Arc Cyborg-Cell, que pensez vous de la tournure prise ?

[Roberto]

L'arc cyborg-cell est de loin l'arc le plus référencé au cinéma. Il y'a déjà des personnages qui sont inspirés des films (C-16, Miraï Trunks) des thématiques liées du cinéma (le retour vers le futur, les cyborgs référence aux robots dans Terminator), puis également une volonté d'accentuer sur le côté visuel avec un coup de crayon à son sommet dans le manga, et des plans de très haut niveau dans l'animé. C'est de loin la tournure la plus cinématographique prise dans le manga... alors qu'avez vous pensé de ce nouveau ton pris dans Dragon Ball ?

[BejitaSan]

"ASM75"

[Nucleus]

Sur un plan tout a fait personnel. Il y a pas mal de chose que je n'aime pas mais alors pas du tout.

Les humains artificiel notamment on nous a toujours pas expliqué leur puissance Pourquoi ? Comment ? L'idée est bonne la mise ne application reste brouillonne. Le TG c'est comme ça ça marche un temps.

Autre point Mirai Trunks a été imposé pour faire sortir Yamcha et le faire passer pour un coureur de jupon qu'il n'est pas. Parlons du père Vegeta là ou Vegeta était charismatique et intéressant dans l'Arc Namek ou il fait montre d’intelligence et de ruse pour compenser son manque de puissance en fasse des forces de Freezer durant l'Arc des humains artificiels et Cell il n'est qu'un connard à l’ego démesuré. Point débilité pour le crétin de prince en fasse de numéro 20/Gero.

Enfin Gohan alors ok on te construit le personnage de Gohan depuis Raditz mais bizarrement l'arc des humains artificiels et l'arc ou il est le plus absent là ou normalement il aurait du être bien plus présent pour faire monter la sauce jusqu'à son apothéose. Hors non et puis son apothéose arrive avec un no name nommé Numéro 16.

Alors certes cette saga est sérieux mais si c'est être sérieux pour faire des trucs débile c'est pas la peine. Je trouve la saga Majin Buu bien plus logique et mieux amené bien que moins sérieux.

[Antarka]

Alors personnellement, j'aime pas des masses la tournure prise dans cet arc. Qui reste très efficace dans sa mise en scène.

En fait y'a pas mal de défauts a DB en général, qui se retrouvent quasiment tous dans cet arc. Le fait que des Cyborgs créés en quelques années soient plus puissants que du Freeza (syndrome du "je sors de nulle part et j'eclate tout le monde). Les powers UPS à outrance sans même le second degré de la saga Buu. Vegeta, qui est détestable durant quasi tout l'arc.

Et je suis assez d'accord avec Nucléus dans le fond.

Cet arc est très nettement ce que j'aime le moins dans Dragon Ball. Tout en restant supérieur à tout ce qu'a pu proposer Dragon Ball Super.

[Roberto]

Etant un féru du 7ème art, je ne peux bien entendu qu'avoir apprécié cette tournure.
Je n'avais pas fait attention au premier abord, et avait apprécié cet arc tout simplement et sans détour. Il y'avait des caractéristiques que je sentais, mais voilà pas de réel avis juste... une saine appréciation.
C'est avec les années, que j'ai aimé cette prise de risque. Déjà il faut noter la différence par rapport à l'arc Namek et il y'a une vraie évolution. La transition entre saiyen et Namek est rapide, il se découle seulement quelques jours entre les deux sagas, et le déroulement de la saga Freezer se développera au fur à mesure, mais la saga saiyen sera une formidable intro à l'arc Namek, et permettra de développer le pourquoi du comment, à quant aux passés de Gokû, Piccolo, les saiyens en général...

L'arc cyborg-Cell, pense dans un tout autre registre. C'est la robotique qui est mis à l'honneur, alors on fait de nouveau appel au Red Ribbon qui exploitait déjà la robotique, et cette fois ci on introduit de nouveaux personnages. Cette fois-ci Son Gokû est mis sur la touche dés le départ, et pour cause on va faire appel aux personnages qui le talonnent au niveau puissance, et c'est une des raisons pour laquelle j'adore cet arc, Piccolo et Végéta vont vraiment être mis à l'honneur, et qui dit mise en avant, ne dit pas forcément mis à l'amende de la vedette à savoir Gokû.

