Axaca a écrit:Rammus a écrit:Aussi, je trouve cette réflexion très marrante, parce que ce sont toujours des gens ayant eu accès à un certain niveau d'éducation, donc à une culture réservée aux élites, qui viennent donner des leçons à une population "moins éduquée", "moins chanceuse", moins tout alors qu'ils n'ont pas connu ce qu'ils dénoncent et j'irai même jusqu'à dire que ce sont eux qui bénéficient le plus d'un "héritage coloniale". Qui a bénéficié le plus de l'esclavage et des colonies ? Le peuple ou les élites ? Qui sont les personnes qui ont mis en avant le prêt à pensé antiraciste, le peuple ou les élites ?
Vous parliez plus haut de Peggy Mcintosh, mais qui est-elle ? Une bourgeoise blanche qui a fait sa renommée sur les injustices sociales en donnant pour ennemie, le blanc, masquant au passage la véritable et seule lutte qu'est la lutte des classes et accessoirement, la seule lutte qui remette en cause ses acquis de classe. C'est facile de faire porter le chapeau à toute une population pour ses propres privilèges et accessoirement, ça coute pas cher, mais est-ce que toute la population, incluant majoritairement les travailleurs pauvres ou moyens on bénéficie de ses avantages à elles ? Non ! Pourtant, les fameux antiracistes reprennent cette culture d'élite, ayant bénéficier de tout ce que vous prétendez combattre pour l'imputer à tout un pend de la population qui n'a pas eu accès à l'ensemble de vos privilèges... Ma question pour eux est simple, si le racisme systémique existe, qui en est le bénéficiaire le plus direct, celui qui sort de fac de lettre/socio pour finir prof et qui a eu accès à cette culture d'élite ou le prolo moyen n'est pas mieux lotis qu'un noir musulmans dans sa tour de quartier ?
Axaca a écrit:Donc selon toi, parce que les personnes qui dénoncent le racisme systémique (au passage, elles ne donnent pas de leçon, elles font juste leur travail de sociologues : analyser les phénomènes sociaux) sont issus d'une élite intellectuelle, et donc privilégier, elles ne sont pas aptes à parler de racisme et de discrimination ?
Apte ou pas, il n'y a pas à se poser la question dans un pays où tu es libre de parler, n'essaie pas de détourner mes propos sur la question de la légitimité. Ce que je t'ai dit est un fait. La sociologie sur laquelle repose le racisme systémique provient d'une élite bourgeoise, tu ne peux pas affirmer le contraire et d'ailleurs tu n'as pas l'air d'essayer alors que je n'ai rien dit de plus (ou si, je moque la dissonance des racialistes sur ce sujet). Tout comme tu ne peux pas nier que les privilèges dénoncés par ces fameux sociologues reposes essentiellement sur des privilèges de classe. Par contre ça me fait un peu sourire de te voir défendre la parole d'une intellectuelle privilégiée, toi qui m'as déjà sorti l'argument de la légitimité sur la question du féminisme... La sociologie antiraciste est décidément un logiciel à deux vitesses....
Axaca a écrit:Si on pousse ton raisonnement plus loin, la lutte des classes, ceux qui ont le plus écrit dessus sont des Universitaires, des bourgeois, comme Marx, Engels, Keyns, Bourdieu, les Pinçon-Charlot, tous favorisés. Donc en quoi ton petit laïus sur la lutte des classes est plus recevable ?
Quel raisonnement ? C'est toi qui à avancer l'argument de légitimité et ensuite tu le détruis... Si je ne te connaissais pas je dirais que tu es intellectuellement mal honnête et utilises la méthode de l'homme de paille....
Axaca a écrit:Au delà de ça, en quoi le fait qu'il existe une lutte des classes invalide l'existence des discriminations ? Ça voudrait dire que si les femmes sont infiniment plus sujettes aux agressions sexuelles que les hommes c'est du hasard, absolument pas dû à une culture qui porte la femme au rang d'objet de désir uniquement ? Que si les personnes avec un nom de famille ou un prénom à consonance étrangère ont moins de chance d'obtenir un emploi ou un logement, c'est dû au hasard ? (l'enquête de SOS Racisme sur les agences immobilières qui acceptent d'opérer une sélection raciale :
https://drive.google.com/file/d/1Aqmk7Wp3Ppf6wZUTM-ho9O8Dpwjr00vo/view).
Ne fait pas semblant de mal comprendre mes propos et n'exagèrent pas tes démonstrations, ça me fait encore plus douter de ta honnêteté pour les coups. J'aimerai biens que tu me dises pourquoi justement les personnes à nom ou prénom étrangers ont moins de chances d'obtenir un logement, et ne me dit pas simplement racisme, mais pourquoi il y a ce racisme... Oui Mohamed de Sevran a plus de difficulté que Kevin. Par contre explique-moi pourquoi la discrimination du nom devient positive quand Mohamed a les moyens d'avoir un appartement dans les beaux quartiers... Comme je te l'ai dit, l'image du fouteur de merde dealer de shit est vite remplacé par celui du riche Quatari selon l'endroit où tu as les moyens de te loger et ça, encore une fois, tu ne peux pas aller contre. Mais je suis curieux que tu nous justifies le racisme systémique en profondeur sur cette question du logement, par contre, ma réponse ne va pas te plaire, à moins que tu pousses ton raisonnement suffisamment loin pour démontrer la responsabilité des antiracistes justement que ce soit le PS, les communistes ou SOS racisme....
Axaca a écrit:Enfin, sur ton dernier paragraphe, j'ai rarement lu quelque chose d'aussi creux sur le sujet.
