Ce duel prend actuellement une tournure que je n'aurais pu supposer, moi qui voyais en cette opposition un match à sens unique (ou presque), mais tant mieux pour le suspense !
Pour respecter l'ordre dans lequel j'ai présenté ce duel, je commencerai par Zabon, l'homme dont la beauté exalte la fibre sentimentale de Bulma la donzelle ... Comment ? Il n'est pas le seul à avoir accompli cette prouesse ? Qu'à cela ne tienne ! En dépit de sa moralité plus que pernicieuse et de ses pouvoirs démentiels, cet homme polymorphe semble maniéré, et accorde une grande importance à son apparence physique. Très précieux, il ira même jusqu'à se montrer négligeant envers sa mission, en ne s'assurant point de la mort de Végéta, le tout pour ne pas s'immerger dans l'eau Namek. Excellent ! Avouez qu'à travers cette personnalité étonnante, il dépareille véritablement avec le guerrier lambda à la solde de Freezer, et si d'aucuns jugent irritants ses excès de maniaquerie, il m'est d'avis que l'on peut également apprécier la touche d'humour véhiculée par ce personnage loufoque qui, à l'instar d'un Ginue, vient rappeler au lecteur que Dragon Ball ne peut se réduire à un manga de baston pure et dure. En outre, le bel étalon à la peau verte n'hésite pas à faire étalage de ses capacités de réflexion, s'arrogeant même le droit périlleux de mettre en doute la parole de son despote, là où ses semblables se satisfont d'exécuter les ordres qui leur sont donnés. Toutes ces raisons font de Zabon un soldat à part, et à ce titre, je me garderai bien d'évoquer sa transformation hideuse, celle-ci ressemblant davantage au sbire de Freezer tel qu'on se le représente parfois : désinvolte, bourrin, et pas raffiné pour un sou.
Autant de caractéristiques qui pourraient seoir à merveille à son acolyte et adversaire du jour : Doria. En effet, il représente l'archétype parfait du gros balourd décérébré ne jurant que par sa puissance. Il possède un caractère particulièrement simpliste, puisqu'il est adepte des discours à effet devant un adversaire qu'il surclasse, alors qu'il tremble de peur à la vue d'un rival dont les pouvoirs surpassent les siens. Difficile de faire plus schématique. Et en plus de trouver son corps replet et ses cornes dressées sur la tête horripilants, j'abhorre le sadisme qui est le sien lorsqu'il se sait sous l'égide de Freezer, lequel lui permet d'assouvir en toute impunité sa passion envers le crime. Doria est un pusillanime doublé d'un cuistre. Quelle mosaïque de qualités, n'est-ce pas ? En dehors de son ki gigantesque, ce parfait imbécile ne se démarque en rien de la masse d'individus sur laquelle trône Freezer. Pas grand chose à dire de ce protagoniste, donc.
De facto, Zabon glane une voix supplémentaire.