Non, il y'a une exploitation scénaristique. On va vraiment assombrir le contexte, avec cette incertitude, ces doutes qui va aussi bien apporter son lot d'incertitudes et d’excitation à la fois. Etant donné que ce sont Végéta, Piccolo et Trunks qui sont les forces en présence, nous ne tombons pas dans l'influence providentiel de Gokû bien que son retour soi attendu, il y'a une plus grande ambiguïté, les premiers rôles qu viennent à Piccolo qui est un repenti, et Végéta qui laisse sème le doute quant à ses intentions. Cela du coup change complètement notre façon de supporter... ce sont des dark badass qui vont jouer les premiers rôles... cela amène plus de cynisme, d’humour noir, de nuance... quoi de mieux pour comprendre les antagonistes que les ex-antagonistes ? De plus les méchants basiques vont tourner du bon côté, car il y'a un danger encore plus énorme qui va apparaître.

Puis l'atmosphère change, il y'a un ton cinématographique qui en ressort subtilement, sans trop en faire, ça se voit dans les interactions, dans les situations... C'est Dragon Ball avec toute sa magie qui se transmute dans la storyline made in movie 90's.
Végéta est certes parfois irritant, mais il subit également une des bons points de cet arc, il est d'une motherfucking classe. Son badass ne ressort jamais autant que dans cet arc, ses techniques de poche qui suintent la puissance émotionnelle, le rock badass est vraiment à l'honneur. Sa pugnacité d'élite saiyen retrouve dans ses lettres de noblesse, et viennent briller et se prolonger dans ce blond aryen pur...
Quand tu le vois face à Cell deuxième forme, le mec crève l'écran tant sa classe est MONSTRE.

Piccolo également. C'est vraiment le Piccolo moment. Il met à l'amende Gero, il neutralise Cell première forme, même si malheureusement il finit par échapper, il offre une superbe prestation face à C-17, de plus il est le chef de file d'une Z-Team au complet. Gokû y est le leader technique, mais le leader moral est peut-être bien Piccolo.

Après la deuxième partie de l'Arc, décide de laisser place à la course à la puissance et heureusement pour Namek, sinon c'était 50-50. L'auteur a seulement moi voulu emprunter un raccourci, pas forcément bien amené mais un raccourci... La volonté de magnifier Cell deuxième forme étant peut-être hâtive, ou alors de montrer la toute puissance du duo Végéta-Trunks mais le hic a commencé à cette période, et cette histoire de télécommande. Pour moi il y'a eu une confusion...

Cela a accéléré le scénario, et laisser à l'abandon tout cette complexité, cette inquiétude qui laissait la Z-Team dans le flou le plus total... avec en apothéose Cell première forme et ses divers ruses pour venir à bout de son objectif. Rien à envier aux plus belles heures de Namek toute cette partie... c'est ensuite qu'on comprend que Gokû sera évidement le point crucial, le facteur X pour venir à bout du problème... mais ce qui m'a plu quand même, c'est que Gohan aura un rôle... nous sommes encore une fois dans la volonté de faire un peu plus d'ombre à Gokû qu'auparavant, mais ce dernier offre quand même un combat de toute beauté où sa monstrueuse expérience du combat est honoré... On retrouve un tant soi peu de crédibilité et d'une réelle exploitation d'un perso appartenant à la Z-Team, tant Perfect Cell survolait les débats et son intelligence laissait planer des jours sombres pour la terre.


Ensuite... on fait place à la puissance émotionnelle à son comble... La transfo en SSJ2, le sacrifice de Gokû, le retour de Cell, le Kaméhaméha père-fils, le retour de Trunks dans le futur, etc... on enchaîne sur des moments puissants, on retrouve cette volonté de transmettre des sensations fortes. Là où le scénario de Namek garde une certaine cohérence et une continuité, l'arc cyborg cell décide miser sur la surprise, le rebondissement, l’inattendu, et c'est pour cela que dés qu'un perso gagne en puissance, on le surprend en lui montrant que l'adversaire l'a dépassé et que son niveau censé être énorme est désormais devancé.

