Sauf que les femmes n'étaient pas les seules à cultiver, les hommes travaillaient autant aux champs qu'elles !
En Europe, hommes et femmes de petite condition travaillaient autant les uns que les autres. Et chez les seigneurs, les femmes étaient tout autant déchargées des tâches ingrates que leur époux.
Je le répète : il n'y a jamais eu en Europe l'écart de charge de travail entre les sexes qui a existé et perdure souvent en Afrique, au Moyen-Orient ou en Inde.
Si on ne voit que des laboureurs masculins sur les peintures d'époque européennes, c'est que labourer était un travail très physique !
Qu'il s'agisse d'une araire ou d'une charrue, il fallait arracher l'engin de la terre en bout de ligne et le soulever pour le demi-tour nécessaire à l'alignement du sillon suivant.
Vie des constructeurs de maison : ce que tu ne sembles pas savoir, c'est que dans les campagnes, les gens n'avaient pas les moyens de se payer de constructeurs... ils bâtissaient, entretenaient, réparaient eux-mêmes. Les paysans avaient aussi souvent un autre métier, la saison hivernale était consacrée au bûcheronnage, à la taille de charpentes, à la fabrication d'outils, de charrettes, du travail du cuir, etc. Personne ne pouvait se permettre le luxe de se tourner les pouces en regardant trimer sa femme !
Quoiqu'il en soit, il existe bel et bien un système en place depuis très longtemps qui pose l'homme blanc comme idéal, comme le modèle ce qu'un être humain devrait être, ça c'est indéniable. Sinon les inégalités et les discriminations n'existeraient pas.
FAUX !
L'idéal de l'homme blanc - appuyé par l''église - n'a été posé qu'en occident puis dans les régions colonisées.
Mais en Afrique, l'Africain est bien l'idéal, le modèle de ce qu'un homme doit être, tout comme le Berbère dans sa région, le Japonais au Japon ou le Chinois en Chine.
J'admets l'exception pour les modèles physiques : en Asie, beaucoup d'asiatiques se font débrider les yeux, par exemple. je pense toutefois qu'il s'agit davantage de phénomènes de mode que d'un modèle imposé, comme celle qui consiste à être bronzée pour une femme blanche.
La discrimination de l'étranger, de la différence est une constante commune à tous les peuples humain. C'est un réflexe de défense instinctif ; depuis la nuit des temps, l'étranger a été une source de danger potentiel. C'est d'ailleurs une caractéristique que l'on retrouve chez les autres espèces de primates, et un grand nombre d'espèces sociales.
D'ailleurs, ce que l'on qualifie de nos jours de racisme est la plupart du temps confondu avec la xénophobie. Des migrants en masse d'origine caucasienne subiraient les mêmes phénomènes d'inégalité et de discrimination que ceux qui viennent d'Afrique. Ça a d'ailleurs été le cas en leur temps en France pour les Italiens ou les Polonais.
Rêveusement,
Foenidis