par San999 le Lun Sep 03, 2012 15:44
Nous aussi, on avait des classes constantes. On ne changeait qu'à quatre reprises. Désolé, je vais utiliser certains termes Suisses. On change en passant de l'école enfantine (deux ans, pour les tous petits de quatre-cinq ans à cinq-six ans) à l'école primaire (quatre ans, c'est là qu'on commence à apprendre à écrire et les maths). On change encore une fois en passant de la primaire à l'année pré-collégiale (on a alors dix-onze ans, c'est une année qui détermine notre orientation au collège, et qui sépare les bons grains des mauvais, car la Suisse est élitiste, vu qu'au collège, on sépare les classes selon le niveau des élèves, les prégymnasiales, l'école secondaire supérieure et la terminale à options, mais bref je vais pas aller dans les détails). Puis quand on passe de cette année de transition au collège, qui dure quatre ans. Puis une dernière fois en passant au lycée, durant trois ans (et que seuls les prégymnasiaux et les meilleurs de la supérieure peuvent atteindre, les moins bons des supérieurs et la terminale peuvent aussi passer au lycée, mais ils doivent passer un examen, et donc se préparer pour celui-ci; sinon, c'est direct apprentissage).
Cela dit, le système a changé de nombreuses fois depuis que je suis sorti de l'école, donc je sais pas trop si cela continue à être ainsi. Mais c'est vrai que quand j'y pense, le fait que pas tout le monde ne peut (ou ne pouvait?) accéder au lycée, c'est assez dégueulasse. :/ Bon, il y a le système d'apprentissage associé à des écoles professionnelles, mais bon, ça fait quand même des gamins de 14-15 ans qui entrent déjà plus ou moins à demi-pied dans le monde professionnel, quoi... Il me semble que mon frère avait commencé son apprentissage de coiffeur à 16 ans. Après, je sais très bien qu'il y a les petits jobs que prennent les jeunes lycéens et que le temps de travail imposé par un apprentissage ne représente pas beaucoup plus que ce genre de petit job, mais voilà, je le perçois tout de même assez différemment.