L'Union Sacrée

Les gars les filles, il est en temps de se sortir les doigts et d'assumer nos grands moments de solitude : nos râteaux. (un ratal, des râteaux)
On en a tous pris, TOUS alors lâchez-vous et soulagez votre âme en peine. N'ayez pas honte (sauf si c'est vraiment c'est mérité), on a tous été ridicules un jour.

Si personne n'ose je donnerai l'exemple.

tkt, je vais écrire le mien, & je le posterais un jour, t'seras le premier averti

J'ai pas d'exemples personnels qui me viennent en tête là, tout de suite, (du moins qui vaille la peine d'être raconté), mais y'en a eu un beau dans ma classe récemment. Trois heures de cours. Au milieu, une pause. Une fille et son amie vont voir la prof au début de la pause pour lui demander des conseils, du coup, elles discutent plusieurs minutes. Puis, la fille va dans le couloir, suivie de son amie. Quelques mètres parcourus, elle se retourne, toute sourire, pour dire à son amie "Ça y'est, maintenant, elle nous aime bien, la prof." Petit bloquage... Elle vient de parler à la prof en question qui sortait elle aussi prendre l'air. La fille a disparue en une seconde, morte de honte.

Ah mais non, c'est pas un ratal ça RMR. Un ratal, par exemple, c'est ça, et c'est du vécu :

Une à deux fois par an, ma famille mangeait avec un ami de mon père et ses deux filles. Jusqu'à 16 ans, j'avais jamais trop fait attention à l'aînée (mon âge) mais ce jour là, je sais pas ce qui s'est passé : bam, grosse claque dans la gueule, y a plus qu'elle. Alors je sais pas ce qui s'est passé, ça me ressemble pas du tout, mais des couilles me sont poussées et j'ai réussi à obtenir un RDV en toute subtilité durant le repas.

On a commencé à se voir une ou deux fois par mois, je la trouvais de plus en plus magnifique et ce petit manège a duré facilement huit mois. Bon je suis un GNALF (Gros Nul Avec Les Filles) donc ça explique que ça ait duré aussi longtemps...
Cela dit j'étais persuadé que c'était in ze pocket, je rendais mes intentions de plus en plus évidentes et on a même finis par dormir ensemble. (pas besoin de préciser que ça a été la pire nuit de ma vie, j'osais rien tenter et l'avenir m'a prouvé que j'ai eu raison au final)

Au bout d'un looooong moment, un soir avant de rentrer chez soi, je me lance hyper maladroitement, à base de : "heu tu vois, c'est difficile à dire, enfin tu vois...". Elle a fini par comprendre pour me dire que c'était non et qu'elle préférait qu'on reste potes.
J'étais tellement persuadé que c'était bon, mes potes aussi, que j'ai mis deux ans à la chasser de mon esprit. J'étais complètement fou de cette fille, et encore aujourd'hui elle reste dans un petit coin de mon esprit. Mais bon maintenant je suis un peu moins nul, je me prend le ratal avant de gâcher plusieurs mois de ma vie.

(voilà, ça c'est un ratal)

Haha t'es un boulet Inikisha!

(je précise, je ne me moquerai pas des autres personnes participant à ce topic, juste Inikisha c'est un cas à part ).

Sinon un râteau marrant que je m'était pris... Dur dur de trouver... Il y en a eu tellement

Là comme ça aucun ne me vient mais promis dès que je m'en remémore un je viens le raconter, je risque de remplir ton talc à moi tout seul

Au pire j'en aurai peut être un ou plusieurs nouveaux à raconter demain

T'es une merde Rusk, tu t'esquives

Ah tiens si il y en a un qui me reviens!

1/
L'été de mes 17 ans, une soirée "camping" organisé à l'arrache.
L'alcool et autres substances coulai à flot, les filles étaient de plus en plus "hot".

J'aborde une fille, on discute aussi bien qu'on peut vu l'état dans lequel on se trouvait, viens le moment de lui faire une soufflette. J'en profite pour l'emballer par la même occasion.

Tout va donc pour le mieux, je l’entraîne vers une tente pour terminer l'histoire et elle me dit "attention mon mec arrive", je lui répond qu'on s'en fout, je me retourne quand même pour voir sa tronche (au cas où il soit costaud, on n'est jamais trop prudent ).

