Antarka a écrit:Quand aux animaux eux meme secouristes, c est du dressage/conditionnement, avec recompense à la clé, rien à voir.
Il en existe pourtant, et sans aucun dressage.
Le buffle d'Afrique, par exemple. Il est très fréquent que le troupeau entier se ligue pour sauver un de leur congénère, peu importe son âge ou son sexe, des griffes des lions.
Ce sont aussi, à ma connaissance, les seuls herbivores à réellement chasser au sens propre du terme les prédateurs pour les tuer sans que ces derniers ne soient en action d'attaque. ce sont de véritables killers de lionceaux.
L'antiquité raconte plusieurs histoires de dauphins sauvages ayant sauvé des hommes de la noyade le monde moderne fourmille d'histoires de personnes, et même de chiens, sauvés des requins par des dauphins non domestiqués.
Dans un autre registre, mais troublant tout de même quant au rapport des animaux avec la mort alors que beaucoup prétendent qu'ils n'ont aucune conscience, les éléphants d'Afrique enfouissent partiellement leurs morts et/ou les recouvrent d'herbes et de branchages avant de rester pour ce qui ressemble à une veillée funèbre et quand ils passent près des ossements d'un autre éléphant, même inconnu, ils passent de longues minutes à caresser les os et les défenses de la trompe et des pieds avec une infinie délicatesse.
Les chercheurs ont aussi reconnu des signes, voire des rituels, prouvant l'empathie des grands singes, des hippopotames ou des cétacés confrontés au décès d'un des leurs.
On en sait aussi encore très peu sur les comportements sociaux des cétacés hormis le fait qu'il s'agit assurément de rapports très développés... les chercheurs qui étudient les vocalises des dauphins ont découvert très récemment des séquences sonores qui prouveraient que ces animaux se nomment entre eux au sein d'un même clan. Ils ont aussi découvert que les hardes d'orques ont chacune un langage qui leur est propre, une langue spécifique qui fait qu'une orque extérieure à un groupe est aussi incapable de comprendre ce que disent ses membres que nous face à un étranger qui parle une langue dont on ne sait rien.
L'homme n'est pas la seule espèce à sortir du basique baise-bouffe-survie.
Niicfromlozane a écrit:Historiquement, les bonnes sœurs soignaient sans contrepartie.
Une place à la droite du seigneur pour l'éternité, ça se mérite.

Surtout pour une femme, un prélat, ça peut rester aussi oisif que ça veut, mais une femme, ça se met au boulot, non mais !
