Plus sérieusement...
Le Super saiyen évoque la légende tant évoqué, que ce Super Saiyen assoiffé de sang et de combat ferait son apparition... donc logiquement cela devait être Végéta... je pense qu'il en avait le niveau, mais n'avait pas les caractéristiques propres pour atteindre le palier... et provoqué la situation qui le permettait d'en arriver à ces cheveux dorés... et ce regard volontairement corrosif... Végéta a identité la situation d'une façon trop objective, et donc n'a pas eu de facteur primordial pour déclencher la transformation.
Défaire Freezer ? Oui. Pour ? Prendre le pouvoir ? Ok. Et ? Voilà. Si je suis suffisamment fort que je pourrais défaire Freezer... que ma volonté de l'anéantir est suffisamment développé, je vais devenir Super Saiyen.
Alors Végéta est intelligent, mais on aura vu mieux. Car là c'était purement aléatoire, sans réel jugement de la situation, en utilisant une simple hypothèse et en bombardant dessus. Son Goku a été plus mesuré, et n'en avait cure de cette légende qu'il ne connaissait même pas. Il souhaitait simplement surpasser ses limites, et arriver à un résultat grâce à un repoussement continue de sa condition.
Au fond Végéta n'avait pas tord, mais la façon dont cela a été amené... Végéta était déjà mort depuis le combat contre Zarbon. Végéta était un homme mort, et de fait ses Z.P.U pensera qu'il était béni des dieux et parviendrait jusqu'au SSJ. Mais il se savait déjà quelque part scellé... Lorsque Freezer est apparu du haut de ce sommet en bougeant pas d'un millimètre, Végéta savait que quel-chose de terrible allait arriver...
Son Gokû étant plus détaché du résultat, arrivera finalement au SSJ car quelque chose lui tenait vraiment à cœur: Ses amis. Le destin aura voulu que le premier SSJ... du moins celui qu'on voit dans le manga, sera cet être de nature plus docile. D'ailleurs Freezer comprendra que Végéta n'aura pas réussi à atteindre le stade malgré ses multiples efforts, pour des raisons qu'il ne contrôlait pas. Ça ne se contrôle pas, ça se déclenche. Ce n'était pas son moment.
Freezer comprendra que les saiyens arriveraient à dépasser les mutants, le jour où ils mettront enfin leur égo de côté et souhaiteraient dépasser leurs limites, et cela a finalement été atteint pour Son Gokû.
Le BOSS n'est jamais dupe, il subit simplement des piqûres de rappel. THE BOSS know the damn true.
L'aveu... hum... comment dire...
On parle d'un personnage qui je pense est sans doute le plus fier et obtu que le Shonen genre n'ait jamais conçu, qu'il a été capable de faire beaucoup choses par fierté... et en refuser beaucoup d'autres aussi.
Il lui aura fallu deux morts et plusieurs désillusions, pour admettre que son éternel rival béni des divinités, gagnant la confiance des Kaîo et Kaioshins, pour admettre enfin que celui-ci lui était supérieur.
Cela veut dire qu'en face Bejita n'est pas n'importe qui, le prince du peuple des guerriers de l'espace promis lui aussi a un plus grand avenir, a connu plusieurs aventures et expériences pour parvenir à son égo, et comprendre tout ce qui composait son blocage... Le prince étant à la même enseigne, et ayant en même temps le scepticisme et la faveur des Kaioshin, comprendra de part ces combats contre les redoutables versions du Majin Buu, que cette quête s'était transformée en admiration pour Son Gokû, et ce qui approchait ce dernier des dieux n'était pas dû à un hasard concours de circonstances...
Il s'en est senti privilégié... ce qui est honorable et surprenant pour un être si têtu et profondément convaincu de ses convictions dans le fondement même de ces dernières... Malgré tout il finit par l'admettre, oui, Son Gokû est le numéro un... d'ailleurs je n’interprète pas ça comme un naïf aveu de faiblesse, ce qui serait de mon avis faire preuve d'un manque de discernement. Non... Végéta reste un égotique quoiqu'il arrive... Il s'admet surtout que ce combat entêté entre lui même et lui même l'aura mépris plus d'une fois... au point de lui faire croire que Son Gokû était son ennemi, car elle lui mettait face à un conflit. C'est en admettant ce conflit, et percevant que cet adversaire n'en était pas la cause... simplement le reflet... qui le remerciera de l'avoir libéré de ce qui l’obnubilait, au point d'avoir perdu la paix de l'esprit. Cette paix de l'esprit qu'il perdit depuis l'arc saiyen, où il était entièrement satisfait et fier de sa personne.
Végéta savait que le génie de sa personne transfigurait jusqu'à son aura même... cela était trop beau... ça n'a pas duré... Il en haïra Kakarotto de lui avoir fait perdre de sa superbe. Quand tu écoutes Végéta par moment tu te demandes si ce n'est pas lui qui a raison.
Il ne pardonnera jamais Gokû de lui avoir fait perdre cette sérénité de l'esprit, mais ce chemin fut si riche et si instructif... qu'elle lui aura permis de grandir, de devenir un père de famille, un mari, un meilleur combattant, et de surcroît... un meilleur homme.
En faisant la paix avec lui même, il a par la même occasion fait la paix avec Son Gokû, et de cette façon qu'il assiste... admiratif à un compère capable de tenir dans ce SSJ3, alors que lui peine avec le SSJ2 très durement atteint. Il ne pourra reconnaître qu'objectivement... une défaite présente... mais sereine... Comment en vouloir à l'autre, quand on a déjà atteint notre propre sommet.
Son Gokû est le vainqueur dans cette rivalité.
Si je dois maintenant désigner un vainqueur... et bien j'ai une préférence pour la symbolique de la seconde situation, et pourtant j'adore la première.
Au passage, ce n'est que mon avis... pas la volonté de résumer l'avis des autres, ce qui serait peu constructif et pertinent dans un endroit plutôt instructif...