Toute la partie cyborg-Cell, c'est le cinéma avec ses avantages et ses dérives. Des gros OAV, des persos marquants comme Trunks, les cyborgs, Cell. C'est la mise en scène, les raccourci, le manque de recul, le superflu, le western (Cell première forme VS Piccolo) le MOTHER FUCKING CULTE (Final Flash, Big Ban Attack, Gohan SSJ2 dans l'ensemble, le Kaméhaméha père fils, le retour de Trunks dans le futur), etc...

Mis à part l'humour, on retrouve les forces et les faiblesses de Dragon Ball, ce sont pas seulement les failles, c'est la synthèse et DES FORCES ET DES FAIBLESSES du manga, animé. DB tombe dans les dérives commerciales, moins de fond, plus du m'as-tu-vu, mais retenir uniquement les failles de cette saga, n'est seulement moi pas faire preuve d'une impartialité vis à vis cet arc qui se veut risqué, original, transcendant, et avec comme apothéose la passation de pouvoir, et Gohan qui prend la place de numéro en repoussant les limites du Super Saiyen d'une superbe manière, en utilisant des facteurs extérieurs à la racine saiyen de cette transformation.

[Piccolo Daimao]

Joli pavé Roberto, j'adore. C'est dur de passer derrière car j'ai vraiment ce point de vue sur cette saga.
J'aime vraiment l'aspect esthétique, référencé et baddass de cette saga. Que Goku/Gohan ne soient présent que sur le tard, laissant la part belle aux autres personnages me plait aussi. Et puis que dire du trait de Toriyama qui est vraiment à son paroxisme pour moi. Il nous a pondu des plans, des séquences, des postures et des design justes magnifiques dans cet arc.

Puis c'est également durant cette période qu'on aura eu les films Cooler, Broly, C-13 et Bojack, avec cette fameuse Z-Team des 4 Super Saiyans + Piccolo, ma préférée.

L'arc Namek était énorme, mais celui-là c'est l'apothéose de Dragon Ball pour moi, et c'est parce que je l'aime autant, que la saga qui vient juste après me débecte un peu...

[BejitaSan]

Bien à mon tour.

Pas mal de choses ont été résumés. Pour moi l'arc est la représentation de beaucoup d'aspects de Toriyama... l'arc suivant redorera l'humour tant apprécié de l'auteur, même si ça sera un humour différent, plus volontairement caricatural. Il y'a également la teinte badass mais cela est logique puisque depuis trois arc, l'oeuvre prenait cette tournure. L'arc précédent à savoir l'arc Namek mettait en valeur tout le sens de la mise en scène de Toriyama, j'aime appeller l'arc Namek une fan fiction à haute échelle, c'est vraiment bien scénarisé, et l'auteur a décidé de mettre ce génie à une dimension supérieure, son manga prenant un nouveau tournant, il fallait déjà mettre en valeur des qualités déjà diffusées depuis l'arc Daimao, le 23 ème championnat du monde et bien entendu la saga saiyen, qui sera un prélude.

L'arc Namek va vraiment miser sur le Tetsuo à l'échelle Dragon Ball, Freezer, et bien entendu Son Gokû pour qu'il soit amené à être le divin Super Saiyen légendaire.

Si on est fan de l'arc Namek, il ne fallait cela dit pas s'attendre à voir ça durer, car ce qui fait le charme d'un arc c'est son authenticité, sa spécificité. La répétition tue l'originalité, l'unicité. Il faut se renouveler, et voir la situation sous un autre angle. Akira Toriyama n'a effectivement jamais caché sa passion pour l'univers du cinéma et s'il s'était déjà inspiré de ce registre, il s'est effectivement focalisé là dessus depuis l'arc cyborg-cell.

La partie Cyborg est un master piece. Je considère Cell Première forme faisant partie de l'arc cyborg, l'arc Cell commence à partir de l'apparition de Cell 2, qui se met à courser C-18, on voit qu'il est désormais le BOSS, c'est lui qui devient la menace principale, avec Ten Shin Han tentant désespéramment de le retenir avec le Shin Kikoho, Gokû venir à la ressource de ses amis et prévenir Cell... ensuite Végéta et Trunks qui viennent le voir pour s'opposer à sa toute puissance. Voilà, l'arc Cell commence les hostilités et désormais la menace cyborg s'apparente déjà à un lointain souvenir.

