Evidemment que dans l'absolu, on ne peut rien conclure sur un phénomène qui n'est pas clairement expliqué ou décrit (dans la même veine, il est certes possible d'affirmer qu'on ne sait pas si le SSJ2 est indissociable des éclairs).
Après, on est quand même là pour réfléchir à des explications, défendre des positions et chercher le plus solide consensus possible, tout en veillant à ce que les éléments contradictoires à disposition s'imbriquent au maximum les uns dans les autres.
C'est ma conception, mais une fois que j'ai dit ça, attention, je n'impose rien !
J'ai toujours du mal avec cette idée qu'un stade de super saïyen demeure accessible ad vitam æternam sous prétexte qu'on l'a atteint une fois dans sa vie. Bien sûr que ça reste une éventualité impossible à exclure, faute de preuve tangible. Néanmoins, ça revient à accepter que même si on tombe à 30 000 unités, on pourra encore devenir un ersatz de super saïyen, ce qui, de mon point de vue, désacralise totalement cette transformation - processus déjà enclenché dès la saga cyborgs, me direz-vous, avec pas moins de 3 SSJ.
Pour cette raison, je privilégie l'hypothèse du niveau plancher nécessaire.
Encore une fois, non, je n'ai pas de preuve, là, sous la main. Je suis même plutôt curieuse de connaître vos avis là-dessus, à vrai dire.
Ca pourrait me rendre service dans l'optique d'une certaine fanfic.
Pour Gokû et sa conversation avec Trunks, malgré la deuxième partie de sa réponse, là encore, j'ai du mal à interpréter ça comme un "
Oui, je pouvais me transformer, c'est juste que je ne maîtrisais pas bien cet état" plutôt qu'un "
Non, je ne pouvais pas du tout me transformer".
<< Est-ce que vous pouvez vous changer en super saïyen quand vous le voulez ?
- Oui. Au début, je ne pouvais pas, mais maintenant j'arrive à contrôler ma transformation. >>
Ce qu'il réussit contre Freezer, on peut éventuellement l'expliquer par le fait qu'il se trouve encore dans le feu de l'action. En tout cas, cela me convainc plus ou moins.
Pour l'attitude de Gohan qui n'a pas l'air de s'interroger sur son SSJ2 face à Dabra, je n'ai jamais trouvé d'explication rationnelle.
Après, à titre purement personnel, je valorise beaucoup la colère made in Gohan, parce que narrativement, c'est ça qu'on nous indique. Le speech de Gohan à Cell, les attentes de Gokû. D'ailleurs, il n'était même pas question que ce soit une transformation avant la saga Boo, c'est dire à quel point, pour Gohan, c'est pas cet aspect déjà vu chez tant d'autres qui domine. On a bien un coup de sang façon Gohan + une transfornation façon saiyan en colère, et les autres peuvent pas cumuler ces deux facteurs, raison pour laquelle pour Gokû, il fallait que ce soit Gohan.
Ca ne l'était pas à ce moment-là, mais puisque ça l'est devenu, ne pensez-vous pas qu'une analyse rétroactive s'impose ? Je ne dis pas qu'il faut intervenir sur les pensées de Gokû en les modulant à notre guise. Juste de tenir compte de ce que nous savons maintenant via la saga Buu sur l'existence du SSJ2, en se demandant pourquoi Gohan était à ce moment-là le seul à pouvoir y accéder.
Vous valorisez sa colère (je ne nie pas que la narration est de votre côté), moi j'ai peut-être tendance à la démystifier, là où je tiens à sauvegarder le prestige du super saïyen N. Comme quoi, on a tous des biais lol.
Toutefois, il reste le problème des rapports de force. Imaginons, je sais pas, un Végéta SSJ2 aussi fort que Gohan (ado) SSJ2.
En supposant comme vous le faites que Gohan ne possédait pas, à la base, la puissance nécessaire pour atteindre le SSJ2, mais qu'il réussit quand même par le biais de ses colères si spécifiques, on aboutit à cette situation :
Gohan SSJ2 = Végéta SSJ2
Gohan SSJ < Végéta SSJ
Ce qui contredit les paroles de Végéta qui, en route pour l'île Papaye, déclarait : "A niveau de transformation égal, je reste le plus fort."
Et là, ça ne colle plus.
J'admets encore une fois que ces paroles n'ont pas valeur de preuve irréfutable quant au fait que les rapports de force soient immuables à stade égal. M'enfin, la citation est là et va quand même plutôt dans ce sens.
Il en faudrait une contradictoire.