C'est pas gentil d'être méchant, m'enfin bon un classique d'Axaca, on détourne les questions, on avance des exagérations qu'on réfute ensuite, du blabla wikistorique, quelques piques et on se sent pertinent...
Axaca a écrit:Déjà tu considères nation comme un terme bourgeois changeant, et patrie comme un terme fixe et invariable dans le temps. Alors que c'est historiquement plutôt l'inverse.
Notre histoire ne commence pas à la révolution, la notion de la patrie et apparût largement avant celui de la nation, au moins au début de la royauté. Pour ce qui est du concept bourgeois de la nation, rappelle-moi quel autre nom est donné à la révolution ou est apparut ce fameux concept . La révolution bourgeoise ! Ce n'est pas Marx qui me contre dira là-dessus....
Axaca a écrit:Le terme de patrie aujourd'hui il a une définition floue, et très large, qui peut désigner à la fois le lieu de naissance des ancêtres (c'est le sens premier, le pays des pères) mais aussi le pays où l'on vit, y comprit en étant émigré, dès lors ce n'est plus le lieu d'origine mais le lieu d'attache ; mais dans les deux cas, le terme désigne la terre, le territoire, le lieu.
FAUX ! Tu réécris l'histoire, la notion de patrie ne s'est pas redéfinit aujourd'hui ou pendant la révolution... C'était le paragraphe juste en dessous dans Wikipédia... et il va aussi falloir que tu m'expliques en quoi c'est bien différent de ma définition. C'est sur qu'au Moyen Âge la question identitaire était basée sur un contexte avec une immigration de plus de 200 0 00
immigrés par an... généralement les aubains (et non émigré, qui dans le contexte historique dont tu parles fait référence au Français qui s'expatrie après la Révolution) débarquaient rarement de l'étranger pour s'installer dans un village Breton et y apprendre le patois local... et si les cas ont existés ils étaient extrêmement marginaux par rapport à ce que l'on connaît actuellement et en plus ils devaient obligatoirement être validés par le Roi pour devenir sujet et donc faire partie de la patrie. Donc non, la notion que j'ai dite est bel et bien valide. La patrie, c'est l'endroit où tu nés, vis et meurs. Si on veux être tatillon dans le notre contexte actuel on pourrait dire l'endroit ou tu né ou légitimé par une autorité, vis, meurt... Ca change vachement de l'époque...
Axaca a écrit:Le terme nation lui, désigne le regard porté sur lui-même pas un ensemble d'individus et par l'état, on parle rarement de nation seule, mais d'État-nation, de nation culturelle, civique, ethnique, impérialiste... Il change selon le pays, mais pas selon la période, la France par exemple, est une nation dites civique, c'est l'idée qu'un ensemble d'individu souscrive à un contrat social dont le but la formation d'un est État-nation (c'est ce qui justifie l'universalisme français : la nation française ne se définit pas par la culture, la race ou la langue, mais par le fait d'y adhérer, et d'adhérer à la Révolution, puis à la République).
Merci pour cette belle définition, même si je note que la notion de race est présente et que cela me fait tiquer vu tes positions antiracistes. Par contre je t'invite à relire mon propos. J'ai bien dit que le concept de la nation servait le pouvoir politique et que seules les élites pouvaient se permettre de la redéfinir suivant le vent du moment. Ni plus, ni moins. Tu as l'air assez d'accords avec Moax pour les coups, mais tu as tord sur le fait que la définition change. J'en prends pour preuve, ta définition justement qui est tout de même bien différente de ce qu'était le concept de Nation en 1800. Si la nation ne se définit pas par la culture race ou la même la langue, comment expliquer le chantage juif qui faisait des Juifs des apatrides ou des Français s'ils ne se résignaient pas ? Raison pour laquelle on a eu beaucoup de grande personnalité historique avec un nom juif... On est tout de même bien loin du concept qui peut faire d'un petit Kényan un Français légitime sans avoir foutu les pieds chez nous par ce qu'il adhère à l'universalisme français, la révolution et la république...
D'ailleurs, dans ta définition ya un truc qui me chiffon. Les racialistes pros Adama, ils ne sont pas Français dans ce cas, puisque "la nation française ne se définit pas par la culture, la race ou la langue"et qu'ils n'adhèrent pas à la Révolution et à la République....
@Login : Je pense que tu fais une erreur en reconnaissant le racisme systémique. Tu rentres justement dans ce que tu dénonces. Le seul racisme systémique que l'on pourrait prouver est justement la question du racisme anti-blanc, voire asiatique. Mais c'est se mettre sur le même plan, ça rime à rien en fin de compte, même en démontrant par A + B que ce racisme existerait, nous n'aurions en réalité que dégommer la surface du problème. Ça m'interesse pas de pouvoir revendiquer le status de victime de la société, pour moi, ce qui est important est de dénoncer ceux qui profitent de ce conflit. Une victoire sur les racialistes ne fera pas tomber la caste bourgeoise. Que le racialisme s'impose ou meurt ils seront toujours gagnants tant que l'on débat sur les thèmes qu'ils nous imposent...
Je viens de voir la vidéos, ses arguments sont assez connu en effet, même pour le dossier sur Assa, c'était quasiment écrit dans le livre d'Assa Traoré "Lettre à Adama", néanmoins la vidéo est propres et nette. Ca ne m'étonnerait pas que "les fachos d'ultra extrême giga droite" écume les forums en effet. Je me souviens de Zemmour qui a sortie "la France c'est pas McDonald on ne viens pas comme on est", je suis sur de l'avoir déjà sortie sur un forum et je crois que c'était ici ou sur le comptoir politique de HFR, après faut pas sortir de saint cyr pour trouver des punchline pareil, il à surement trouver ça tout seul, mais ça m'a fait drôle.