Baddy a écrit:Mais tu sais, tant mieux pour TOI si t'as toujours réussi à t'en sortir. Certaines femmes ont pas la chance de pouvoir en dire autant. J'ai été agressée par un homme une seule fois dans ma vie, il était 3h du matin, je rentrais de chez des potes, en tenue de sport. Ben crois moi que quand j'ai vu ce mec qui avait clairement la force physique de faire ce qu'il voulait de moi vu comme il me serrait déjà le bras, j'ai été tétanisée. Je savais quoi faire, j'ai fais du judo pendant plus de 10 ans, ce genre de choses j'ai été préparée à les gérer. Et pourtant mon corps ne répondait pas. Et crois me que cette nuit là j'ai eu de la chance de pas finir violée.
Comme quoi chaque personne est différente, et c'est pas aux nanas d'avoir le caractère de se défendre, c'est aux mecs qui font ça d'arrêter d'être des prédateurs.
Je suis bien d'accord pour dire que le viol est impardonnable. Mais ce n'est pas le propos ici, on parle juste de mecs maladroits dans leur démarche de drague.
Sinon, la prochaine fois que ce genre de chose t'arrive, pense que le scrotum est hyper sensible à la douleur, ne contient aucun muscle et que c'est là qu'il faut taper en priorité.
Bon, j'avoue que j'ai un avantage par rapport à toi, si je me sens agressée, je suis tout sauf paralysée, mon esprit combatif explose et mon instinct sait quoi faire pour une défense efficace (qui se convertit en attaque)... dragon power !
je suis aussi d'accord avec Ranmus pour son analyse du #Metoo.
Je ne dis pas que dénoncer le comportement de certains hommes n'est pas opportun, que la prise de conscience de certains problèmes n'est pas utile... mais le virage qu'a pris le mouvement en haine affichée des hommes en tant qu'entité proclamée néfaste au genre féminin le décrédibilise.
Comme tout fanatique, les féminazies sont un véritable désastre pour la perspective d'un monde apaisé où il fera bon vivre ensemble.
Baddy a écrit: Mais c'est pas du 0. Pourquoi ? Comme je l'ai déjà expliqué plusieurs fois, parce que la femme ici est considérée comme un morceau de viande, un objet sexuel et c'est tout.
Où ça un objet sexuel ?
À entendre certaines féministes, on dirait qu'elles ne savent pas que le sexe entre hommes et femmes est un jeu qui se joue à deux, que l'un comme l'autre donne et reçoit du plaisir.
Ouais, je sais « Gnagnagna il a dit qu'il allait la faire jouir ».
Stop !
Attention à ne pas confondre « je vais te donner du plaisir » (une promesse - promotion de ce qu'il prétend pouvoir offrir) avec « tu vas être l'objet de mon plaisir » qui peut - à raison - être associé à une menace.
Beaucoup d'hommes oppressent les femmes au niveau sexuel, c'est indéniable. Mais il ne faut pas négliger la pression que subissent aussi les hommes au niveau de la qualité de leurs performances. Parce que oui, pour les mecs, « se montrer à la hauteur des attentes des femmes » est un véritable enjeu, un motif d'angoisse... et de honte, d'humiliation quand ce n'est pas le cas - démultiplié quand ils tombent sur une gonzesse qui va les démonter parce qu'elle sortira déçue du rapport.
La honte des hommes à ce niveau là vaut bien celle des femmes agressées sexuellement. Le lancement d'un #Metoo sur ce thème serait tout à fait approprié, sauf qu'il y a grand risque que le frein psychologique, la pression sociétale sur ces hommes soit encore plus forte que pour les femmes du #Dénonce ton porc.
Le mec qui balance un « Je vais te faire jouir » ne fait rien d'autre que de tenter de rassurer sa potentielle partenaire sur les performances attendues.
Attention : je n'essaie pas de légitimer les propos de M. Brion, j'apporte juste un éclairage qui essaie d'être objectif sur leur motif, qui, pour moi, n'a rien à voir avec une volonté de déchoir la femme de son statut d'être humain.
M'enfin, comme on dit, quand on veut noyer son chien...