Pour combattre le chômage il faut donner de l'emploi et permettre la consommation. Il faut partager le travail et arrêter d'ouvrir grand les frontières.
Cette loi ne créera pas un seul emploi, comme toutes les autres du même tonneau.
Les entreprises ont besoin d'un tout petit peu plus de souplesse, et très souvent leurs salariés le reconnaissent. Un tout petit peu plus de souplesse pour s'adapter à leurs marchés respectifs.
Non. Elles ont besoin qu'on achète leurs produits : ce qui est soit de leur responsabilité et dans ce cas ça ne me concerne pas, soit de la faute d'un climat économique sur lequel on peut effectivement agir. Il y a déjà des tas de contrats précaires, de moyens de licencier... etc. S'adapter aux marchés, lol. De quoi on parle exactement ? Une entreprise doit être suffisamment souple pour pouvoir, à la semaine près, engager exactement le personnel qu'il lui faut ? Mais dans quel but ? Juste pour faire le maximum d'argent ?
J'aimerais bien que tu m'expliques comment on peut être libéral et de gauche, à part en étant pour le mariage homosexuel (lol).
Je n'ai pas dit que ça ne changeait rien, mais pas grand chose.
Même argument. Si ça ne change pas grand chose, alors pourquoi s'arc-bouter ?
On redonne donc à l'employeur la possibilité de négocier l'organisation du travail avec les représentants du personnel. Ni plus, ni moins. Je ne vois rien de scandaleux ici.
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http://www.monde-diplomatique.fr/2016/04/BEROUD/55188Un exemple éloquent à cet égard : celui de l’usine Smart en Moselle.
En septembre 2015, pour faire pression sur les syndicats et obtenir leur signature, la direction a décidé d’organiser un référendum consultatif ; 56 % du personnel en emploi stable s’est prononcé en faveur d’un accord qui prévoyait un retour aux trente-neuf heures payées trente-sept pour sauvegarder les emplois. La Confédération générale du travail (CGT) et la CFDT, qui recueillent à elles deux plus de 50 % des suffrages aux élections professionnelles chez Smart, ont pu s’opposer à l’accord. Ce ne serait plus le cas avec la nouvelle loi.
Dans l’espace social qu’est l’entreprise, la liberté de décider à partir de la diffusion d’une information la plus complète possible et d’un débat contradictoire n’existe pas. Le contrat de travail n’établit pas un rapport d’égalité entre un employeur et un salarié, mais une relation asymétrique, de subordination. L’entreprise est loin de constituer un espace public exempt d’intimidations.
On a vu en Italie comment, en organisant des référendums à répétition qui mettaient en jeu la fermeture des sites, établissement par établissement, les dirigeants de Fiat ont réussi à casser les acquis sociaux, à réduire l’influence des syndicats les plus combatifs et à empêcher tout mouvement de protestation à l’échelle du groupe.