L'arc Cyborg qui se conclue magnifiquement avec ce tome 31, dont tous les fans de la saga doivent se faire en boucle, est la représentation du talent de l'auteur quand il s'agit de scénariser en même temps s'adapter à ses nouvelles tendances. Désormais il n'y a plus l'aura de Freezer... Nous retournons sur terre, on est plus dans ce décor vert, qui contrastait avec toute la menace et la dangerosité de Freezer et ses hommes.

Désormais on se concentre plus sur le concret, mais chaque arc possède un point commun: La reconversion d'un antagoniste, obligé de s'allier vu la tournure des événements. Dans l'arc saiyen Piccolo. Dans l'arc Namek, Végéta. Dans l'arc Buu: Le Gros Buu. Et dans l'arc cyborg-cell, les cyborgs devant tourner du bon côté étant donné qu'une plus grosse menace vient faire son apparition.

Comme ça été dit, cette mise en scène cinématographique profite à tout le monde, ça amène de la nervosité, du suspens... ça amène un nouvel angle, une nouvelle façon de percevoir le manga. Rafraîchissant... tout en faisant appel au passé. Si la concrétisation de cette nouvelle façon de voir est perfectible, il faut au moins reconnaître qu'elle laisse pas mal de moments classes... prenants et tendus. Cela amène de la perplexité mais dans le bon sens du terme. Quand je perçois le combat entre C-16 et Cell première forme, c'est vraiment la fibre badass qui est exploitée à son comble.

Son Gokû qui devient l’appât numéro rajoute ce lot de tension... Son Gokû est coursé, pourchassé et plus subtilement envié... Il faudra d'abord le protéger, et ensuite voir l'opportunité pour les plus puissants, à savoir Piccolo et Végéta/Trunks de démontrer les résultats de leurs progrès pour des raisons qui diffèrent, avec le même objectif final, faire le travail à la place de Son Gokû. Et c'est ça qui fait le charme d'un arc, pas seulement le héros qui se tape tout le boulot, mais voir les seconds couteaux, et les alliés venir en aide, avoir des moments références, où ils vont pouvoir s'illustrer même si ça ne sera le temps de quelque chapitres. Cela apporte une vision transversale... que cela donne t'-il quand ce n'est plus Gokû l'unique espoir, comme dans DB pré Radditz ? Qui plus est, que ce ne sont pas les terriens qui sont mis à l'honneur, mais des anciens adversaires.

La partie Cell décide vraiment d'axer sur les powers up, la puissance brute et pure. L'adversaire ayant la plus grosse source de puissance sera le vainqueur, c'est là qu’apparaît l'hégémonie des Super Saiyens, car ils seront les seuls qui pourront rivaliser sur ce terrain. Trunks, Gohan, Végéta et bien sûr Gokû, pourront être potentiellement les sauveurs de la terre, ça sera à qui aura trouvé la réelle solution pour venir à bout de la menace grandissante.

Et bien entendu l'auteur ayant décidé de miser sur le duo Gohan-Gokû, Végéta et Trunks vont être progressivement reléguer et se retrouver dans une échelle plus similaire à celle de Piccolo. Ce qui n'est pas une critique, ça montre simplement que Gokû et Gohan sont devenus trop forts. Ils se sont entraînés plus intelligemment, et ont su mettre leur égo de côté contrairement à Végéta et Trunks dans une moindre mesure.

Ce sont des combattants beaucoup plus techniques et puristes. On va mettre en valeur l’intuition, l'expertise, la technique, plutôt que le badass, le roxx, le taciturne, l'imposant. C'est un pied de nez quelque part, à ces levels up toujours plus ahurissants, et même si ça me désole que Végéta et Trunks aient été relégués à ce point, il fallait bien trouver une solution face à Cell qui avait compris comment se jouer de ces badass qui lui ont posé tant de problème, et qui ont bien failli le nuire.

