par Lamantin_Furtif le Lun Juin 16, 2014 14:56
viens de le passer aussi, et comme 95% de la population, j'ai choisi le même sujet.
En gros, le type à s'être le plus penché sur a question, c'est Arthur Schopenhauer, qualifié (à tort, selon moi) de pessimiste. Le gars était un fieffé misanthrope, et il s'est contenté de constater que, dans les faits, personne n'était heureux. (heureux au sens fort : sentiment de plénitude totale et durable, sans ressentir le moindre besoin ou frustration). On lui doit donc cette fameuse formule : "La vie est comme un pendule oscillant entre la douleur et l'ennui"
Si il te manque quelque chose, tu souffres, et une fois cette chose obtenue, après une brève joie, vient l'ennui, jusqu'à ce qu'on désire autre chose et rebelote.
Tous les philosophe ne l'ont pas suivi, mais dans les faits, personne n'a été en mesure de le contredire. On voit donc trois camps qui se détachent : les religieux, qui croient que le bonheur est pour un autre monde post-mortem, et là pas de problème; les hédonistes de tous poils qui considèrent que des plaisirs passagers mais réels dans une existence aussi peu inconfortable que possible forment un tout pleinement satisfaisant, pour peu qu'on y parvienne; et les autres, qui généralement abandonnent l'idée de bonheur pour chercher autre chose (puissance chez Nietzsche, par exemple). Et puis il y a Emile Cioran, alias "suicidez-vous tous, ce monde n'en vaut manifestement pas la peine".
Voilà mon petit topo.