Mais... Absolument pas une seule seconde. Quand on parle de migrants, on parle aussi des migrantes, et les prises en charge en la matière sont souvent specifiques à l' individu, pas à leur sexe. (On prend en charge un être humain, pas un homme ou une femme).
Non parce qu'on met en place des politiques publiques. Or les politiques publiques sous-estiment évidemment les besoins des migrants, mais encore plus des migrantes. C'est un problème classique que l'invisibilisation des femmes, que l'on prend pour des hommes comme les autres. Evidemment, ce n'est pas parce qu'on va écrire "migrant.e.s" qu'on prendra forcément mieux en compte les besoins des femmes migrantes. Mais au moins, on s'en rappellera plus facilement.
Je te laisse tes propos sur l'inutilité. Si ça ne t'intéresse pas, tu écris pas comme ça et puis voilà.
Et c est bien une question de petites humeurs chafouines, what else ?
Bah tu relis les posts d'avant ou j'explique l'intérêt. Tu peux ne pas être convaincu, mais tu ne peux pas dire que c'est une question d'humeur.
Sinon pour mon "ce n' est pas le cas", je parlais de tes propos traitant de l impossibilité de se représenter un docteur comme femme. J ai trouvé cette phrase... Foenedisesque. Le genre de trucs qui me fait regarder autour de moi si je suis sur la même planete que vous.
Bon, je réexplique le statut de l'exemple : la plupart des gen.te.s ne trouvent pas la réponse à la plaisanterie. Si ielles sont incapables dans une blague de comprendre qu'en fait le docteur est une femme, c'est bien que la manière dont on écrit (ou parle) à une influence dans la manière dont on se représente la réalité. La question est : est-ce que cette influence est grande ? J'ai personnellement tendance à considérer que oui. Ceci étant, évidemment qu'écrire : "mesdames et messieurs", "chanteurs, chanteuses" c'est-à-dire redoubler l'accord à chaque pluriel est possible. Et d'ailleurs c'est de l'écriture inclusive. Ces règles d'accord simplifient la vie et dès que le texte est un peu long ça ne se voit presque pas. La preuve, je n'ai sacrifié que deux fois dans ce paragraphe à cette horrriiiiiiiiible écriture illisible oooooh mon dieu je souffre à mon Molière.
La véritable égalité des sexes, ce sera le jour où on s'en foutra que l'on remarque que l'on est homme ou femme.
oui
Cette écriture inclusive est tout sauf égalitaire, puisque au contraire, elle souligne une différence entre les personnes.
Parce qu'elles sont réelles.
Et après, quoi ? Une écriture pour marquer la couleur de peau ? L'âge ? Le statut social ?
Non. Ces éléments ne sont pas marqués dans les fluxions, en Français.
L'exemple "Je suis venux" est particulièrement stupide. Si "je" ne sait pas quel est son sexe, "je" devrait songer à consulter.
Donc c'est complètement contradictoire avec ce que tu dis au-dessus. Quand quelqu'un invente des moyens pour éviter d'avoir à se référer à son genre (et pas son sexe, pour le coup, même si ça ouvre d'autres débats) tu pousses des cris d'orfraie.
Et si le besoin s'en fait sentir, on précise.
Tout à fait.
Pour le statut de l'exemple, tu n'as toujours pas compris. Donc je réexplique : c'est un exemple. Premièrement. Deuxièmement, l'exemple ne sert pas à dire "regarder on peut exprimer qu'il existe des hommes et des femmes en Français" (c'est une évidence) mais à dire "quand on ne le fait pas, voyez ce qui peut arriver" (oui, d'accord, ce n'est qu'une blague : je n'ai jamais prétendu autre chose). Ensuite, comme le Français, du fait du fort marquage du genre (contrairement à l'anglo-saxon, ou d'autres langues), et de la règle du masculin neutre a tendance à rendre invisible le fait qu'il y a des femmes dans un groupe, le marquer à l'oral permet de ne pas l'oublier.