S'il avait vraiment décidé d'arrêter, c'était sans doute avant de publier la fin. Auquel cas, Vegeta n'aurait pas été ressuscité et les capsules n'auraient pas été là.
Face à un éditeur, tu es obligé de prévenir en avance de ton souhait d'arrêter, car tu es censé bosser entre la fin de l'écriture, et la publication. Et en apprenant la nouvelle, l'éditeur aura incité mr Toriyama à continuer, ce qui lui a permis de laisser Vegeta dans l'histoire.
Enfin, personnellement, je trouve ça choquant de voir combien l'auteur a peu de pouvoir sur les prises de décisions au japon... C'est son œuvre, quand même, et on lui ordonne de faire ci et ça... C'est gonflé...
C'est pas qu'au Japon. Partout dans le monde, les éditeurs peuvent forcer la main aux auteurs, et ça vaut aussi pour les romans et les films. C'est la "loi" du métier. L'auteur a souvent une idée en tête de ce qu'il souhaite faire, et l'éditeur une idée de ce qu'il souhaite publier. C'est un rapport de force fréquent, qui ne s'inverse que quand l'auteur a suffisamment de pouvoir (argent, influence, popularité...).
Après, concernant la "fin" de Dragon Ball, on a jamais mis un couteau sous la gorge d'Akira Toriyama. Plutôt des billets. Se faire "inciter" à continuer un manga, il y a pire comme traitement
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Par contre, effectivement, se voir faire modifier carrément le scénario au sein d'une saga (les cyborgs, Cell, les transformations de Cell), ça doit être pénible.