Dragon Ball si je devais attribuer une note, je dirai que c'est proche de l'excellence dans la simplicité, dans le rythme, les enchaînements, la vitesse des transitions, dans le côté innovant.
Tout à fait d'accord là dessus.
Très bon dans les combats, les approches, le scénario, l'emprise des méchants, les techniques/attaques, l'intrigue, l'humour en général, les idées, les improvisations.
Je serais plus mitigé sur certains points :
- sur les techniques et attaques, il y a une partie Dragon ball et une partie Z, même si la distinction n'existe pas dans le manga. La première est vraiment innovante : on a des coups de poing et de pieds, des attaques énergétiques mais aussi la transposition, une attaque électrique, des bras qui poussent ou qui s'allongent, l'hypnose, le mafuba... C'est super varié et inventif et passionnant à suivre. Mais dans la partie Z, on se limite quasiment à des coups de poing, coups de pieds et boules de feu (sous une forme ou sous une autre : rayon, boule, vague d'énergie, scie...) + la régénération pour certains personnages ; et les techniques originales sont rares (le change, le kaioken, la téléportation). Et, en général, le plus fort dans un domaine l'est d'ailleurs aussi dans les autres ; quand Piccolo affronte Freezer alien, il lui dit qu'il est peut-être plus fort mais que lui est plus rapide. 2 secondes plus tard, Freezer lui prouve le contraire. Et c'est à peu près la même chose pour tout, sauf pour le passage où Trunks affronte Cell (et encore, Cell est capable de gonfler ses muscles comme Trunks : il est donc tout aussi capable d'augmenter sa force physique et de lui être supérieur également dans ce domaine).
- sur l'humour, il est très réussi jusqu'au deuxième tournoi, beaucoup moins présent ensuite malgré quelques fulgurances (je pense notamment au commando Ginue et à Satan) et revient en force (mais avec beaucoup moins d'efficacité à mon avis) durant l'arc Boo. Là où il constitue une des grosses qualités de One piece, toujours présent, même dans les moments tragiques et quel que soit le tome, sans paraître incongru ou faire baisser la tension : il y a des passages où tu passes de l'éclat de rire à la gorge nouée en une case (je pense par exemple au combat Baby 5-Saï) et pour ça, Oda est très très fort.
- sur le scénario et l'intrigue, ça dépend de ce qu'on met là-dessous : le scénario global est, pour moi, globalement top jusqu'à Freezer, beaucoup moins ensuite malgré, là aussi, pas mal de bons points mais quand même beaucoup trop de failles et d'incohérences.
Bon dans les dialogues, les interactions, l'accomplissement des protagonistes.
Pas grand chose à redire là-dessus. Il y a effectivement des personnages bien développés, ma principale critique sur ce point-là est que tout ce qui n'est pas saiyan est progressivement mis de côté. Là où un One piece, un Hunter x Hunter ou, pour ne pas rester que sur ces deux titres, un Seven deadly sins ou un Fairy tail accordent une grande importance à leurs nombreux personnages secondaires, ou du moins les mettent toujours en valeur.
Et sur d'autres aspects, moyen/passable, le traitement des personnages féminins, les power-up de puissance toujours plus fulgurants, les facilités et pirouettes scénaristiques...
Les power-ups et les facilités scénaristiques me gênent d'autant plus qu'ils ont été repris par nombre de shônens actuels. C'est pour moi le plus gros défaut de Dragon ball, pris dans son ensemble.
Pour les personnages féminins, avis mitigé : Bulma est insupportable dans certaines périodes du manga (ruban rouge, Namek), excellente dans d'autres (arc des cyborgs). Videl est un personnage frais et sympathique. C18 est puissante au début mais ne sert à rien ensuite. Pan est potentiellement très intéressante mais n'arrive que pour la fin. Globalement, il y a donc un manque d'excellentes combattantes et effectivement, la plupart des mangas actuels sont au-dessus de Dragon ball sur ce point. Fairy tail, One piece, Naruto, Bleach, Seven deadly sins, One punch man... ont tous des combattantes puissantes, même si globalement moins nombreuses et moins fortes que les personnages masculins, le héros principal étant toujours un homme (une semi-exception pour mon chouchou récent, Last pretender, avec un héros et une héroïne à égalité).