C'est bien un motif qu'on appelle une coquille (puisque c'est la face intérieure qui semble représentée, c'est une coquille de Saint-Michel, et pas une Coquille de Saint-Jacques) et oui, c'est un motif relativement courant en ornemental (on parle de coquille à feuille / a fleurs) qui s'est dévelloppé à la renaissance et qui est très populaire en France aux XVIIIe et XIXe.
Quelques exemples :
Ici, deux exemples avignonnais, l'un d'une coquille de Saint-Michel :

L'autre d'une coquille de Saint-Jacques

Et si jamais, un lien vers l'inventaire du patrimoine architectural de Bruxelle, et plus précisemment son glossaire des motifs :
https://monument.heritage.brussels/index.php?section=glossary&lg=fr&glossarycat=7Et effectivement, la coquille Saint-Jacques sert à indiquer le chemin du pélerinnage de Saint-jacques, on en retrouve donc beaucoup au sol dans les grandes villes étapes du Sud de la France, puisque les 4 grandes voies de pélerinnage français s'y regroupent, et elle est systématiquement représentée face extérieure (bombée). Mais l'origine de ce motif, c'est le pélerinage du Mont-Saint Michel, qui étaient un pélerinage majeur du Haut-Moyen Âge, et durant lequel, le pelrein, une fois parvenu à la mer, emportait en souvenir du pélerinage une coquille vide, qui est rapidement devenu un symbole de pélerinage en France. Avec la naissance du pélerinage de Saint-Jacques (qui était un pêcheur) l'association coquillage / Saint / pélerinage est resté. Ce qui est d'ailleurs cocasse, parce que le sanctuaire de Saint-Jacques n'est absolument pas sur une cote, et qu'aucune des 4 voies française ne longe la mer. Le plus probable, c'est que la coquille face interne représentait l'objet ramassé, le souvenir, tandis que celle face externe symbolisait le pélerinage, le chemin à suivre (et c'est devenu le cas avec les siècles).
"Que dites-vous ?... C'est inutile ?... Je le sais !
Mais on ne se bat pas dans l'espoir du succès !
Non ! non, c'est bien plus beau lorsque c'est inutile !"