Le Cell game c'est pour Cell Gokû et Gohan le reste il faudra oublier. Cell s'adapte à la technique de ses adversaires, et perçoit beaucoup plus de fluidité et de timing, il agira en conséquence. Puis il se prend une raclée magistrale par un SSJ2 qui sera la transformation référence poussant Dragon Ball à un niveau rarement atteint en terme d'epicness. C'est le lapin qui sort du chapeau, après les taciturnes réalistes, qui rendent le manga si puissant depuis l'arc saiyen... on fait une transition avec Gokû pour transmuter la solution et on conclue avec Gohan qui est sur la même longueur d'onde que Gokû, et finira le travail en beauté.

Son Gokû représentera le parfait équilibre entre les deux écoles, ça sera son rôle, assurer une transition, et c'est avec sagesse qu'il ne jaugera pas les prestations de ses comparses mais comprendra avec recul que le changement de méthode doit débarquer. Il acceptera même de se sacrifier comprenant qu'il attirait comme un aimant les différences menaces. Ce n'est pas mon Gokû préféré, mais c'est de loin le plus réfléchi, comme s'il savait à l'avance que son heure était venue. Cette défaite contre C-19 lui a définitivement ouvert les yeux, et j'aime bien comment l'auteur a décidé de traiter son personnage principal.

Je finirai en disant, que des personnages comme C-17, Trunks, C-16, Cell Première forme ont plus que rendu hommage à la dernière saga, basé principalement sur le badass... Nous savons également qu'il y'avait des pistes potentiels à exploiter comme Gero, qu'on apprend l’existence d'un master badass à savoir Miraï Gohan, et que l'auteur aurait pu continuer sur le même rythme que la période pré Cell 2...

Ma saga préférée de tout Dragon Ball, of course.

https://youtu.be/T3hH55iaNyc?t=153

[Roberto]

Au cas où certains ne seraient pas convaincu par l’influence cinématographique

https://youtu.be/GQ4sP01UKCs?t=1167

[BejitaSan]

"Robertooooo !"

[Nucleus]

Franchement peut importe pour moi les références cinéma, pour ma part l'arc Cell ce prend trop au sérieux et contient des éléments à la con mal branlé.

En faite pour parfaire mon propos voici mon plus grand problème de cette arc

Voyant ce que faisaient les guerrier Z dans l'au-delà et pourquoi exactement aucun d'entre eux ne se sentait suffisamment obligé d'informer Gohan & Trunks sur le Salle d'entrainement spécial du Palais du très haut ou encore la nouvelle namek et sa localisation. Kaio vit dans l'au-delà et pouvait communiquer par télépathie et offrir de l'aide à quiconque dans le monde vivant ... mais aucun d'entre eux (les Guerrier Z mort )n'en a profité malgré le fait de pouvoir voyager dans le monde de Kaio à tout moment à communiquer avec Gohan & Trunks pour de l'assistance.

L'avenir de Trunks est juste inutilement sombre et nous n'avons toujours pas de réponse directe et claire quant à la raison pour laquelle tout le monde mort en viennent à abandonner le sort de la Terre.

Surtout quand tu vois que l'arc suivant Goku s'en cogne des règles et fait ce que bon lui semble pour sauver la Terre de la menace de Majin Buu faisans passé au passage Shin pour un incompétent notoire sans autorité.

[G(r)ogeta]

L'Arc Cell c'est :

Un bon méchant DB : les méchants de DB sont rarement très profond (sauf Baby et Zamasu), faut surtout qui'il soit classes et bien méchant. Cell est ultra simple : je suis méchant parce que c'est cool de faire peur aux gens et qu'un ordi m'a dit de bouffer du cyborg pour être trop fort... Mais il fait le taff ! Il est badass, c'est ce quon veut. Et il en chie avant de devenir "parfait". Le petit moment cache cache avant qu'il ne soit assez fort pour affronter Piccolo et les cyborgs a un gout de Vegeta période Namek.
=> un méchant iconique.

- des retournements en permanence : c'est qui le méchant ? Merde Freezer revient ! Avec son pere inconnu mais trop fort ! Ah non ils se font OS... Tout va bien ! Ah non, en fait les méchants c'est des cyborgs ! Ces 2 ploucs ? Non les 2 jeunes là, plus cette masse que personne ne connait et qui fait même peur à son créateur ! Attendez le vrai méchant ce serait pas plutôt cette créature chelou ?
=> On ne sait jamais sur quel pied danser et c'est bien foutu !

