L'Union Sacrée

Pour Bejîta, le dernier acte héroïque, c'est quand il se jette sur le Boo originel au Kaiôshinkai. Pour Gokû... Euh... Contre Boo, il comptait fusionner avec Gohan, donc ça ne compte pas. Contre Cell, il s'est jeté dans la bataille juste pour que Gohan évalue la puissance de Cell... Il lui arrive de réaliser en cours de route qu'il n'est pas assez fort et de continuer malgré tout le combat, et dans ce cas, ce serait contre Freezer... Contre Raddits, il pensait avoir ses chances avec l'aide de Piccolo... Encore qu'au départ il comptait aller tenter de sauver son fils seul (puis avec l'aide de Kuririn et Kame Sennin), même s'il savait qu'il n'avait aucune chance. Autrement... Jamais d'acte désespéré...

Sinon, mes personnages préférés sont Kuririn et N°18, alors essayez de deviner si la puissance compte pour moi...

Je ne qualifierai pas la conduite de Végéta d'héroïque...
Compte tenu du fait qu'il est le N°3 et qu'il s'attaque au N°1.

Tu oublies Gohan? Bref! Peu importe. Qu'il soit juste deux ou trois rangs derrière Boo, il n'empêche que la proportion entre leurs deux forces doit être de 500 contre 1000... Bejîta est très en-dessous de Boo. C'est donc un acte héroïque dans le sens que tu veux donner à ce mot pour ce débat.

Mais trêve de HS.

Gohan n'est plus.
La Terre a été détruite, sinon Goku et Végéta ne seraient pas au Kaïoshin Kaï.




Je vous laisse prendre le risque d'estimer le rapport de force Végéta/Buu originel.

Vegeta se fait massacrer par Boo, c'est une boucherie. Il l'admet lui même mais il continue a se battre uniquement pour gagner du temps. Je pense qu'on peut considérer ca comme de l'héroisme. Qu'il soit le no 3 ou 4 n'a pas d'importance.

Son sacrifice contre Gros boo pouvait egalement être considéré comme de l'héroisme, vu qu'il était persuadé de ne pas pouvoir être ressuscité.

Oui, c'est vrai contre le gros Bou, je l'admets...
Mais pour moi il est un méchant à ce moment là
Un peu comme Dabra... Et puis j'ai du mal à trouver de la noblesse chez Majin Végéta car il tape Goku par derrière et puis il tue des gens dans le public...
J'ai plus l'impression qu'il se fait exploser pour emporter Bou avec lui (fierté).
Mais c'est vrai que c'est aussi héroïque.

Pour Bejîta, c'est justement le moment où il se sacrifie qui termine son humanisation. Piccolo le dit, il décide pour la première fois de sa vie de se sacrifier pour autrui. Et il pense à Trunks et Buruma au moment de sa mort. Quant au fait qu'il ait assommé Gokû, c'est parce qu'il pensait que c'était à lui de régler ça, car c'est lui qui en est responsable. Par contre, quand il tue le public, il fait une rechute dans le côté obscur.

Il y aurait beaucoup à dire sur la psychologie de Bejîta.

même si il est dépassé il se bat, et je trouve qu'il est tout de même courageux sur ce coup la, tout comme son sacrifice.

Pour en revenir au commandant bleu(oui je sais suis lourd), il est le seul méchant à être à la fois efficace ET comique en même temps. Un méchant comique je connais Murasaki, mais bon il enchaine ses"gags" sans réussir à mettre Goku en difficulté; il est comique point barre. Or le Commandant bleu est un méchant comique, mais avec quand même un minimum défficacité.

bou est aussi comique d'une certaine façon

Au final la plupart de mes persos favoris sont des personnages puissants. Donc je serai hypocrite de dire que non.
Mais... au fur et à mesure des années j'avoue, et pas seulement dans DB, que le facteur puissance m’intéresse de moins en moins, pour laisser place à d'autres facteurs plus essentiel comme la personnalité, le développement, les valeurs du personnage, ce qu'il représente... de toute façon je ne suis pas le seul à ce niveau là...

Disons qu'un personnage comme Gokû me parait beaucoup plus intéressant durant son enfance, alors qu'il est genre 100 x moins puissant que durant son passage au stade adulte, et il parait vraiment dérisoire en terme de puissance, lorsqu'on voit ensuite qu'il peut être SSJ2, SSJ3, qu'il peut exploser une planète en éternuant... mais pourtant plus j'avance et plus je trouve le Gokû de la période Red Ribbon/Fin arc Daimao, comme probablement la meilleure version du personnage. Lors du 23 ème tournoi, je ne le considère déjà plus comme un enfant, bien qu'il subit un très très joli traitement à ce moment là.

Idem pour Végéta, qui offre sa meilleure prestation sur Namek... alors que bon... on le voit souvent être en déficit de puissance, souvent à devoir trouver une solution, reconnaître ses faiblesses, devoir utiliser la stratégie... et même pactiser avec l'ennemi.

Je trouve qu'elle est un accessoire très solide pour compléter un personnage... mais que le développement du caractère, son évolution, sa psychologie, prennent vraiment le dessus sur le reste. C'est un mélange intéressant, qui fait que pendant un moment, tu te demandes si c'est pas Piccolo qui remporte la palme du plus intéressant perso. Même si malheureusement l'hégémonie des saiyens lui porte au final préjudice.

