Je t’en veux de m’avoir fait écrire le pavé qui suit.

Supaman je te sens particulièrement ancré dans le concret, le cartésien, le vérifiable par une formule mathématique et rationnel suivant ta propre définition donc je pense que ça doit être très compliqué pour toi de comprendre que tout n'est pas tangible et vérifiable ou que la manière de vivre des autres n'est pas forcément une anomalie.
Non, je suis ou j’essaie d’être à la fois rationnels et ouvert d'esprit, en utilisant le raisonnement pour évaluer les différentes perspectives ou points de vue, tout essayant bien évidemment d’être le plus respectueux possible. Je pense que l’on peut tout à fait être tolérants et respectueux des modes de vie et des croyances des autres tout en utilisant notre raisonnement pour évaluer ce qui est juste et ce qui ne l'est pas.
Je partage totalement l'idée selon laquelle tout ne peut pas être réduit à des formules mathématiques et à des preuves tangibles, et qu'il existe des domaines de la vie humaine qui sont plus difficiles à comprendre ou à quantifier. Mais cela ne signifie pas pour autant que nous devons complètement abandonner la rationalité et la logique dans notre approche de la vie et des croyances.
Pur jugement de valeur ... Surtout que tu ne donnes pas d'exemple. Franchement je vois pas ce qui bloque objectivement, surtout dans nos pays où l'état est totalement séparé de la religion ... Un croyant lambda qui vit sa foi comme l'état l'autorise n'est pas dogmatique... Après que leurs comportements/discours te dérangent parce que tu ne les trouves pas logiques ou vérifiables, je suis vraiment désolée mais ça c'est pas le problème de la religion, c'est le problème qu'ils ne sont pas d'accord avec ta vision des choses, c'est pas pareil ...
Je voudrais juste revenir sur le sens du mot "dogme" en prenant le dictionnaire :
Point fondamental et considéré comme incontestable d'une doctrine religieuse ou philosophique, ensemble de ces points constituant une doctrine
J’insiste sur le fait que les dogmes religieux peuvent varier considérablement d'une religion à l'autre, d’une pratique religieuse à une autre et que ceux-ci sont considérés comme sacrés et intouchables par les adeptes de cette religion.
Les dogmes religieux sont donc des croyances et peuvent porter sur des sujets tels que la nature de Dieu, la création de l'univers, la vie après la mort, les pratiques rituelles, les codes de conduite et les croyances éthiques.
Les dogmes religieux peuvent favoriser certains groupes sociaux ou discriminer d'autres groupes ce qui crée un problème d’égalité des chances. Par exemple, dans certaines sociétés, les femmes peuvent être considérées comme inférieures aux hommes en raison de croyances religieuses et être privées d'opportunités égales dans la vie.
La diversité religieuse est une caractéristique importante de nos sociétés modernes. Or les dogmes religieux peuvent être considérés comme un obstacle à la compréhension et au respect de cette diversité. Par exemple, les personnes qui appartiennent à une religion minoritaire peuvent se sentir discriminées ou exclues si les croyances religieuses dominantes sont imposées dans la vie en société. Les gens devraient être libres de faire leurs propres choix en matière de religion, sans être contraints ou forcés à suivre une croyance particulière. Je pense que tu peux admettre que les dogmes religieux peuvent être restrictifs et limitants en termes de choix personnel. Par exemple, l'interdiction de la contraception dans certaines religions peut priver les gens de la possibilité de planifier leur vie et leur famille selon leurs propres souhaits. Je pourrais aussi évoquer l'opposition religieuse à l'éducation sexuelle dans les écoles qui se dresse donc en obstacle à la compréhension et à la promotion de la santé sexuelle. Il y a d’autres exemples mais passons.
Bref, les croyances religieuses peuvent conduire à une intolérance envers les autres croyances, cultures et modes de vie. Cela peut mener à des conflits et à une discrimination injuste. Et l'intolérance religieuse a conduit à de nombreux conflits et violences dans l'histoire, tels que les guerres de religion en Europe et les conflits entre les Hindous et les Musulmans en Inde.