- de l'épique badass et de l'émotionnel par paquet de douze : Boum Trunks qui coupe Freezer en 2 ! Boum Vegeta qui se transfo en SSJ ! Boum Piccolo qui botte des culs ! Boum Goku qui fait le kaméhaméah instanté ! Boum Gohan SSJ2 ! Boum Mirai Gohan qui meurt et Mirai Trunks en pleurs !
=> on ressent le truc.

- du développement de perso : ok Vegeta est un gros connard mais sa relation avec Trunks qui évolue petit à petit c'est beau. Bulma maman. Piccolo qui fait la paix avec Dieu ! Goku qui prend conscience qu'il est un père tout pourri. Gohan qui réalise enfin son potentiel ! Et surtout ... Krillin qui découvre l'amour !
=> les persos évoluent.

- des thèmes multiples : robotique, voyage dans le temps, univers alternatifs...
=> bon c'est juste des prétextes scénaristiques mais c'est cool et riche !

- un personnage inédit : Trunks avec tout ce que ça implique encore une fois en terme d'évolution pour Vegeta et Bulma.
=> bon là pour le coup ça aurait pu être mieux. Trunks pète la classe mais perd vite son utilité passé son annonce de la venue des cyborgs. Il sert d'avantage à faire évoluer Vegeta pour le coup, pour Bulma ça aurait pu être plus creusé. Mais le petit chapitre sur son passé est top (et le film "l'Histoire de Trunks" est dans mon Top5 des films DB).

Les gros bémols que l'on peut faire c'est 1) d'accentuer la course à la puissance, les persos faisant des bonds gigantesque avec assez peu de combat équilibré en fait (excepté Piccolo/C17) et 2) de banaliser les transfos en les multipliant.

[DragonBall]

Pour ma part, j’ai d’opinion que cet arc est, de tous les arcs de Dragon Ball, celui qui est le plus mauvais, à cause de sa construction bordélique et de son ton froid rompant avec le ton habituel de la série.

L’arc débute d’emblée avec trois sérieux problèmes : la survie de Freezer, qui était censé avoir péri sous la puissance du Kamehameha de Son Goku, et celle de Son Goku, qui était censé avoir péri dans l’explosion de la planète Namek ; puis, l’apparition de Trunks et ce qui s’ensuit, à savoir sa transformation en Super Saiyan, ce qui a pour effet de banaliser celle-ci alors que, peu avant, elle était présentée comme unique et légendaire, et l’expédition de la mort de Freezer. Ces problèmes sont notables parce qu’il y a eu une volonté de nous donner à croire à la véracité des faits que j’expose, cependant qu’ils ont finalement été contredits.

N’ayant ni le temps ni l’envie de reprendre tous les problèmes de cet arc et de les critiquer, je vais me contenter de quelques remarques.
Le Super Saiyan est sans cesse banalisé, et c’est en partie à cause de cela qu’il sera raillé pendant l’arc de Buu. On ne ressent plus dans les combats la montée de la puissance, comparé à l’arc précédent – hormis dans quelques rares instants. Le fait que cette histoire soit liée à une histoire passée du récit est artificiel et n’est pas convaincant. Les puissances sont démesurées et ne sont pas toujours expliquées. Cell est, comme le reste, un antagoniste sans histoire et sans vrai but, il n’est qu’un méchant de circonstance sans avenir, qui aura au moins le mérite de provoquer le suspense et d’être élégant. Vegeta a perdu son caractère pragmatique, qui était pourtant celui qui lui allait le mieux, pour une fierté exacerbée, le faisant passer pour un crétin. Le combat de Son Gohan contre Cell est expédiée, et la transformation de Son Gohan manque d’intensité et de force, comme celle des autres d’ailleurs. Le caractère de Son Goku après qu’il est sorti de la salle de l’esprit et du temps est invraisemblable, son sacrifice manque d’intensité, au point que même la mort de N°16 est plus touchante…

Je m’arrête là, mais il reste encore beaucoup à dire. Malgré cela, et pour atténuer ce que j’ai écrit, l’arc a également de grandes forces : le personnage de Trunks, la succession filiale et les détails sous-jacents de la transformation de Son Gohan, le Kamehameha père-fils, le suspense de l’arc, etc.