par Aimfri le Lun Mai 25, 2015 18:43
Le duel Goku enfant/adulte est vraiment intéressant parce qu'il permet de voir à quel point l'évolution du personnage est importante.
Au début de Dragon Ball, et grosso modo jusqu'à l'arc Piccolo Junior, Goku est un enfant sauvage. Il est naturellement bon et dénué des vices de la vie moderne, mais il peut être poussé à l'agressivité (avec Bulma, Yajirobé, ...), se laisse parfois dominer par la colère (contre Tambourine) et n'hésite pas à tuer (la Momie de Mamie Voyante, Tambourine, Taopaïpaï qu'il croit mort après leur combat, Piccolo Daimao, ...). Quand il grandit, et en particulier à la suite de ses entraînements avec Kami-Sama et Kaio, il contrôle de mieux en mieux ses émotions et ne les subit que dans des cas extrêmes (contre Freezer et C-19).
Le petit Goku s'attache énormément à son maître et à ses amis, le grand les regarde avec beaucoup plus de détachement et de froideur stratégique (notamment à partir de l'arc Cell).
Le petit cache des ressources insoupçonnées et épate (ou terrifie) tout le monde : il apprend le kaméhaméha en quelques secondes, survit à la Chôshinshui et se transforme de temps à autres en monstre psychopathe de 10 mètres de haut. Pourtant, il est aussi fragile et vulnérable (au froid, à la faim, à la fatigue) et est laissé pour mort par plusieurs ennemis. Le grand ne surprend plus que ses adversaires, avec sa manie de dépasser systématiquement toutes les limites. Il paraît beaucoup moins faillible physiquement. Il ne s'engage pas toujours dans le combat, mais quand il s'y met, tout est dit et il y a rarement un deuxième match.
Globalement, je trouve le personnage de Goku jeune plus réussi. Sa relative fragilité, sa naïveté, son côté imprévisible, permettent à Toriyama de dire plus de choses qu'avec le grand, qui est un symbole de héros finalement beaucoup plus classique et unidimensionnel.
I will save you, I will absolve you
I will spare you, I will rob you
I’ll take upon me the cancer of knowledge
I’ll take upon me the fetid price of glory
How great it is, the transcendent goodness
The self-assurance of the pure