Mais quand je regarde son background, je me dis qu'il est vachement complet le type. Mister Satan est pour moi dans le top 3 de l'arc Buu, alors que niveau puissance nous n'avons pas besoin de débattre.

Je pense qu'au final ça dépend vraiment du conteste, mais la puissance comme seul argument est à terme très limitatif.

Un petit peu, mais beaucoup moins qu'avant!

La puissance est une catalyse d'intrigue servant à situer les personnages dans le récit. Genre:
-Jiren est le plus puissant alors ce sera le boss final.
-Goku est le héro mais son adversaire est plus fort, du coup il devra se surpasser ou être aidé.
-Gohan est devenu plus fort, parce qu'il peut battre un perso contre qui il perdait autrefois.
etc...

C'est appréciable quand c'est utilisé pertinemment et bien mit en scène. Mais c'est pas nécessaire pour me faire aimer un personnage.

Le critère numéro un ? Sans doute pas.
Mais bon, je serais hypocrite d'affirmer que ça ne compte pas du tout, dans un shonen baston.
Pour moi, l'analogie peut être faite avec l'importance du physique en amour. L'apparence. L'enveloppe.
Derrière, on va chercher tout ce que la personne peut avoir de profond (ou pas), et vérifier si ça nous séduit ou pas.
Autrement dit, la puissance est indéniablement un facteur qui va m'attirer au départ (dans les premiers instants), vu la dose de fascination et de fantasmes qu'elle peut générer quand on aime les mâles alpha ; toutefois, si le reste ne correspond pas à mes attentes, alors ça restera un personnage qui me plaît bien, mais sans plus.

D'ailleurs, je crois qu'au-delà même de la puissance brute, ce qui m'attire encore plus, c'est l'impression de puissance dégagée, puisque je préfère Gohan SSJ2 à Végéto. La mise en scène, l'attitude, le niveau de badass (BADDACK, putain) jouent aussi un rôle important dans la fascination instinctive que peut nous faire éprouver un personnage.
Prenez le cas Zen'ô : il est surpuissant, tout le monde en a peur mais moi j'arrive pas à accrocher, tellement il a le charisme d'une huître.

Quant aux personnages faibles, il y en a comme Krilin que j'apprécie bien, et dont ça m'ennuierait qu'ils deviennent puissants (comprendre : au niveau des saïyens), surtout si c'est par un moyen facile, comme la cybernétisation (je suis à deux doigts de parler de triche alors que les saïyens ont la chance de power-up à gogo, mais que voulez-vous, ils ont ça en eux depuis le début, c'est comme ça ; de toute façon, on n'est pas tous égaux en capacités, il faut faire avec). Parce qu'il n'a pas besoin de ça, au fond. De par sa profondeur, son développement et aussi, c'est vrai, ses valeurs, il est déjà un grand personnage à mes yeux.

Donc non, la puissance ne me suffit pas.
Mais elle peut jouer un rôle à certains moments, au même titre que d'autres aspects.

Pas vraiment.

Je veux dire, un gars comme Dyspo dans DBS est plus puissant que tout le cast de la saga Cell et tout le cast de la Saga Buu cumulé.

Et je m'en tamponne les pousses soja.


La badasserie est importante souvent. Et elle peut passer par la puissance. Un perso tout faible a moins de chance d'être vraiment badass s'il peut se faire ridiculiser d'un souffle par n'importe qui.

Je rejoins donc un peu XXI quelque part sur "l'impression de puissance dégagée". Gohan SSJ2 face à Cell est badass, et très puissant. Dyspo est monstrueusement plus puissant, mais pas badass.


Bref, la puissance en tant que telle je m'en fout. Ça vaut dans d'autres œuvres, je préfère largement Batman à Superman par exemple.

Le problème c'est que dans DB ta puissance influera proportionnellement a ton influence sur le scénario, donc a ton développement. Les personnages puissants étant bien plus mis en avant, il est logique qu'on les préfère.

Bien que j'adore Krilin durant l'arc Cell et Satan dans l'arc Buu, deux bons contre-exemples à mon raisonnement.

La question qui suit méritait peut-être un nouveau topic. Le cas échéant, je prie la modération de m'excuser, mais je préfère la poster ici, dans le doute.

Il semble qu'on se rejoigne au sujet de la puissance : elle peut compter, mais moins que le badass. Ceci dit, le badass a parfois - souvent - besoin de la puissance pour exister.

Cette puissance, dans Dragon Ball comme ailleurs, s'obtient de diverses façons : par l'entraînement, le ZPU, la colère, une révélation de potentiel, l'ingestion d'un liquide à double tranchant, une fusion, une implantation de circuits dans son organisme... Bref, les moyens sont multiples, mais certains apparaissent, il est vrai, plus nobles et plus méritoires que d'autres.

Du coup, après avoir défini ce qu'était pour vous le mérite (on n'a peut-être pas tous la même vision), dites-nous si vous y attachez de l'importance.
L'absence de mérite peut-elle gâcher votre plaisir face à une prestation badass ?

(Je pose la question sans m'interdire de donner mon avis par la suite. )