[Topic Unique] Bla Bla Bla... ( Mon topic préféré ! )

[Tenshirock]

comme la fin de cette vidéo?
http://www.lunionsacre.net/viewtopic.php?f=35&t=4553&p=178552#p178552

[FilouZilla]

De quelle vidéo parles-tu Tenshirock? Y en a plein sur la page de ton lien...

[Tenshirock]

celle là! The Creepypasta Series - Voicemail

[FilouZilla]

Ah d'accord, c'est à cause du bug; je me suis retrouvé sur la page 51 du topic en suivant le lien

[Foenidis]

INVICTUS - Poème de William Ernest Henley

Dans les ténèbres qui m’enserrent,
Noires comme un puits où l’on se noie,
Je rends grâce aux dieux quels qu’ils soient,
Pour mon âme invincible et fière,

Dans de cruelles circonstances,
Je n’ai ni gémi ni pleuré,
Meurtri par cette existence,
Je suis debout bien que blessé,

En ce lieu de colère et de pleurs,
Se profile l’ombre de la mort,
Et je ne sais ce que me réserve le sort,
Mais je suis et je resterai sans peur,

Aussi étroit soit le chemin,
Nombreux les châtiments infâmes,
Je suis le maître de mon destin,
Je suis le capitaine de mon âme.

[FilouZilla]

Magnifique poème Foenidis ^^

[Foenidis]

Il est pourtant très connu.

[Tenshirock]

Je ne le connaissais pas, tu nous a fait découvrir quelque chose!

[Teen_Gohan_757]

Très joli et tellement vrai

Merci Foenidis

[Antarka]

Moui. Connu en effet. Un peu trop bisounours pour moi mais comme tout les poemes ça dépend de l'état d'esprit sur le moment.

[Foenidis]

Bisounours.
Sais-tu que William Ernest Henley a écrit ce poème sur son lit d'hôpital alors qu'il souffrait le martyr après l'amputation d'une jambe (1875) et que, la douloureuse tuberculose osseuse qui le ravageait ne l'ayant pas épargné, les médecins lui avaient annoncé vouloir lui couper l'autre jambe ?
Il refusa... et parvint à se battre encore une trentaine d'années contre cette maladie mortelle.

[Antarka]

Non j'ignorais.

Mais je veux dire, le coup du "mental plus fort que le corps" est très vrai, très souvent. Mais l'inverse aussi de temps en temps. Tant qu'on a pas la maturité d'esprit pour réellement appréhender ce genre de difficultés, tout ça, ca reste des mots. En caricaturant, on pourrait presque mettre ça en parrallèle avec un esprit Shonen "non mes amis comptent sur moi je vais me relever même si tout les os de mon corps sont brisés alleeeeeez".

D'ou le coté bisounours. Les gens n'ont pas tous la même résistance à la douleur mentale, et si "se battre" est souvent une très bonne chose (dans mon cas, je ne crois pas aux miracles à la Lourde, je ne crois même pas en dieu, mais je crois aux miracles de la foi, la simple foi, le pouvoir de l'esprit sur le corps), pas pour ça que ça apportera un vrai reconfort dans certaines circonstances, sauf à moyen et long terme.

Encore une fois, ça dépend des gens.

En tout cas mon précédent message était trop rapidement posté. J'aurais du nuancé tout ça.

Le "je suis maître de mon destin", j'ai prit trop de tuiles dans la tronche pour y croire, et j'ai vu trop de gens détruits par des aléas imprevisibles pour penser y croire un jour. Le fait est que la vie est parfois une grosse garce, qu'on peut essayer de lutter contre ça, ou de s'y résigner, mais qu'on reste bien soumis face à ça je trouve en général.

[Nimitz]

très beau poème
je n'en connaissais que certains vers.désormais je le connais en entier et le titre également ainsi que l'auteur

Merci Foenidis

[Foenidis]

Le "je suis maître de mon destin", j'ai prit trop de tuiles dans la tronche pour y croire, et j'ai vu trop de gens détruits par des aléas imprevisibles pour penser y croire un jour. Le fait est que la vie est parfois une grosse garce, qu'on peut essayer de lutter contre ça, ou de s'y résigner, mais qu'on reste bien soumis face à ça je trouve en général.

Ce vers est à prendre à plusieurs degrés.
Pour l'auteur, il est sûr qu'il a pris le droit de préférer mourir dans la dignité avec sa jambe contre l'avis des médecins plutôt que vivre peut-être un peu plus mais dans les affres de terribles souffrances.
La suite lui donnera raison, puisqu'il survivra près de trente ans finalement.

Ce vers peut donc déjà dire que notre vie nous appartient en propre, que ce n'est pas à autrui (les médecins par exemple) de décider de son devenir à notre place... qu'on ne doit pas laisser à d'autres de décider pour nous.

Dans un degré différent, j'y vois aussi une métaphore sur la façon d'affronter les tempêtes de la vie.
Je ne pense pas que l'auteur ait voulu dire qu'on puisse les éviter : il n'a pu éviter une terrible maladie qui a dû atrocement le faire souffrir depuis l'âge de ses 12 ans, ni de perdre une de ses jambes.
Mais on peut choisir de les affronter avec dignité, "debout bien que blessé", se montrer "capitaine de sa vie" et tenir la barre contre vents et marées. Lutter et ne pas se laisser balloter comme un vulgaire paquet. Celui qui se bat pour ne pas tomber, même s'il ne peut éviter une partie de la chute, aura toutes les chances de tomber moins bas, mais surtout, se donnera les chances de remonter.

[RMR]

Mais on peut choisir de les affronter avec dignité, "debout bien que blessé", se montrer "capitaine de sa vie" et tenir la barre contre vents et marées. Lutter et ne pas se laisser balloter comme un vulgaire paquet. Celui qui se bat pour ne pas tomber, même s'il ne peut éviter une partie de la chute, aura toutes les chances de tomber moins bas, mais surtout, se donnera les chances de remonter.

J'ai eu exactement la même lecture de ces quelques vers. Mais, apparemment, certains estiment que l'auteur utilise un "je" pour dire un "on" lorsqu'il dit "Je suis le maître de mon destin, Je suis le capitaine de mon âme" et qu'il veut dire par là que tout le monde est le maître de son destin, qu'il lutte ou pas. Mais bon, dans ce cas, voilà l'absence de rapport avec tout le début du poème qui parle d'outrepasser les difficultés, quoi.