCKM.-CHATR., Hist. paysan, t. 1, 1870, p. 267) :

3. Il est conforme d'autre part aux sentiments d'humanité et de bienveillance, fruits de l'adoucissement des mœurs, de ne pas punir des enfants innocents pour le crime de leur père.
COURNOT, Fond. connaiss., 1851, p. 404.
B. Ensemble des hommes, du genre humain, parfois considéré comme constituant un tout, un être collectif. Il faut sauver l'humanité et la civilisation à tout prix (RENAN, Avenir sc., 1890, p. 326) :

4. Qui dit homme dit humanité.
L'homme porte en lui l'humanité.
L'homme n'existe pas indépendamment de l'humanité.
Perfectionner l'homme, c'est perfectionner l'humanité.
Perfectionner l'humanité, c'est se perfectionner soi-même.
P. LEROUX, Humanité, t. 1, 1840, p. 269.
SYNT. Âge, amour, histoire, mémoire, origine, progrès de l'humanité; humanité douloureuse, souffrante; être au ban de l'humanité.
II. Au plur.
A. Formation scolaire où l'étude des langues et littératures latines et grecques, considérées comme particulièrement formatrices, est prépondérante. Dans tout le cours de ses humanités, Descartes fut un élève modèle (VALÉRY, Variété V, 1944, p. 212).
En partic. ,,Classes, dans les collèges et les lycées, comprenant l'enseignement au-dessus de la grammaire jusqu'à la philosophie exclusivement, et dites aujourd'hui classes de lettres`` (LITTRÉ). C'est qu'autrefois, la classe chic des humanités françaises était la classe de rhétorique, la classe des élèves promus à un grand avenir et des professeurs en vue (GONCOURT, Journal, 1891, p. 94).
Faire, finir ses humanités. Quand j'eus fini mes humanités, mon père me laissa sous la tutelle de Monsieur Lepître (BALZAC, Lys, 1836, p. 16) :

5. ... ils tiennent M. Zola en petite estime littéraire et le renvoient à l'école parce qu'il n'a pas fait de bonnes humanités et que peut-être il n'écrit pas toujours parfaitement bien.
LEMAITRE, Contemp., 1885, p. 267.
B. Contenu de cet enseignement. Après avoir étudié les humanités chez les Jésuites de Dijon (SAINTE-BEUVE, Port-Royal, t. 5, 1859, p. 89). Dans cinquante ans, il n'y aurait plus en France d'humanités latines (GONCOURT, Journal, 1887, p. 659).
P. ext. [Dans d'autres domaines que dans les lang. et litt. class.] Humanités modernes et enseignements démocratiques ont été couplés comme deux termes corrélatifs (THIBAUDET, Réflex. litt., 1936, p. 250).
Prononc. et Orth. : [ymanite]. Att. ds Ac. dep. 1718. Étymol. et Hist. 1. 1119 humanitet « ensemble des caractères qui constituent la nature humaine » (PH. DE THAON, Comput, 1553 ds DG); 2. ca 1170 humanited « sentiment de bienveillance, de compassion » (Rois, éd. E. R. Curtius, p. 113); 3. ca 1450 humanité « ensemble des hommes » (Mystère du Viel Testament, éd. J. de Rothschild, t. 1, p. 54, 1318); 4. av. 1615 humanité « les lettres classiques » (E. PASQUIER, Les Recherches de la France, éd. 1665, p. 343); 1671 au plur. (POMEY). Empr. au lat. humanitas, attesté aux sens 1 et 2, ainsi qu'au sens de « culture générale de l'esprit » dès l'époque class., dér. de humanus (humain*). Fréq. abs. littér. : 7 254. Fréq. rel. littér. : XIXe s. : a) 10 923, b) 8 113; XXe s. : a) 13 097, b) 9 304. Bbg. DUB. Pol. 1962, p. 317. - HUS (A.). Doctor, doctrina et les mots de sens voisins en lat. class. R. Philol. Litt. Hist. anc. 1974, t. 48, no 1, pp. 35-45. - JAN (E. von). Humanité. Z. fr. Spr. Lit. 1932, t. 55, pp. 1-66. - LAUNAY (M.). Le Vocab. pol. de J.-J. Rousseau. Genève-Paris, 1977, pp. 115-116. - MAULNIER (Th.). Le Sens des mots. Paris, 1976, pp. 107-108. - SCHALK (F.). Zur Bedeutungsgeschichte von humanité. N. Spr. 1932, t. 40, pp. 224-235.
Invité
 