Et là... oh surprise, son mec était mon cousin
Et en plus il est costaud... j'ai jamais couru aussi vite de ma vie

Sinon une autre aussi :

2/
Soirée en boite, une charmante blonde attira mon attention.
Ni une ni deux je vais danser avec elle (et tout son groupe par la même occasion), on se retrouve au bar à boire un verre, on va fumer une clope, on discute...etc
Bref tout va pour le mieux, jusqu'au moment où elle me dit que son pote (gay) m'a repéré et que c'est pour lui qu'elle voulait me parler.
Elle a tenté de me brancher avec son pote tout le reste de la soirée

Ca c'est plus des mésaventures que du ratal à proprement parlé mais bon...


D'ailleurs encore un autre :

3/
Dans un centre commercial pour faire les soldes avec des potes et copines, on fait un tour chez H&M et que voyons nous devant les cabines en plein essayage? Un groupe de demoiselles à l'air fort sympathique.
Avec un pote nous décidons donc d'aller les aborder, et de jouer les conseillers vestimentaires.
Nous nous approchons et commençons notre petit numéro, tout à l'air de se passer nickel là aussi, sauf au moment où elles ont décidés qu'aucun des essayages n'est concluant et nous refile les fringues à aller ranger comme si nous étions des vendeurs du magasin
On avait l'air bien con devant nos potes d'ailleurs xD

Et allé une autre qui rentre plus dans le cadre :

4/
Une fille rencontré à l'anniversaire à un pote, le courant passe bien, on se revoit plusieurs fois. Au 3ème rendez vous on se retrouve au cinéma, au milieu de la séance l'ambiance me semble propice à tenter ma chance, je me tourne vers elle, m'approche pour l'embrasser et là elle m'esquive.
Il n'y a plus eu un seul mot de tout le film et une fois sorti les seuls mots prononcés ont été "bon bah à une prochaine, salut"

1) L'un des plus frustrants que j'ai vécu. Epoque Etudiante Erasmus.
Une fille que j'avais rencontré il y a de cela quelques semaines, et que je voyais régulièrement entre potes.

Un jour, je l'invite à passer la soirée chez moi. On regarde un film et tout. Il est tard, je lui propose de rester dormir là.
Mais qui dit résidence étudiante, dit piaule toute petite, lit tout petit (1 place).

Elle accepte, on se couche.
Je tente ma chance, en commençant par la lui passer la main sur le ventre. Je vous passe les détails.

Et là, elle me sort "je crois pas que ce soit une bonne idée".

Du coup, bah, je dis "ok" et je m'endors dans mon coin.
Le lendemain soir, c'est elle qui me dit de venir chez elle et tout. A mon tour de lui balancer un rateau : je lui dis non. Elle le prend mal, elle dit que j'ai tout gâché (pas à cause de la veille, mais à cause de ma réponse négative). Genre elle a oublié le vent qu'elle m'a mis dans le lit. Et ça tombait mal, j'avais d'autres soucis familiaux qui faisaient que j'étais pas d'humeur à ce genre de connerie.

Il s'est avéré par la suite que c'était une fille TRES compliquée (ouais, une fille quoi...) et que d'autres potes ont eu le même coup que moi à peu de choses près. Bref, elle osait rien faire (mais même pas embrasser un garçon, hein) mais elle voulait quand même sortir avec un mec. Dans ces cas là, je zappe.

2) Sinon, un autre râteau mais qui me fait moins sourire, c'est envers la première fille dont je suis tombé vraiment amoureux. Des mois que je ne pensais qu'à elle, comme obnubilé. Je finis par prendre mon courage à deux mains et je lui annonce mon amour, avec poème et tout, ultra romantique. Elle, elle est gênée et me dit "si j'étais amoureuse de toi, je serais tombée dans tes bras".

