Vos rêves et leurs significations.

[Foenidis]

Peut-être que c'est l'image mentale que tu t'es fait de la chose quand tu étais enfant, et que ça t'es resté ?

Te plains pas, ça aurait pu être une limace, hein ! Parce que pour beaucoup de gosses, l'idée du baiser sur la bouche est rebutante...

[omurah]

Tu m'obliges du coup à révéler que j'étais déjà irrécupérable à l'âge du biberon

[Tiguor]

Bon je pensais avoir fait le tour des rêves chelous mais alors là celui là est balèze dans le genre WTF.

Je me souviens pas précisément comment le rêve commence, j'ai mal dormi et me suis réveillé plusieurs fois.
Toujours est-il que je me souviens très bien avoir rêve étudier les hommes préhistoriques.
J'entendais une voix me parler, comme si on me lisait un article d'un magazine scientifique. Sauf que c'était ma propre voix, j'ai pas la certitude mais je suis presque sûr. Alors que je ne parlais pas.
Je voyais des images d'ossements, de crânes, de fossiles, bref des photos, exactement comme dans la presse spécialisée en la matière.
La voix m'expliquait ce que représentait les images.
Jusque là ça va, jusqu'au moment ou j'ai vu des crânes déformés, qui n'avaient rien d'humain. Leur formé était simiesque, mais la mâchoire inférieure était tordu, tellement qu'on aurait dit des entonnoirs. Les dents était plus ou moins humaines, saillantes, avec deux crocs qui partaient vers le bas.
Là, la voix me disait qu'elle ne savait pas ce que c'était. Qu'elle supposait que c'était des démons. Puis, semblant se dissocier en deux, la voix, qui alors changea, contredisait les premières paroles en disant que c'était des crânes de singes déformés par les hommes de l'époque.
Mais l'autre, la première, répliqua : "Non, ce sont bien des restes de démons. Demandons-lui. LUI, il sait", en parlant de moi.
Puis je me suis réveillé, pas très serein...
Méga méga chelou celui-là.

[Jak-Ich'an]

Et du coup, c'est quoi ton avis ? Démon ou singe déformé ? ^^

[Tiguor]

Ça ressemblai tellement à rien de connu que je dirais démon x)

[Foenidis]

Tiguor, qui ne regardera plus jamais un singe l'esprit tranquille...

[Regulator]

Il m'est arrivé une anecdote pas piqué des hannetons.

J'ai rêvé que j'étais un Seigneur de la Jungle de type Tarzan mâtiné de Conan le Barbare.
Je menais une immense armée de gorilles vers la victoire.
La bataille est ultra-violente et seul coule le sang de mes ennemis, ici des braconniers et des esclavagistes d'une grande cruauté.
J'en profite pour libérer les esclaves et les animaux prisonniers.

Je hurle vers le ciel en trouvant des victimes pour qui c'est trop tard.


Jusque là, ça va.

Je me réveille mais dans ma caboche, j'en suis encore à mon rêve.
Du coup, je ne reconnais pas la pièce (ma chambre)et je commence à me poser des questions.

Petit à petit, je retrouve mes esprits sauf que, du coup, j'ai l'impression d'être possédé par un esprit étranger (en fait ma vraie personnalité qui revient avec mes souvenirs).

Très étrange...

[Foenidis]

Ah oui, moi aussi je me suis retrouvée perdue en me réveillant après une sieste sur le canapé. Je suis restée un moment assise à regarder mon salon avec un air sans nul doute très bête... à me demander où j'étais. Ça fait un drôle d'effet de ne pas reconnaître sa propre maison. ^^°
Je n'ai par contre, hélas, aucun souvenir du rêve qui a dû précédé.

Je me souviens en revanche de celui de cette nuit, enfin, de morceaux de celui de cette nuit, comme d'habitude.

