Le point commun à ces arrivées « fracassantes », c'est la démonstration de force qui s'est ensuivie.
Toutefois, et mettons-le au crédit de l'auteur, ça n'a pas donné lieu qu'à des combats à sens unique. Je pense notamment au Piccolo vs Freezer, soldé par un match nul avant la transformation du second.
L'issue des combats est-elle un bon critère afin de départager ces tours de force ? Moi, je privilégie le côté émotionnel, même si ça reste subjectif... Et là, force est d'admettre que, pour moi, les entrées en scène de Gokû se détachent clairement.
La faute à des personnages comme Krilin, qui ont toujours réussi à me transmettre leur indicible soulagement à l'arrivée du boss que tout le monde attendait. C'est encore plus vrai lors du combat face à Nappa, durant lequel, d'ailleurs, Gokû prend encore une nouvelle dimension, l'avant-dernière étape de son développement, je dirais (la dernière étant de passer numéro un de l'univers en tant que super saïyen).
Au-delà des progrès physiques (puissance), il est maintenant auréolé d'une prestance qu'on ne lui connaissait pas : son aura éclabousse littéralement l'assistance, tout comme le lecteur.
Je reste marquée par ces cases, tant elles illustrent à merveille la nouvelle stature du héros, plus sérieux, plus adulte aussi. Krilin paraît tout petit, à côté :

Cette assurance, cette posture... il dégage vraiment quelque chose de l'ordre du charisme, cette fois-ci. Une autorité naturelle, et pas juste à cause de l'étendue de sa puissance.
Pour moi, c'est vraiment cette entrée en scène qui marque l'éclosion d'un Gokû leader, capable de porter la Z-team derrière lui.
Une arrivée fracassante, donc.
Mais ce n'est que le début d'une longue série :

Là aussi, il envoie ! Quel flow de dingue.
C'est le plus grand de tous les héros, je veux rien entendre.
