D'ailleurs tu admets que cela pourrait être inscrit dans nos gènes, mais ne trouves-tu pas paradoxale le fait de vouloir aller contre une de nos lois qui s'est inscrite depuis des millions d'années ? Pourtant une habitude qui se transmet depuis plusieurs générations est considéré comme essentiel à la survit autrement nous ne l'aurions pas transmis à nos enfants, donc fatalement cela nous y oblige et ta manière de penser me permet même de me faire la réflexion suivante : Ne sommes-nous pas justement privilégié de pouvoir ainsi chambouler ce qui nous a permis d'en arriver là par rapport aux autres espèces ?
Bah du coup je n'admets rien, je dis juste que même si c'était dans nos gènes, ce qui n'est pas prouvé, sa signification évolutive a pu changer. Par exemple, notre perception des couleurs est utilisée pour des usages qui n'ont absolument aucune utilité en terme de survie. Raison pour laquelle il faut se méfier des explications de nos comportements en terme d'adaptation : le plus souvent c'est tellement général que cela n'explique rien, et parfois ce sont simplement des contes. Enfin, une habitude peut se transmettre autrement que par les gènes. Et oui, nous sommes privilégiés de ce point de vue.
En ce qui concerne le diabète du type 1 c'est un tout autre débat
Bah prends un autre exemple si celui-ci ne te convient pas : le fait est que nous luttons contre certains déterminismes naturels, et parfois très facilement. Nos limitations d'humain nous empêchent d'être très mobiles, et nous avons des voitures (ou des vélos, disons, comme ça écologie, hop) pour pallier ce manque. Et personne ne crie à la non-naturalité.
ce que la science explique par le besoin primaire de procréation et de diversifier les gènes en vue d'avoir une descendance plus robuste et diverse, même si d'un point de vue personnel ça ne me plait pas trop de me servir de ce genre d'argument. Pour la fin de ma phrase, je disais que les hommes et les femmes ne s'aiment pas de la même manière tout comme leurs critères de sélection sont également très différents.
Mais il y a plein de problèmes là : "la science" ne dit pas ça, ce n'est pas parce qu'il y a le plus souvent une spécialisation en fonction des porteurs de gamètes (dans les espèces gonochoriques, c'est-à-dire où chaque individu porte un seul type de gamète) que c'est le cas tout le temps et dans toutes les espèces. C'est la même chose pour les humains : pour le moment, rien ne montre que les comportements des hommes ou des femmes seraient différents pour des raisons hormonales ou génétiques. Les comportements sont trop variables pour qu'on puisse dire des trucs pareils. Et de plus tu parles du point de vue de l'espèce, mais ce n'est pas un point de vue qui existe en biologie. L'espèce n'est pas une entité consciente ou même qui agit. Donc il faut se placer du point de vue des individus. Or, les individus peuvent faire des choses qui sont dommageables à l'espèce (et à eux-mêmes d'ailleurs), même dans des espèces non-humaines. Il ne faut pas voir la nature comme le royaume de Pangloss où tout est bien fait.
Si tu conçois que l'on peut apporter de l'affection de manière différente, pourquoi ne pas concevoir que l'une est faite pour éveiller et l'autre plus tailler à forger ?
Bah déjà parce que ce sont des métaphores. D'autre part parce que ce sont des caricatures : personne n'est fait pour "éveiller" et l'autre pour "forger". Qu'il y ait une séparation des rôles dans nos sociétés (en fait : l'éducation plutôt laissée à la mère, les pères ont le beau rôle en disant ensuite : ah oui mais j'ai enlevé le petit des jupes de sa mère) ne signifie pas que ces rôles sont "naturels" au sein où l'un est "fait pour". Bah non. Un tout petit peu de recul anthropologique nous montre que c'est faux : il y a des tas de sociétés où il n'y a pas de couple parental, il y a des sociétés (dites de "l'other mothering") où les femmes élèvent les enfants en commun... etc.
Encore une fois j'en reviens à ma réflexion fait plus haut et je me permets cette autre réflexion, plutôt que nous attarder sur ce qui ne va pas de l'égalité homme-femme, pourquoi ne pas nous attardés sur ce que nous avons de plus que les autres ? Je nous trouve bien présomptueux à renier ainsi ce qui nous a permis de survivre. Si cela a été pratiqué par le groupe pendant des milliers d'années, pourquoi tout renier sous couvert de la bien pensante plutôt que d'admettre que c'est effectivement le cas et au contraire revendiquer le fait de pouvoir maintenant grâce à nos conditions d'espèce privilégier d'inverser les rôles ?
Je comprends pas ce qui est renié, là. Notre survie n'est absolument pas en cause ici. Ou alors par des pratiques prédatrices qui détruisent l'écosystème et qui n'ont du coup pas grand chose à voir avec les rôles parentaux. Qui ont éventuellement à voir, en revanche, avec l'idée qu'on se fait de la nature. Et je ne sais pas ce qui a été pratiqué pendant des milliers d'années : il n'y a pas d'organisations sociales fixes, et certainement pas la famille.
Demain si je devais subir cette parité homme-femme obligatoirement, je donnerai les tâches les moins importantes aux femmes car pour respecter cette parité, je ferai des sous-catégories aux besoins de ma société pour conserver justement mes meilleurs éléments à des postes clés, devine qui se retrouverait donc encore une fois moins bien payé et avec moins d'opportunité d'évolution ? J'ai une société à gérer et je ne fais pas dans le social ni dans la démocratie, c'est dégueulasse à dire, mais c'est la vérité.
