> Antarka
J'ai répété que j'estimais avoir dit tout ce que j'avais à dire sur le sujet.
Je vais néanmoins répondre à ta question concernant mon opinion sur le programme de Mélenchon :
J'estime qu'il ne prend pas assez en compte la réalité économique, et surtout, qu'il occulte totalement le rôle primordial des entreprises dans la bonne marche économique d'un pays.
Ce n'est pas en les désignant comme bêtes à chagrin ennemies de l'ouvrier que l'on risque de sortir du marasme.
Penser que les petites et moyennes entreprise vont pouvoir augmenter leurs charges salariales de près 20 % tout en perdant encore sur la productivité avec une baisse du temps de travail sans que cela en coule une bonne partie tient vraiment de la jobarderie.
Quant à la production française en général, elle souffre déjà du coût fort élevé du travail, charger encore la mule va vraiment transformer le "consommer français" en consommation de luxe. Acheter français va devenir un acte citoyen... pour ceux qui en ont les moyens.
Parce que ouais, certaines multinationales pourraient peut-être encaisser le surcoût - mais c'est sans compter que multinationales, justement, elles iront produire ailleurs - et puis non, le tissu économique français n'est pas constitué que d'ogres pourris jusqu'à l'os, et non, toutes les entreprises ne vivent pas grassement sur le dos du pauvre ouvrier exploité jusqu'à la moelle. Certains patrons se battent à la fois pour l'emploi et leurs salariés, si si... ça existe !
Vu le coût du travail, produire en France tient déjà quelque part de l'acte citoyen.
Dans ce programme, je vois aussi bien trop de dépenses supplémentaires, et aucune solution pour une meilleure gestion de l'argent public.
Se dire "c'est pas grave, on va augmenter les taxes" est à peu près aussi pertinent que le mec qui empile crédit sur crédit pour couvrir des mensualités qui dépassent ses moyens.
Je le répète donc : tuer la poule au oeufs d'or n'est jamais une bonne option.
(bon, j'ai des tonnes de retard en écriture qui m'attendent, moi... la réduction du temps de travail, c'est pas pour les auteurs ! Troulala pouet pouet).