Attention, gros pâté…
Son Goten a écrit:Tenter des rêves astraux ça peut mener à la paralysie du sommeil aussi si on y est sensible.
Si ça ne t'es jamais arrivé, tu as de la chance.

Si, j’en ai énormément fait à une période de ma vie (voir le gros pâté plus bas)…
San999 a écrit:Sinon, attention, moi, je ne crois absolument pas au pouvoir prédictif des rêves, hein. Ils symbolisent simplement ce qu'il se passe dans notre subconscient, mais c'est tout. Ce n'est pas parce que notre subconscient se méfie de quelqu'un, qu'il a raison de le faire.
Et je suis entièrement d’accord avec ça et c’est pour ça que je fais très attention à ne pas interpréter mes propres rêves, mais plutôt à demander des avis externes sans pour autant tirer de conclusion définitive.
San999 a écrit:- J'ai aussi fait des rêves où j'ai le contrôle. J'ai ainsi appris à voler dans mes rêves.
- J'ai voulu tenter un autre pouvoir: Celui de passe-muraille.
- Je crois avoir déjà eu un rêve "astral" involontaire. Mais comme je me croyais réveillé, mais que je n'arrivais pas à bouger, j'ai paniqué et je me suis réveillé.
Je réponds à tout ça plus bas en citant mon propre vécu.
Foenidis a écrit:Je pense que ces explications sur les rêves avec serpent sont valables pour les personnes imbibées par l'énorme empreinte de la religion judéo-chrétienne sur le monde occidental... parce que dans des tas d'autres civilisations, le serpent est plutôt symbole de sagesse ou de protection parfois même de fécondité... il est même vénéré ou élevé au rang de divinité dans certains cas. D'ailleurs, le caducée médical, emprunté à la mythologie grecque est un excellent exemple de cette autre image du serpent.
Je ne sais moi-même pas où je me situe au niveau de mes croyances, je n’ai pas encore d’avis sur la question car je suis plutôt terre à terre et aime beaucoup la science etc… Mais une grosse part de moi veut croire en quelque chose d’au-dessus de tout. Est-ce que je suis donc sous l’influence de la religion et de ce que je sais de son histoire ? Je sais pas et donc interpréter un de mes rêves avec des serpents est plutôt compliqué si tout dépend effectivement de ses propres « croyances ».
Foenidis a écrit:En général, quand je sors de cet espèce de sommeil hyper profond, je ne me souviens absolument d'aucun rêve.
Si j’ai bien compris ce que j’ai lu y’a quelques années, il existerait plusieurs phases de sommeil et quand on est sommeil profond, on ne se souviens pas de nos rêves car on n’en fais simplement pas, le cerveau étant complètement endormie.
Les rêves arriveraient peu de temps avant le réveil dans une phase ou notre sommeil est léger et ça serait pour ça qu’on arrive à s’en souvenir car on vient juste de les faire.
Foenidis a écrit:Par contre, bizarrement, j'ai toujours réagi aux pleurs de mes enfants la nuit... à peine commençaient-ils à pleurer que j'étais debout (alors que mon mari, qui avait un sommeil affreusement léger, n'avait encore rien entendu).
Je suppose que l'alerte au son de la voix de son bébé est programmé génétiquement quelque part dans le cerveau des mères.
Pareil pour le réveil pour le boulot, quelle que soit l'heure à laquelle je me couche, je suis toujours réveillée un quart d'heure à 10 mn avant ce satané réveil... ça c'est énervant ! ><
Oui c’est marrant comme le cerveau peut rester en alerte alors qu’on peut être un gros dormeur avec un sommeil bien lourd !
Il est vrai que même si je suis très protecteur avec mes enfants, la première personne à les entendre pleurer la nuit ça reste ma femme. L’instinct maternelle est très puissant !
Pour ce qui est de se réveiller 10 minutes avant le réveil, j’ai connu ça ! Surtout durant ma période scolaire et mes premières années dans la vie professionnelle.
Aujourd’hui ça ne m’arrive plus et quand j’y réfléchi vite fait, je m’aperçois que je n’accorde plus autant d’importance au travail, je pense en être beaucoup plus détaché qu’auparavant. C’est peut-être un début de réponse…
Aujourd’hui je suis CDI et je n’attends rien de spécial de mes supérieurs car vu l’ambiance et la mentalité du secteur dans lequel je bosse… Bah y’a rien à espérer.
J’ai attendu des années avant d’avoir un emploi bien payé et qui me plaise et le fait d’avoir ce sentiment d’accomplissement ajouté au fait que je n’attende rien de mes supérieurs m’a fait évoluer dans une mentalité où je me détache du monde du travail. J’en reste pas moins professionnel et assidu mais je n’ai plus le même regard qu’avant. Si je suis malade, je me prends pas la tête à savoir ce que vont en penser les chefs, si je suis en retard bah je m’excuserai car ça arrive et tant pis si ça ne plait pas… Je vais au taf pour faire mes heures et puis je rentre retrouver les miens, c’est ça qui compte !
Et donc depuis que je suis dans ce mode de pensé, bah je ne suis plus réveillé quelques minutes avant le minuteur lol
