Je ne savais pas trop où placer cette anecdote, alors... Bah, ici, c'est pas plus mal qu'ailleurs...

Aujourd'hui, ma voisine fêtait ses 100 ans. Elle ne bouge plus beaucoup, elle a le cerveau qui commence à tourner en mode fromage blanc, mais j'ai connu plus jeune en pire état. Et qui n'ont jamais atteint un chiffre aussi étonnant.
Pour le coup, apéro, avec un mousseux que j'ai bu "pour marquer le coup" (je ne suis pas fan d'alcool.) Qui, comme pour tout buveur occasionnel, me monte facilement à la tête.
Et il y avait les deux arrières-petites-filles, de 8 et 4 ans. Avec qui je reste un peu sur le balcon, à un moment. Spoiler alert : je n'ai pas l’habitude d’interagir avec des enfants.
La plus jeune me file un coup de doigt à la jointure de la cuisse et dit, toute contente, que c'est mon zizi.
Je lui explique que ça ne se fait pas de toucher le zizi des autres (restons sur son terme, hein, tant pis pour le reste), que ça s'appelle le consentement, et que le consentement, c'est de demander si l'autre est d'accord ou non. S'il dit non, ben tu touches pas, et s'il dit oui...
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Oh, punaise. En même temps que je suis en train d'expliquer, il y en a un, dans ma tête, qui me sort qu'on a choisi le pire sujet pour expliquer le consentement à un enfant. Assortie d'une image de personne avec juste un imper' traînant autour d'un jardin de jeux. Ok, merci d'avoir prévenu, on embraye.
...Et que s'il dit oui, ben tu fuis. Loin. Parce que quelqu'un qui te dit que tu peux toucher son zizi, c'est pas quelqu'un de gentil.
Je crains que le résultat aurait été le même sans alcool...
Vous auriez dit quoi, vous ? T___T