Messagepar Invité le Mer Août 23, 2006 11:45

TERRIEN, -IENNE, adj. et subst.
A. 1. Adj. Qui est relatif à la Terre, au milieu de vie de l'homme. Synon. terrestre.
a) Qui a rapport à la Terre. Sire! je porterai votre renom de l'orient au ponant, sur toute la surface terrienne (NERVAL, Illuminés, 1852, p. 17).
b) ) [P. oppos. à divin, spirituel, céleste] Qui a rapport au monde d'ici-bas, au monde physique. Synon. terrestre:

D'assurer, (c'est incroyable), d'assurer aux paroles éternelles
En outre comme une deuxième éternité,
Une éternité temporelle et charnelle, une éternité de chair et de sang,
Une nourriture, une éternité de corps,
Une éternité terrienne.
Ainsi les paroles de Jésus, les paroles éternelles sont les nourrissonnes, les vivantes nourrissonnes de notre sang et de notre cœur
De nous qui vivons dans le temps.
PÉGUY, Porche Myst., 1911, p. 228.
) Synon. de concret, matériel, pratique, réaliste. On a même écrit avec dédain que la politique de Louis XIV avait été d'esprit terrien, c'est-à-dire terre à terre. On veut dire que, malgré le style ample du siècle (...), cette politique était celle du bonhomme Chrysale, qui préférait la bonne soupe au beau langage (BAINVILLE, Hist. Fr., t. 1, 1924, p. 241).
2. Subst. masc. [Gén. avec maj.] Habitant de la Terre. Demain, sans nul doute, pour la première fois et sauf catastrophe ils présenteront sinon tout de suite une civilisation mondiale, la civilisation des Terriens, épandue sur l'œkoumène du moins une ou deux civilisations intercontinentales (L. FEBVRE, Face au vent, [1946] ds Combats, 1953, p. 36). Wells suppose que ses Terriens, Anglais et Français, arrivés sur la planète inconnue, entendent le discours d'un de ses habitants (...). À sa grande surprise, chacun des Terriens a compris comme si l'Utopien parlait sa langue familière (RUYER, Cybern., 1954, p. 131).
B. Qui est relatif à la surface solide de la Terre.
1. Qui a rapport à la terre en tant que propriété.
a) [En parlant d'une pers., d'un groupe] Qui possède des terres. Aristocratie, bourgeoisie, féodalité terrienne; gentilhomme terrien. Les deux grands propriétaires terriens de France, le Clergé et la Noblesse (LESOURD, GÉRARD, Hist. écon., 1968, p. 198).
Subst. masc. Propriétaire de terres. Il voulait reprendre la tradition d'une partie des siens, le rôle noble et utile de terrien libéral et savant, refaire les forêts, repeupler les étables, introduire les modes de culture nouveaux (R. BAZIN, Blé, 1907, p. 37). Qu'est-ce que l'aristocratie française, cette morte? En province, elle s'adjoint des grands propriétaires à qui l'usage accorde le nom de leurs terres (...). À ces terriens, c'était bien inutile que Boulanger fît des avances (BARRÈS, Appel soldat, 1900, p. 144).
b) [En parlant d'un bien] Qui consiste en terres. Capital terrien; propriété terrienne. La richesse terrienne n'est point exposée aux vicissitudes qui sont le point noir des valeurs de bourse: cela est solide et de tout repos (CHÂTEAUBRIANT, Lourdines, 1911, p. 130). Le baron des Parges, possesseur d'une énorme fortune terrienne (...), affectait l'orgueil de caste des anciens hobereaux, méprisait l'industrie (VAN DER MEERSCH, Invas. 14, 1935, p. 35).
c) Qui a rapport à la possession de terres. Il (...) reste là, couvant son pupitre, ses cartons, ses comptes (...), toute sa paperasserie terrienne (GONCOURT, Journal, 1865, p. 213). Du laboureur ou du métayer au bourgeois et au noble existe une hiérarchie terrienne se superposant et, faut-il ajouter, se dédaignant mutuellement (VIDAL DE LA BL., Tabl. géogr. Fr., 1908, p. 384).
2. a) Adj. Qui a rapport au monde rural, aux paysans. Ascendance, origine terrienne. Une sorte de prononciation presque paysanne qui avait une âpre et délicieuse saveur terrienne (PROUST, Guermantes 1, 1920, p. 485). Je me représente que la Russie, l'immense Russie terrienne et paysanne, féodale et orthodoxe, traditionnelle et révolutionnaire, c'est quelque chose d'assez puissant (L. FEBVRE, Hist. de la Russie mod., [1934] ds Combats, 1953, p. 73).