1/ Personne ne parle de mettre la parité dans les entreprises. Du moins personne ne parle de l'imposer. Mais même si c'était le cas, on pourrait se demander si ça ne permettrait pas de profiter des compétences des femmes.
2/ Comme je l'ai déjà dit, le même travail fait par une femme est moins apprécié que celui fait par un homme. Donc il y a des biais sur notre jugement de la compétence (et pas seulement là-dessus).
3/ Si la société est injuste, on peut changer la société
D'ailleurs un droit de parité demandé par des femmes à une majorité d'homme légiféré par eux-mêmes... Ce n'est pas un vrai droit, un droit tu le prends, tu ne le quémande pas.
Oui enfin bon, ça c'est pure pétition de principe. Du coup le droit de vote des femmes n'est pas un vrai droit non plus ? Ou l'IVG ? Je suis désolé mais les femmes se sont battues pour ces droits, simplement elles ont dû l'obtenir sans accès à l'hémicycle.
La tu confonds la dénutrition avec une volonté de nuire de la dénutrition avec une volonté de correspondre à des standards erronés.
Une mère ne nourrira pas moins sa fille que son fils, je pense que si une mère ayant eu des jumeaux fille et garçon pourras te le dire, c'est la tambouille commune avec une cuillère sur deux chacun et le suisse en dessert.
Pour des jumeaux peut-être. Mais il y a peu de jumeaux. Toujours est-il que non, en fonction du sexe
perçu (mais en existe-t-il un autre ?) du bébé/de l'enfant, on aura plus tendance à resservir le garçon, ou à insister pour qu'il finisse son biberon.
La place de l'homme (chasseur) à entraîné une mortalité plus fréquente chez lui et donc un système immunitaire moins performant que celui de sa femme qui en s'occupant des petit aurait développé une ouie plus propice à l'attention des sons de ses enfants ainsi que des connections nerveuse la démontrant clairement une une bien meilleur capacité à gérer plusieurs tâche à la fois la ou l'homme est plus à la concentration et à l'anticipation comment ne pas en déduire une certaine prédisposition de chacun ? Concernant le paon, je ne sais pas spécialement, mais il me semble que chez les espèces faibles physiquement avec beaucoup de prédateur, notamment chez les oiseaux, le plumage vif et voyant est synonyme de puissance. Plus il sont visible, plus ils prouve leur capacité de survit et donc leurs gènes.
Bien sûr que non, le plumage voyant est un inconvénient majeur pour la survie. Toute chose égale par ailleurs, les paons avec un plumage moins voyant devraient transmettre mieux leurs gènes. Or, ce n'est pas le cas. C'est donc que ce sont les plumes voyantes qui sont sélectionnées par les femelles (sélection sexuelle), et pas la force des paons. Du reste, je montrais simplement qu'un caractère pouvait être sélectionné différemment chez les mâles et les femelles d'une même espèce. Et non pardon mais l'homme n'était pas un chasseur. Déjà on en sait globalement rien, ensuite tu me parles d'un caractère qui aurait évolué différemment chez lui mais tu n'acceptes pas que la taille pourrait avoir évolué différemment chez l'homme et chez la femme, il y a une erreur de logique assez flagrante.
la ou la calorie est très rare, il ne devrait plus y avoir d'ethnie étant donné la privation supposé des femmes.
Mais pourquoi ?
Si un homme gardien de la calorie à déjà du mal à sa propre survit, je voit mal comment ils auraient survécu en partant du principe que cette théorie est vrai.
Il n'y a aucun peuple qui a du mal à survivre (la vie peut être dure, en revanche, certes). Les problèmes de disette et de famine chroniques surviennent lorsque les ressources sont accaparées. C'est quoi "un homme gardien de la calorie" ?
D'ailleurs, je pense que le principal défaut de cette théorie est qu'elle ne se considère justement pas comme tel.
Bah si, c'est explicite dans le livre de Touraille. Après qu'on présente mal l'étude, c'est autre chose.
Etre conscient des différence hommes femmes n'est pas forcément accepter la supériorité de l'un par rapport à l'autre, mais accepter l'idée même d'une complémentarité, une synergie.
Et accepter le conflit ?
car dans cette optique la que ce soit toi ou ta femme qui ramène le plus d'argent personne n'a d'ascendance sur l'autre autre que celle lié au caractère et mise à part mon appréhension à l'idée d"avoir une fille
Mais c'est très bien si ça se passe comme ça dans ton couple. Mais ce n'est pas ainsi que cela se passe en général.
@Foenidis : alors oui par contre tu as raison : il y a des sociétés où les femmes sont moins maltraitées que dans d'autres (et des sociétés où elles sont les égales, voire les supérieures des hommes). La difficulté étant que :
1/ notre regard occidental nous les rend relativement invisible
2/ nous avons profondément modifié les sociétés que nous avons rencontré, et nous avons notamment importé le genre
3/ quand ce sont des sociétés sans écriture, c'est vraiment très compliqué de savoir
Par exemple, c'est très difficile de savoir si on a affaire à un squelette de femme ou d'homme, surtout quand il est incomplet, du coup s'il y a des problèmes de sous-nutrition (ou de malnutrition), c'est difficile de savoir si c'est spécifique aux femmes ou pas.
Par contre, je me méfierais des récits mythologiques. Par exemple l'amour courtois est largement mythique et je ne suis pas sûr que dans la pratique c'était autre chose qu'une fable.