par XXI le Ven Déc 27, 2019 17:36
A première vue, on peut se dire que Dabra n'apporte rien de nouveau par rapport à Cell, mais il nous a quand même laissés entrevoir un profil assez neuf, une habileté tactique qui aurait pu nous sortir des schémas classiques : l'idée qu'il a eue de monter les gentils les uns contre les autres, c'était clairement innovant dans DB. Loin du cliché de l'antagoniste qui ne réfléchit pas et ne compte que sur sa puissance. Alors oui, Végéta s'est prêté de bonne grâce au projet esquissé par le roi des démons, mais il a eu le mérite d'y penser quand même.
Ensuite, Dabra nous aurait offert une ouverture sur un nouveau monde, dont personnellement j'aurais aimé en savoir davantage.
Et il faut reconnaître qu'au niveau de la stature, il en jette par rapport à Gros Buu, même si au fond, il reste une marionnette de Babidi.
Après, je dois dire honnêtement que je ne m'étais jamais posé la question de savoir si ça devait être lui, l'antagoniste principal.
Il y avait Buu, et c'était comme ça ; mais vos réponses démontrent encore à quel point il reste clivant, et incarne à merveille le désaccord tenace entre les partisans du retour à l'humour et ceux qui estiment que ça faisait tache, à cette époque-là du manga.
Moi, je valide l'introduction d'un adversaire plus nuancé, moins manichéen. Là aussi, c'est une nouveauté, qui diversifie encore Dragon Ball. Après, il y a son comportement et son apparence, sur lesquels on peut toujours discuter. Personnellement, je crois qu'il aurait manqué quelque chose, si cette version de Buu avait fait office d'antagoniste final. Et puis j'aime bien ses transformations, qui lui donnent à chaque fois une nouvelle psychologie, le rendant si imprévisible. Chose que ne pouvait offrir Dabra, tel qu'on l'a connu. Sans parler des power up, bien utiles dans Dragon Ball.
Je vais quand même voter Buu. La force de l'habitude, peut-être.
But can he beat Gokû tho ?