Hum, je crois qu'on est mal barrés si le ciment de la cohésion nationale se trouve dans nos habitudes culinaires...
Vous mélangez beaucoup de choses, Xehanort, mais puisqu'il n'est pas question de faire l'autruche, oui, je pense comme vous qu'il existe un problème d'intégration en France. D'abord, parce que toutes les cultures ne se ressemblent pas (et c'est tant mieux !) : certaines, je le crois, sont malheureusement plus solubles que d'autres dans une société donnée. Ainsi, l'acculturation d'immigrés chinois au Costa Rica sera forcément un peu plus longue en moyenne que celle d'Italiens en France. C'est
normal.
Mais aussi et surtout - et j'en fais le péché originel - parce que dans les années 60, nous avons eu cette idée géniale de rassembler les populations immigrées dans de grands ensembles ghettoisés...
C'était semer les graines du communautarisme.
On les laisse entre eux, à la marge de la société, et on exige une intégration parfaite ? J'appelle ça un vœu pieux...
Malheureusement, les pouvoirs en place n'ont aucun intérêt à bouleverser l'ordre établi, au contraire, en exacerbant les racismes par petites touches, on divise le peuple pour mieux régner.
Ils ont pleinement conscience que si Gilets Jaunes (associés à la France dite de souche) et banlieues (comprendre noirs et arabes) étaient main dans la main - de préférence avec la police, eux ne tiendraient pas une semaine.
Antarka a écrit:Je pense que pour une catégorie de gens, c'pas l'attitude qui dérange. Juste que le français doit être blanc (et catholique), que si t'es pas blanc t'es étranger (sauf si t'es algérien, parce que Algérien = francais) et que tu viens dans le pays pour nous piquer notre taf et niquer nos femmes/filles. Et que c'est votre faute le chômage, le sida, la pollution atmosphérique, mes boutons d'acné, Fukushima, la séparation de la Pangée et la fin du club Dorothée. Et que vous étiez mieux quand vos pays colonies étaient sous notre tutelle. On attend toujours un Merci d'ailleurs.
En gros, des adeptes de la théorie du grand remplacement, qui craignent qu'on les dépossède de leur "
art de vivre à la française". Des conservateurs acharnés/angoissés.