(Peut être un peu H.S mais c'est l'occasion de parler un peu de ce personnage.)Vous auriez aimé la voir bien badass en mode Lara Croft (coucou DBM) ?
Ou bien l'imaginez vous au fourneaux jusqu'à la fin de sa vie (coucou DBS) ?

Ce que je trouve intéressant avec Videl c'est qu'elle me semble symboliser le personnage
ramdom qui tente de se hisser au niveau des héros.
C'est un peu comme si, à ce stade de l’œuvre, l'auteur avait voulu introduire un personnage qui représenterait son jeune lectorat qui, tout seul dans sa chambre, exécutait le geste du Kamehameha espérant être l’Élu qui sauvera le monde des méchants (Oui, j'ai fait ça à l'époque. Don't judge me).
Et c'est d'autant bien joué que ce personnage est féminin. Parce que, pardonnez-moi ce cliché nauséabond, mais selon moi Toriyama nous propose ici d'aborder l'apprentissage de la maîtrise du Ki par le prisme de la sensibilité.
Jamais il n'est question avec Videl de déplacer des blocs de roches et d'essayer d'avoir la plus grosse. Mais plutôt de ressentir, de comprendre le Ki.
Videl est aérienne, elle s'élève.
Aujourd'hui, certains s'ulcèrent de son traitement dans DBS, ce que je peux comprendre. Mais après, j'ai envie de demander : Qu'espériez-vous ?
Y'en a déjà qui gueulent parce que Kame Sennin se fritte à l'aise l'armée de Freezer... Alors Videl qui
tauneterait Freezer yeux dans les yeux...
La femme aux fourneaux, c'est pas terrible, c'est clair. Toeï, vilaine Toeï, pourquoi n'avoir pas fait au moins de Videl une coach en fitness indépendante, qui, pourquoi pas, aurait divorcé de son très humble mari parce que le fait qu'il ait juste sauver le Système Solaire de la destruction l'empêcherait, elle, de s'épanouir.
Ou alors mieux ! Une série dérivée où on la verrait arrêter des malfrats ! J'en rêve, où est la pétition ?
Nan, Videl était très cool. Yamcha et Chaozu aussi étaient très cool. Mais dans une série où on tutoie les dieux...
Many a écrit:On a souvent tendance à sous-estimer Videl.
Sans doute est-ce du au fait que l'ombre de son père plane sur elle, ou bien qu'on ai pas eu le temps de la voir progresser.
Donc au contraire, je la vois comme un personnage qui a dépassé le père. Alors qu'il continue à s'agiter et à porter un masque au sein d'une œuvre où on débat encore pour savoir qui est le plus fort, (ici osef que ce soit une femme) elle est celle qui avoue ne pas pouvoir tenir la distance. Et finit par trouver
sa sérénité.