BejitaSan a écrit:
Le meilleur exemple pour moi est le fait que j'ai eu deux stages pro coup sur coup, le premier était régné par les hommes, le second par les femmes, là j'ai eu la confirmation de ce que je pensais déjà. Le premier j'en garde un excellent souvenir, le second j'avais hâte qu'il se termine.
Ca m'a fait pareil en formation infirmier, mais j'avais un encadrant pour 20 encadrantes, et quand une nana a décidé dès le début du stage qu'elle t'aimait pas (elle voulait pas de stagiaire dès le départ), c'est chaud à rattrapper. Un autre truc que j'ai remarqué, c'est que les anciennes sont moins enclines à se remettre en question que les anciens. Je veux dire... il est normal (mais dommage quand même) qu'après des années voire decennies de pratiques professionnelles, tu bosses pas mal par automatisme, et que tes pratiques (a force de devier d'un poil de cul de tps en tps) sont pu optimales (voire carrement obsolètes dans le soin). En gros tu te reposes sur tes acquis, t'es moins attentif et tu bosses moin bien sans forcement t'en rendre énormement compte (ou alors tu te dis que l'effort que tu fournis deja est bien assez pour ton entreprise).
Globalement quand j'étais encadré par un infirmier et que j'avais pas appris la même technique que lui 10 ans avant, bah on se montrait les notres (sans sous entendu), on comparait, on deduisait le bon sens derrière les deux pratiques et voila. Avec une infirmierE, nan, fallait que j'efface de ma tête tout les cours que j'avais eu ce sujet, pq c'est de la merde, et que je fasse comme elle, du premier coup stp (la je généralise, mais c'était très fréquent). J'sais pas, quand j'étais gamin je pensais que la fierté mal placée c'était plutôt un trait de caractère masculin mais pas du tout en fait, vu que simplement se faire instruire par quelqu'un d'inferieur socialement à soit (un stagiaire) ça passe absolument pas pour une tutrice, beaucoup mieux pour un tuteur.
Je me relis et je me trouve vraiment méchant tout en etant sincère avec ce que je pense. J'ai trop envie qu'on aille dans mon sens pour pas me sentir trop connard
Pour casser un autre cliché, dans le soin hors medecin (les aides soignants, AMP et infirmiers quoi), les hommes sont bcp plus chaleureux avec les patients que les femmes, qui ont l'air souvent blasées après quelques années de pratiques. Mais la, c'est ptetre parce qu'on est très minoritaires et qu'on veut se distinguer.
M'enfin ça va assez bien avec les gens mariés et avec enfants autour de moi, ou le rôle du "méchant" est toujours tenu par la maman (c'est elle qui sanctionne, qui lève la voix, et qui met des claques parfois).
BejitaSan a écrit:Pourtant dans la vie sociale j'apprécie la compagnie de la gente féminine, et je m'entend très bien avec mes amies filles. Mais dans le milieu pro, j'ai appris à mettre des barrières et à garder des distances, et je m'en plains pas

Totalement idem. A cela, je rajouterais que depuis que je suis pu stagiaire, j'ai appris à les recadrer, en tout cas affirmer que" faire de la merde ou la gueule aux résidents quand on bosse avec moi, ça expose à un coup de pied au cul, quand bien même je tétais encore ma mère quand t'as eu ton diplome, morue va".
C'est un θ, il croyait qu'il était τ, mais en fait il est θ.