[En parlant de pers., de leurs attributs, de comportements, de mœurs] Caractère, esprit terrien; le côté terrien de qqn. De vraies passions, tenues de trop court par l'avarice terrienne de vieux parents de sang paysan, pour se charger de l'existence d'une femme, se voient condamnés à l'aimer là (E. DE GONCOURT, Élisa, 1877, p. 66). Mi-ouvriers, mi-paysans, ils apportent dans leur travail les plus vieilles vertus terriennes et surtout l'amour de la « belle ouvrage bien faite » (MENON, LECOTTÉ, Vill. Fr., 1, 1954, p. 31).
b) Subst. Paysan; celui, celle qui est originaire de la campagne. Si la santé est utile à tous, elle est indispensable au terrien. (...) sur le champ où l'on moissonne, l'aire où l'on bat: il doit tout affronter, endurci par la fatigue, retrempé par la sueur (PESQUIDOUX, Livre raison, 1932, p. 224). C'était un bon recrutement de femmes à matelots, d'épaisses terriennes, vachères et boniches (CENDRARS, Bourlinguer, 1948, p. 85).
3. [P. oppos. à aquatique, marin, maritime] Synon. terrestre.
a) Adj. Qui a rapport aux terres émergées, à la terre ferme. Des oiseaux que je croyais terriens tombant soudain comme des pierres au fond de la lagune (GIRAUDOUX, Suzanne, 1921, p. 77). Heureusement pour ce Londres terrien, capital inexploité d'une race qui, ignorant l'art de la navigation, ne sait pas se défendre sur l'eau, des conquérants nouveaux s'apprêtent à le tirer de son sommeil; les Vikings, rois de la mer, débarquent à l'estuaire de la Tamise (MORAND, Londres, 1933, p. 4).
b) Adj. et subst. [En parlant d'une pers.] (Celui, celle) qui vit à l'intérieur des terres, qui y est attaché; qui n'est pas habitué aux choses de la mer. Synon. continental; anton. insulaire, marin1. Les ressources nourricières de la mer ont été l'amorce par laquelle le terrien qu'est l'homme a été attiré vers cet élément étranger auquel il s'est habitué (VIDAL DE LA BL., Princ. géogr. hum., 1921, p. 264). Créer une marine: œuvre de longue haleine (...), et il a toujours été difficile d'intéresser le Français terrien aux choses de la mer (BAINVILLE, Hist. Fr., t. 1, 1924, p. 103).
C. Rare. Qui a rapport à la terre en tant que sub-stance. Le Rhône se dépouillait de son ordure terrienne, de sa fange et de ses rapts (ARNOUX, Rhône, 1944, p. 46).
REM. Terrianisme, subst. masc., socio-pol. a) ,,Système social dans lequel chacun serait propriétaire d'une terre`` (GUÉRIN Suppl. 1895). b) Ce qui est propre à une région, à ses coutumes ou à sa culture. Suret-Lefort avocat du terrianisme lorrain, Mme de Nelles fiancée à Roemerspacher: ces faits du jour consacrent le double échec de Sturel et le disposent à la rêverie, à la solitude (BARRÈS, Leurs fig., 1901, p. 316).
Prononc. et Orth.: [], [te-], fém. [-]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. Ca 1140 terrïen « terrestre, de ce monde » (GEFFREI GAIMAR, Hist. des Anglais, éd. A. Bell, 4841); 1429-30 subst. terrien « celui qui habite la Terre » (ALAIN CHARTIER, L'Esperance, éd. Fr. Rouy, Pr. VIII, 26, p. 49); 2. 1160-74 seignor terrïen « celui qui possède des terres (opposé à spirituel) » (WACE, Rou, éd. A. J. Holden, III, 11385); ca 1220 subst. terriien (GUI DE CAMBRAI, Barlaam et Josaphat, éd. C. Appel, 11545); 1269-78 adj. terrien « foncier » (JEAN DE MEUN, Rose, éd. F. Lecoy, 5298); 3. 1866 subst. terrien « celui qui habite le continent (pour un marin) » (DELVAU); 4. 1870 subst. « paysan (pour un citadin) » (L. CLADEL, Réponse à L. Veuillot, 21 janv., in La Fête votive, lXI ds DUB. Pol., p. 428). Dér. de terre*; suff. -ien*. Fréq. abs. littér.: 121. Bbg. DUB. Pol. 1962, p. 428.
Invité
 