Les dogmes religieux peuvent aussi parfois être utilisés pour justifier des actes de violence envers d'autres groupes. Dans une société équitable, la non-violence devrait être une valeur fondamentale qui l'emporte sur toute croyance religieuse qui pourrait justifier ou encourager la violence. Par exemple, l'extrémisme religieux peut souvent conduire à des actes de terrorisme et de violence, ce qui n'est pas acceptable dans une société civilisée.
Les croyances religieuses peuvent aussi être en contradiction avec les avancées scientifiques et tenter d’empêcher la société de progresser. Par exemple, l'opposition religieuse à la recherche sur les cellules souches a entravé le développement de traitements médicaux prometteurs pour des maladies graves.
Dans une société laïque, je pense que les lois devraient être basées sur la raison, les données scientifiques et les principes éthiques universels plutôt que sur des croyances religieuses. Par exemple, l'interdiction de l'avortement ou du mariage homosexuel en raison de croyances religieuses ne devrait pas être acceptée dans une société moderne qui devrait être systématiquement laïque. La position des groupes religieux qui tentent d'imposer leur vision du monde en s'opposant aux droits des minorités, comme les personnes LGBTQ+ ou les femmes, ne devraient pas être tolérés dans une société égalitaire. On fête aujourd’hui les 10 ans du mariage pour tous, et on a beaucoup d’hommes politiques qui avouent avoir eu tort de s’y être opposés à l’époque. Merci au Président Hollande et à la ministre Christiane Taubira d’avoir tenu bon sur cette réforme à l’encontre des homophobes et des religieux extrémistes (chrétiens et musulmans de mémoire, mais il y en avait peut-être d’autres).
Alors c'est bien triste pour eux d'être extrémiste mais je peux choisir que ça ne m'impacte pas. C'est eux qui s'excluent du groupe. Et si ça leurs pose pas de problème et qui ne font rien contre la loi, ben tant mieux qu'ils soient heureux seuls ...Et y'a pas besoin d'être croyant pour avoir des comportements sociaux inadaptés de ce genre là.
Il me semble que tu minimises en partant du principe qui t’arrange ^^’
Dans l'exemple que nous avons pris, le fait de refuser de saluer les femmes peut contribuer à la discrimination et à l'isolement des femmes dans la communauté. Cela peut également créer un climat de tension et de méfiance entre les membres de la communauté, et peut avoir des conséquences négatives sur les relations sociales et la cohésion du groupe.
Et puis le fait que ces voisins s'excluent du groupe peut également les isoler socialement et les empêcher de participer pleinement à la vie en société. Cela peut avoir des conséquences néfastes sur leur bien-être et leur qualité de vie, et peut également contribuer à leur marginalisation dans la société.
Les comportements sociaux inadaptés ne sont pas limités aux croyants mais cela ne signifie pas que nous devons ignorer des comportements sociaux inappropriés ou discriminatoires simplement parce qu'ils sont liés à une croyance ou à une culture particulière. Selon moi, il faut au contraire encourager le respect mutuel, la tolérance et le dialogue entre les différentes communautés pour favoriser une société plus inclusive.
celui qui utilise ses croyances pour ça on est plus dans un problème de religion. Arrêtons de confondre !
Certaines personnes qui adhèrent à des croyances religieuses peuvent sincèrement croire que l'élimination de l’homosexualité, par exemple, est justifiée ou même exigée par leur religion.
Là où je ne suis pas d'accord c'est que tu sembles dire que la vie en communauté doit être un critère pour ce fameux curseur/limite... Mais la limite, c'est la loi qui la met, pas les règles sociales ou de vie en communauté ... (qui sont elles beaucoup moins objectives du coup... ça me surprend de ta part) Le cadre est mis par la loi.
La loi n'est qu'une expression de la volonté et des normes de la communauté. Je suis complètement d’accord que la loi doit être la principale référence pour établir les limites dans la vie en communauté mais la loi n'est pas suffisante pour résoudre tous les problèmes sociaux et communautaires.