Puis ma vie a fait un bond considérable en un peu moins de 2 ans (CDI, arrivée des enfants, quelques soucis de santé, d'autres d'ordre familialle etc...). J'ai évolué et ma vision des choses avec. C'est peut-être (sûrement même) lié.
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Bon, je m’étale et m’éloigne du sujet là, je réponds donc à tout ce qui a été dit plus haut :
San Goten,tu as touché un point sensible en parlant de paralysie du sommeil car j’y ai été très sujet à une mauvaise période de ma vie (mauvais boulot, mauvais revenu, mauvais entourage, énorme tension avec mon ancien meilleur pote… Je vais pas rentrer dans les détails mais je ne me sentais pas bien quoi).
Lorsque je fais de la paralysie du sommeil (ça m’arrive encore, même si c’est beaucoup plus rare qu’il y a 4-5 ans), je me réveille dans mon lit et je me rend compte immédiatement que je suis en train de faire un rêve conscient car je suis entièrement paralysé : impossible de bouger le moindre petit doigt !
--> J’ai en général 3 solutions que j’arrive à mettre en pratique suivant le degré de profondeur de mon sommeil…
1 : je me mets à respirer très fort et très rapidement afin que ma femme à côté de moi me réveille. C’est bizarre hein ?
Lorque j’étais gosse, je me disais que seule la douleur pouvait me réveiller (car j’ai commencé à faire de la paralysie dans mon adolescence). J’essayais alors de me mordre la langue et en général ça marchais (alors qu’en réalité je ne me mordais pas mais ça devais être un déclencheur pour mon cerveau à ce moment là).
Plus tard, cette solution ne marchais plus et j’ai dut trouver un autre stratagème qui fut la respiration haletante, suffisamment bruyante pour réveiller ma femme en sursaut et qu’elle me secoue pour me sortir de là… Car en règle générale, 6 fois sur 10 quand je suis paralysé, un sentiment d’angoisse incontrôlable m’envahit et je me mets à paniquer comme un dingue ! C’est extrêmement désagréable.
Je me souviens même avoir testé une fois de me laisser complètement envahir par cette peur histoire de voir où ça me mènerait et si j’arrivais à la contrôler afin de pouvoir la « battre »… Roh le con et la mauvaise idée que j'ai eu ! Ça a été plus fort que moi et il a fallu que j’attende de me réveiller seul de cette horreur (ma femme n’étant pas là ce soir-là), et ça m'a paru durer une éternité, temps durant lequel j'étais vraiment pas bien.
2 : je prends mon mal en patience car je sais que ma femme n’est pas couchée à côté de moi. Commence alors un travail contre ma peur où j’essaye de me raisonner en me disant que ce n’est rien, que je vais bientôt me réveiller et qu’il ne suffit que d’attendre. Des fois je m’en sors tranquillement, des fois je m’en sors tout transpirant.
3 : je maîtrise totalement ma peur et essaye de transformer cette paralysie en un voyage astral qui m’amène toujours à un rêve éveillé.
Lorsque ça m’arrive, je suis donc allongé sur le dos (toujours pendant mes paralysies) et je m’imagine en train de m’extirper de mon enveloppe charnelle. Ça marche quasiment tout le temps et quand je suis parvenu à me mettre debout, mon premier réflexe est de sauter par la fenêtre en courant alors que celle-ci est fermée. Je fais alors le passe muraille (comme dirait Foenidis) et au lieu de m’écraser un étage plus bas, j’ai une sensation de pesanteur qui me permet de me poser délicatement quelques mètres plus bas et de rebondir une fois touché le sol pour m’envoler à des dizaines de mètres de haut pour ensuite pouvoir m’envoler (c’est toujours le même schéma).
Je considère à ce moment-là que je fais un « voyage astral » mais celui-ci peut se transformer en rêve à tout moment si je décide de prendre une certaine direction (et là vous allez sûrement vous marrer) : trouver une nana pour… Copuler on va dire

L'inconvénient de ce petit "3", c'est qu'à partir du moment où je me rend compte que je parviens à maîtriser mon rêve, et bien j'ai très peu de temps devant moi car je sais que je suis sur le point de me réveiller. Ça ne dure donc jamais longtemps et c'est frustrant.

Bref, à cette période de ma vie où j’avais un certain mal-être, il m’arrivait de faire de la paralysie du sommeil quasiment tous les soirs et même une fois que ma femme m’ai réveillé, je replongeais dedans immédiatement, pouvant ainsi répété ce schéma jusqu’à 10 fois d’affilées ! Jusqu'à ce que je me sente obligé de me lever en pleine nuit pour aller faire un tour dans la cuisine pour manger quelque chose afin de bien réveiller mon esprit et laisser passer ce mauvais passage.
C’est un truc de dingue hein ?!
Y'a pas si longtemps de ça, j'ai commencé à noter tous les rêves que je faisais. Ça travaille la mémoire et aide à mieux s'en souvenir apparemment. Si vous souhaitez vous en souvenir, je vous conseille donc de garder un papier et un crayon à côté de votre lit et d'y noter des mots clés quand vous vous réveillez et que vous avez le souvenir d'un rêve.