Messagepar Invité le Mer Août 23, 2006 11:45

EXTRATERRESTRE, EXTRA-TERRESTRE, adj. et subst.
I. Adjectif
A. Qui se passe en dehors de la Terre; céleste. Le poème du « Bonheur » est un poème philosophique. On y apprend les aventures extra-terrestres de Faustus et de Stella (FRANCE, Vie littér., t. 2, 1890, p. 38). Quant à la comtesse Fergus, à demi-pâmée, elle était déjà partie pour les régions extra-terrestres (MIRBEAU, Journal femme ch., 1900, p. 203).
B. Qui a une origine autre que terrestre. L'affaiblissement des rayons de Röntgen extra-terrestres dans l'atmosphère (J. Phys. et Radium, 1936, p. 339).
C. Qui dépasse, transcende la condition d'être terrestre. Accent, non pas surnaturel, mais presque étranger à l'humanité, moitié terrestre et moitié extra-terrestre (BAUDEL., Paradis artif., 1860, p. 442). M'isoler assez de la vie pour sentir, sans effort, les impressions extra-terrestres, et nécessairement harmonieuses que je veux donner (MALLARMÉ, Corresp., 1866, p. 195).
II. Subst. Être n'appartenant pas à la Terre :

J'imaginais des Martiens, ou des habitants de la Troisième planète du système de Capella, qui partent de leur monde natal, accomplissent un long voyage dans le Cosmos, et arrivent sur la Terre : nous avons là l'essentiel du thème des extraterrestres parmi nous.
D. JOAKIMIDIS, Histoires d'extraterrestres, Paris, Le Livre de poche, 1974, préf., p. 13.
Prononc. et Orth. : []. Cf. extra-. Avec ou sans trait d'union ds Lar. Lang. fr. Étymol. et Hist. 1856 (BAUDEL., Edgar Poe, sa vie et ses œuvres ds E. POE, Hist. extraordinaires, p. XIV : Pour qui sait sentir la poésie anglaise, il y a là déjà l'accent extraterrestre, le calme dans la mélancolie). Dér. de terrestre*; préf. extra-*. Fréq. abs. littér. : 9.
Invité
 

Messagepar chaispaquichui le Mer Août 23, 2006 12:05

IMBECILE : adj. et n. (lat. imbecillus, faible).

Dépourvu d'intelligence ; stupide, sot.
chaispaquichui
 
Messages: 593
Inscription: Sam Déc 31, 2005 17:23

Messagepar Invité le Mer Août 23, 2006 13:21

BOULET:

Individu pénible et stupide qui est lourd, difficile de s'en défaire.
Invité
 

Messagepar lol le Mer Août 23, 2006 17:20

Qui dépasse, transcende la condition d'être terrestre. Accent, non pas surnaturel, mais presque étranger à l'humanité, moitié terrestre et moitié extra-terrestre

Voilà ce qui correspond à Tenshinhan hihi ! :wink:
lol
 

Messagepar Invité le Jeu Août 24, 2006 0:10

nan c'est vrai que des gens qui volent en utilisant leur "énergie", on en voit tous les jours...
Invité
 

Messagepar Invité le Jeu Août 24, 2006 0:11

et je précise voler, "danse de l'air", pour pas que des boulets viennent me dire "voler le sac de la vieille devant le dab"
Invité
 

Messagepar arkadis le Mar Août 29, 2006 0:36

Je suppose que je ne suis pas le seul à vous l'avoir dis mais :

vous etes hors-sujets.

Un débat sur......
-les définitions d'inhumain, extraterrestre, ...
-la nature de Krilin et Tenshinhan.
-La composition de la population terrestre.
- etc....
......n'a strictement rien à faire sur un topic de comptage de puissance.




Comme Donovan avant moi, je poste le lien qui mène au topic où ce débat devrait avoir lieu :

http://www.lunionsacre.net/viewtopic.php?t=1886)

Il est temps que j'aille me coucher moi... :D
arkadis
 
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Messagepar Invité le Mar Août 29, 2006 0:49

Bonne nuit arkadis
Invité
 

Messagepar Salagir le Mar Août 29, 2006 16:23

J'ai pas tout lu mais je pense qu'il est effectivement de clore le sujet ici.

Comme je suis admin, j'ai droit au dernier mot:

Tenshinhan et Krilin sont humains, POINT.
Mes diverses créations : BD Hémisphères - BD Super Dragon Bros Z , et....
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