Par exemple, elle peut interdire la discrimination, mais elle ne peut pas toujours empêcher les attitudes discriminatoires et les stéréotypes qui peuvent exister dans la société. La sensibilisation, l'éducation et le changement de mentalité sont également nécessaires pour combattre la discrimination. Un autre exemple très différent : la loi peut exiger des entreprises qu'elles respectent les normes environnementales, mais elle ne peut pas résoudre le problème du changement climatique à elle seule. Encore une fois, des changements de comportement individuels et collectifs, ainsi que des mesures de sensibilisation et d'éducation, sont également nécessaires pour réduire l'impact du changement climatique.
Enfin, j’aimerais aussi souligner que dans la vraie vie, pour différentes raisons, on ne va pas déposer un recours aux tribunaux à chaque fois qu’un membre de la communauté adopte un comportement qui sort du cadre de la loi.
Tu as peut-être l'impression que le cadre n'est pas assez stricte à ton goût mais ça c'est une question d'opinion et de valeurs personnelles ... Et pour se sentir mieux il faut donc élargir sa tolérance, pour rester sur l'exemple du repas, il faut avoir autant de respect pour la personne qui jeûne pour maigrir ou parce qu'elle a oublié sa salade que la personne qui jeûne par croyance religieuse... Et il faut être aussi stricte avec celui qui vient t'insulter parce que tu manges un morceau de viande que celui qui vient t'insulter parce que tu ne respectes pas ses rites religieux, la vie en communauté ne s'en portera que mieux.
Je n’ai jamais dit le contraire. Il me semble que tu fais une tentative d'argumentation de type "homme de paille" en réduisant mon propos à une simple question d'opinion personnelle et de tolérance. Mon propos initial portait sur l'impact des pratiques religieuses sur la vie en société, et je soulignais que la tolérance ne devrait pas être un prétexte pour accepter des comportements qui ont un impact négatif sur la vie en communauté. Par exemple, si un croyant refuse de travailler ou de participer à des activités sociales en raison de sa pratique religieuse, cela peut avoir un impact sur l'ensemble du groupe. De même, si un croyant tente d'imposer ses croyances à autrui ou de discriminer ceux qui n'y adhèrent pas, cela peut créer des tensions et nuire à la cohésion sociale. Et donc, la tolérance ne devrait pas être utilisée comme une excuse pour ne pas réfléchir aux conséquences de nos pratiques et de nos croyances sur les autres et sur la vie en société.
Je pense également que la plupart des croyants de notre époque, sauf, peut-être, dans les pays où la religion fait partie intégrante de la politique, (mais je suis même pas sur ... Même là ça avance bien ...) savent user de cette pensée critique et cartésienne quand il le faut. Une fois de plus, si tous les catholiques pratiquants étaient des anti-sciences genre platiste ou antivax, ça se saurait ... Et si tous les musulmans étaient des extrémistes on en serait pas là non plus ...
Je suis d'accord avec toi sur le fait que la plupart des croyants peuvent utiliser leur pensée critique et raisonner de manière cartésienne, mais il ne faut pas oublier que certains peuvent être influencés par des discours ou des pratiques extrémistes. Le fait que tous les catholiques pratiquants ne soient pas des anti-science ou que tous les musulmans ne soient pas des extrémistes ne signifie pas qu'il n'y a pas de problèmes dans ces communautés.
Il faut reconnaître que les croyants ont des croyances et des pratiques différentes et que leur niveau d'adhésion peut également grandement varier. Il ne faut donc pas minimiser les dangers que peuvent représenter les discours ou les actes extrémistes au sein de ces communautés. Les états d’esprit ne sont pas figés advitam eternam et peuvent évoluer dans un sens ou dans l’autre, influencés par le dialogue et l’échange d’opinion.
De plus, il ne faut pas non plus sous-estimer l'impact que peuvent avoir ces discours sur des personnes fragiles ou vulnérables au sein de ces groupes de croyants.