Je suis dans une espèce de grande salle, un bâtiment de pierre, avec d'autres personnes, et je suis enchaînée à un énorme pilier de pierre. Je m'empare d'une sorte de sabre (me souviens plus comment) et - au lieu de frapper la chaîne comme le voudrait la logique), je frappe le pilier de toutes mes forces... sauf que je n'ai aucune force justement. Rien... à plat... à peine de quoi soulever mollement le sabre.
(coupure dans mes souvenirs)
Je suis toujours au même endroit, je ne suis plus enchaînée... des femmes sont attablées à une extrémité de la pièce, l'une d'elles arrive avec une bouilloire en disant que l'eau n'est pas assez chaude. Mais en fait, l'eau est beaucoup trop chaude, elle s'échappe du récipient et ébouillante une jeune fille. Une femme se dépêche de l'emmener en disant qu'elle espère que la Soupline (oui, je sais, mais bon, c'est un rêve) sera assez concentrée. Dans mon rêve, j'ai de la peine pour la jeune fille, je sais qu'il aurait fallu vite la déshabiller et surtout, je doute de l'efficacité de la Soupline sur les brûlures.
Je me détourne de la scène pour me pencher à une fenêtre, il y a deux ou trois étages. Je me dis que si je sautais, je serais libre... oui libre, mais morte. Je ne trouve pas l'idée si bonne que ça. En contrebas, je vois un jeune homme en costume qui cherche quelque chose dans un petit bassin carré au milieu de la cour en contrebas. Au loin, un groupe s'éloigne, une petite fille de ce groupe a perdu quelque chose, et il le cherche dans le bassin. D'où je suis, je le vois mettre la tête sous l'eau et je peux apercevoir la silhouette de nombreux poissons qui évoluent tout autour de lui.
Quelqu'un à côté de moi me dit que j'ai besoin de lunettes.
Je regarde mieux, ce ne sont pas des poissons, mais des chats. La surface de l'eau est devenu un grillage qui les tient enfermés. Je me dis que ce sont des chats pour l'adoption, et je plains ces pauvres bêtes enfermées en bien trop grand nombre dans un si petit espace. Tout à coup, il y a un enfant dans un des coins du bassin-cage, et les matous l'encerclent en ayant l'air de vouloir l'attaquer... je m'inquiète mais d'oû je suis, je ne peux rien faire. Puis je remarque que l'enfant a laissé sa peluche-doudou tomber. Il commence à se baisser, je crains que les chats n'en profitent pour lui sauter à la figure... mais non... ce sont tout à coup devenus de mignonnes petites boules de poil.
(trou dans mes souvenirs)
Je suis dans la peau d'un homme, années 30 ou 50, je ne sais pas trop. Je fuis, je cherche un refuge dans la ville. À un angle, je remarque le dernier étage d'un immeuble, des étoffes déchirées flottent au travers des volets fermés... je me dis que l'appartement est vide et que ça ferait une bonne planque. Je contourne le bâtiment, pas de chance ! L'appartement est à vendre et il y a du monde qui est justement là pour le visiter. Je me mêle quand même à la foule... une jeune femme fait la visite... l'endroit est en décrépitude mais on devine qu'il fut fastueux, la hauteur sous plafond est immense, les pièces spacieuses, il y a des moulures colorées un peu partout... la guide parle d'une certaine Betty, j'ai l'air de savoir de qui il s'agit (N.B : je ne connais aucune Betty dans ma vie IRL). Elle dit qu'il y a eu un escalier pour monter sur la terrasse qui avait la particularité d'avoir une piscine (incroyable pour l'époque).
Je ne sais pas comment, je me retrouve sur la terrasse abandonnée, bizarrement, elle est recouverte d'herbes folles, et la piscine est devenue une espèce de mare. Je me dis que les pêcheurs du coin doivent être heureux de venir là. Quand je me retourne, il y a une épave de voiture abandonnée (oui, je sais, on est sur un toit...)
avec une sorte de vielle carpette qui cache le pare-brise. Quand je m'approche, je réalise que la carpette cache deux cadavres, deux hommes, genre gangsters de ces années là. Je ne semble pas les connaître
(Fin des souvenirs).

[Lenidem]

J'ai fait un rêve vachement trash dans la nuit de lundi à mardi.