Ah... euh.. ouais ? Donc non quoi ?
J'ai par la suite plutôt mal vécu les 6 mois suivants Ce fut mon seul vrai chagrin d'amour. (christophe rippert, tout ça)

Il y a quelques années, j'étais en formation pour 3 mois, et je rencontre une ancienne camarade de classe, qui était dans la même formation que moi.
Hasard du sort, on voulait préparer tout les deux le même concours. 1 mois passe, on délire bien, 2 mois passent on se rapproche vraiment beaucoup. Toujours ensemble. On recherche un stage ensemble, on le trouve ensemble, on le fait ensemble.
Des horaires de folie, 6h 22h (entrecoupées de pauses).
Bref pendant 2 mois on vit ensemble.
Arrive le concours, on passe quasiment tout les soirs chez elles à la faire réviser, pour l'écrit.
Je me lance, "tu sais que tu me plais vraiment beaucoup... Blabla...", elle reste évasive, on en plaisante, mais elle ne donne pas de réponses affirmée. On continue de se voir, mais on parle plus de rien, toujours pour réviser le concours.

Elle passe son écrit, elle le rate, le soir des résultats, elle m'appelle en pleurs, son père "l'a mis minable".
Je lui ramène le lendemain un petit Yoshi, car elle était fan des peluches de Mario. J'arrive à la faire sourire. Petits câlins en tout bien tout honneur, et paroles d'une extrême banalités, mais qui se révèlent efficaces genre "Ca va aller tu verras, blablabla".
Puis après plus de nouvelles, plus de textos, plus de mails, plus de messages Facebook.
Puis un jour j'apprends que par une amie commune, qu'elle a réussi à rentrer dans l'école qu'elle visait, bien qu'elle ait raté son concours, en trouvant un contrat d'apprentissage. Et cela va faire quasiment 2 ans et demi que je n'ai plus de nouvelles.

J'ai appelé ce râteau, "le Râteau silencieux, ascendant j'ai été pris pour un con"
^^'

Sinon j'ai adoré le 1 et le 4 de Rusk ^^

C'est marrant Ini, je n'ai pas besoin de détailler le mien étant donné que j'en ai déjà parlé dans mon topic sur la théorie de l'échelle (qui s'est vite transformée en clichés pourris dont tout le monde se fout :p). 2 pierres d'un coup !

Le lien en question, pour les fainéasses : http://www.lunionsacre.net/viewtopic.php?f=35&t=6034

Pour ma part je n'ai pas de râteaux personnels à raconter vu que je n'ouvre jamais les hostilités.

Je les ferme par contre très bien.

Jeune, j'avais déjà une forte personnalité, j'intimidais donc les garçons, même s'ils louchaient fort sur un balcon avantageux.

Premier contact, une main aux fesses > une baffe bien appuyée en pleine salle de cours au collège.
De là est parti mon surnom de "dragon".

Je ne compte plus les mains baladeuses repoussées au ciné, ou pendant un slow. Mais quand il y a suffisamment de lumière, j'ai un regard très dissuasif s'il le faut.

J'ai aussi un ami qui m'a fait le coup du : on part en virée ensemble, on n'a qu'un lit... et le soir venu... j'ai perdu mon pote.

Il y en a certains qui m'ont bien fait rire, comme cet auto-stoppeur.
Je travaillais dans le Haut-Jura à l'époque.
Je le prends en bas d'une route de montagne très sinueuse, que je connaissais bien évidemment comme ma poche.
On a à peine fait un kilomètre, l'autre il me met la main sur la cuisse !
(j'étais en jupe en plus)
Il l'a vite retirée, trop occupé à se tenir !
Autant vous dire que je n'ai pas économisé mon train de pneus !
Arrivé en haut, il est sorti tout tremblant et tout blanc de la voiture, et croyez-moi si vous voulez, quand j'ai redémarré, je l'ai vu se mettre à genoux et embrasser le sol dans mon rétroviseur.
Y'a des petites natures quand même...

Foenidis a écrit:Pour ma part je n'ai pas de râteaux personnels à raconter vu que je n'ouvre jamais les hostilités.

Je les ferme par contre très bien.

Vous êtes toutes les mêmes les filles, vous prenez jamais de risques.

Tiens, un tutoriel, tu vas voir, on risque rien à "ouvrir les hostilités" ^^

Tutorial pour les filles qui veulent engager les hostilités

CA sent le topic inspiré par HFR

Enorme Foe, je n'en attendais pas moins de toi

Pour ma part je n'ai pas à contribué à ce topic...la première fut la bonne pour moi :p

Concernant la BD de Piratesourcil, c'est tellement vrai !

Un dragueur est un séducteur, une fille entreprenante... une salope.