C'était dans un monde post-apocalyptique, où le danger avait été maîtrisé : genre, il y a avait encore des zombies un peu dispersés, mais ça allait, l'humanité s'était plus ou moins organisée en petits villages/refuges, le danger était sous contrôle. Ce décor est inspiré de Walking Dead, évidemment (que je ne regarde pas et que j'ai cessé de lire, mais dont j'entends parler assez souvent) et d'une BD dont j'ai oublié le titre, que je vais offrir à mon filleul pour Noël. Mon meilleur pote et moi discutions à deux, on plaisantait, riait, l'ambiance était très détendue, et une fête commence au sommet d'un bâtiment, avec de l'alcool, du tabac, et des filles très légèrement vêtues (bon, des stripteaseuses). C'est une ambiance type prohibition : on s'encanaille gentiment pour le plaisir. Je suis un peu à l'écart, mais très détendu, j'observe tout avec le sourire et un certain détachement. Puis un car de flics débarque. Il se gare devant le bâtiment, suivi d'un second, et peut-être d'autres encore. Lourdement équipés, tenues anti-émeute, armes automatiques (ou semi-auto, je ne connais pas vraiment la différence). Je ne m'inquiète pas : on sait que théoriquement on a enfreint la loi, mais ce n'est qu'un secret de polichinelle et concrètement, les forces de l'ordre ferment les yeux sur ce genre d'événement. Apparemment ils ont décidé d'être plus sévères cette fois-ci, mais comme je suis pauvre, je n'ai rien bu, rien fumé, je n'ai donc rien à me reprocher et on ne peut pas m'inculper. La soirée est donc gâchée puisque la fête s'arrête là, mais bon, tant pis. (L'idée de ma pauvreté qui est une sorte d'atout vient d'une plaisanterie que j'ai eue avec l'ami en question le soir avant le rêve : on se disait qu'on a tellement l'habitude de vivre avec un petit budget que si un jour on finit par gagner 2000€ par mois, on aura l'impression d'être les rois du monde.)
Et là, quelqu'un (une voix de femme je crois) hurle : "Ils tirent dans le tas !" On entend les coups de feu. Mouvement de panique. Tout le monde se rue vers les sorties, mais elles sont bloquées et tout ceux qui tentent de passer par là se font faucher. Je comprends ou devine qu'il s'agit d'une sorte de coup d'état, que les forces armées ont décidé de prendre le pouvoir en semant la terreur. Les flics montent étage par étage en nettoyant tout, un véritable escadron de la mort. En suivant une partie de la foule, je me retrouve sur les toits, sachant qu'il y a des issues de secours par là. Sur le chemin, une autre voix crie "Ils tirent sur tout ce qui bouge !" J'envisage vaguement de m'emparer des affaires d'un policier (dont les visages sont dissimulés sous des espèces de casques, là) afin de me faire passer pour l'un d'eux, mais je laisse tomber l'idée, irréalisable. D'en haut, je vois le sol, où le massacre continue, et je pense distinctement : "C'est horrible, parce que ce sont des humains qui font ça à d'autres humains" : une phrase dérivée d'une discussion avec ma tante, quand elle m'a expliqué que son fils - mon filleul donc - apprécie Walking Dead et d'autres films d'horreur pour leur côté surnaturel : si le mal est représenté par des monstres, ça passe, mais quand des humains sont cruels, ça ne lui plaît pas du tout (après il me semble que dans WD il y a des humains vivants qui sont de vrais monstres, mais soit). Bref. Il y a des espèces de ponts qui relient le sommet du petit building à une sorte de colline où commence la forêt, mais je m'aperçois que les policiers sont déjà là aussi : cet assaut avait donc vraiment été planifié et réfléchi pour ne laisser aucun survivant. Ça ne sert à rien de filer dans cette direction. "Réfléchis, je me dis, soit plus malin que les autres ou tu n'as aucune chance". Plutôt que de fuir, je décide alors de me cacher, peut-être dans une bouche d'aération (que j'ai vue dans un comic de Spider-Man quelques jours plus tôt), et au pire de faire le mort : il y a tant de cadavres que je devrais passer inaperçu, et c'est de loin ma meilleure chance.

Ici je me réveille en sursaut, le cœur battant la chamade, et il me faut un temps qui me semble très long avant de commencer à me calmer. Ma première pensée : "Mon Surmoi est venu donner une leçon à mon Ça." Peut-être que mes cours de psycho m'obnubilent légèrement... Toujours est-il que ce n'est pas si absurde : le policier est le figure de l'ordre par excellence, et je n'ai absolument aucun problème avec les flics (contrairement à certains potes militants qui les appellent les robocops) ; et la fête, licencieuse qui plus est, est le moment et le lieu où on laisse libre court aux pulsions. À un autre niveau, ce rêve est clairement dérivé des attentats de Paris, dont le souvenir a été réactivé, peu avant que j'aille me coucher, par ce qui s'est passé à Berlin. Je suis presque sûr d'avoir entendu mot pour mot les phrases criées par des inconnus dans les interviewes qui ont suivi les événements du Bataclan. En tout cas, je sais que l'idée de faire le mort m'est venue de là. Et en me réveillant, je me disais que ça n'allait pas marcher, parce que dans ma situation, l'ennemi était en train de conquérir le terrain : je pourrais peut-être les leurrer quelques heures, mais il n'y aurait pas de retour à la normale, ça n'allait pas être un événement isolé, l'ordre du monde ne serait plus pareil et ils auront tout le temps d'examiner chaque corps un par un pour lui loger une balle dans la tête si tel est leur projet : personne ne pourrait les en empêcher.

La nuit précédente, j'avais rêvé que je conduisais un kart dans ma ville, un kart sur rails, et dans un tournant je me rends compte que je suis en fait sur les rails d'un tram qui me fonce dessus. Il n'est qu'à quelques mètres de moi, et je me dis : "C'est foutu. Je vais mourir, et ça va être très douloureux." Je suis tétanisé pendant une ou deux secondes. Puis une voix, celle de mon prof de karaté, me crie : "Réagis ! Tente quelque chose !!" Je sors de ma stupeur et me jette sur le côté, tout en sachant que ça ne servira probablement à rien. Mon kart se fait broyer, et je sens un choc en heurtant le tram, mais aucune douleur. Je me demande si j'ai eu les bons réflexes et si je suis tiré d'affaire, ou si la blessure est tellement grave que la douleur ne se déclenche pas tout de suite et que je vais mourir dans quelques instants. Puis je me réveille.

C'est bizarre. Je ne me souviens pas d'avoir fait des rêves de ce genre, avec une mort violente aussi explicite, et là ça en fait deux en deux nuits. Je crois que l'ordre du monde me préoccupe plus que je ne le pense. On avait eu des attentats à Bruxelles aussi, donc je suis peut-être plus sensible à ce genre de nouvelles, et quand mon ami (encore lui) m'a dit ce qu'il savait pour Berlin, j'ai réagi de la même façon et n'ai pas cherché à me renseigner - au contraire, j'évite les articles sur ces sujets-là (et je ne regarde pas la télé et n'écoute que très peu la radio). De plus, j'ai pas mal d'élèves syriens, dont deux sœurs qui, vendredi, m'ont raconté leur parcours et expliqué que leur maison familiale, à Alep, n'existe plus, "cassée, plus debout". L'une d'elle parlait aussi d'enfants morts, disait dans son français approximatif que "quelqu'un" (mais qui ?) devrait dire stop à la guerre, parce que des enfants morts, ça dépasse tout... Je n'y avais pas repensé depuis. Mais là, en écrivant ces lignes, j'ai les larmes aux yeux et je me dis qu'elle a raison, ce n'est pas juste, ça ne devrait pas arriver.

Allez, merci de m'avoir lu, et bonne soirée à tous !

[ChrisToTheCrix]

Cette nuit j'ai fait un rêve bizarre. Je devenais modérateur ... ça avait l'air tellement vrai ! Même que Many était admin. Rêve prémonitoire ?

[Lalilalo]

Non.

[ChrisToTheCrix]

Un jour il sera admin ! Alors vous comprendrez !

[Davebond 00S]

Many ne sera jamais admin car même s'Il n'est plus là en ce moment, Joka veille quand même au grain...

Notre cher public adoré l’ignore peut-être encore, mais nous savons très bien toi et moi qui de nous deux tire réellement les ficelles dans l’ombre.

Spoiler

Sinon pour ne pas être totalement H.S, j'ai lu ton rêve hier Lenidem et il devait avoir l'air foutrement réel le premier !

[Many]

Moi je rêve tous les jours de vous étouffer sous mon oreiller. Tous autant que vous êtes.
Je pense que ca signifie que vous allez regretter vos paroles un jour.

Et il ne s'agit pas d'un rêve onirique.

Spoiler

[Foenidis]

Je rêve ou ce topic part tout à coup en sucette ? ...