L'Union Sacrée

Je suis tout à fait certain que chacun d'entre nous fait des remarques stupides si on les prend hors contexte. Son propos par ailleurs est assez intéressant, on peut écouter ça plutôt que le compte-rendu (lol) buzzesque qui prend une petite phrase et annule tout le propos du politique. Après faut pas s'étonner que le politique se résume à des jeux d'apparences.

Justement, c'est un politique ! Donc quelqu'un qui devrait savoir peser ses mots.

À la limite, qu'il se permette le jeu de mots, j'aurais compris... mais de là à préconiser d'interdire le terme en raison de la ressemblance de phonèmes !
Woosh...

> Un joli point Godwin pour l'ancien ministre !

Et du coup on préfère s'intéresser à ce petit écart de langage qu'au reste de son propos (ou qu'à son propos pris comme généralité). Ou comment réduire la politique à la petite phrase.
Le sens est donné par l'usage. Il ne dit pas que l'euthanasie c'est un truc de nazi, il dit que concernant la fin de vie, il faudrait adopter un vocabulaire qui soit doux, c'est-à-dire approprié à une fin de vie dans la dignité. Ce qui en soi n'est pas complètement idiot. Maintenant effectivement, faire le rapprochement "nazi" "euthanasie" n'est pas très heureux, mais est-ce utile de faire un article sur ça plutôt que sur le reste de son propos ?
Je suis un peu dubitatif, même si pas très surpris.

Je ne vois rien de brutal dans le terme "euthanasie".

Au contraire, pour moi ça évoque la fin de la souffrance.

Je ne sais pas ce qu'il fume le Koushner, mais il devrait arrêter !

Devrait-on aussi interdire les termes "injection" ou "piqûre" dans le milieu médical ?

"Incarcéré" (whoo, vraiment méchant celui-là si on pense à un accident !) pour les peines de prison ?

Hum... on va changer tout le dico, tiens... pour supprimer toutes les références plus ou moins tordues et parler comme au pays des Bisounours, où tout est doux, rond et pelucheux.

(ah mince, une peluche arrachée peut étouffer un bébé !)

Nan mais, sérieux quoi, c'est encore plus ridicule.

Bon, on va le dire autrement : la connotation est extrêmement chargée avec le mot euthanasie, un tel terme est chargé d'affect et comme Kouchner aimerait qu'on aborde ce débat plus sereinement il tente de dépolitiser le débat en changeant de mot pour faire tomber l'agressivité (à mon avis il se trompe, mais il y a une logique). Mais bon, de toute façon, c'est le reste de son propos qui est intéressant, et de cela tu ne parles pas.

Et donc non, on s'en fout d'enlever le terme "piqûre".
Mais continuons à s'acharner sur une petite phrase, sans doute pas très intelligente, il est vrai.

Gros gros up.

L'Espagne devrait être le 6eme pays au monde à légaliser l'euthanasie sous peu.

Si je me trompe pas, nous reste donc l'Allemagne et l'Italie comme pays limitrophes à la France qui ne la pratique pas encore.

https://www.marianne.net/monde/europe/s ... n8cECfcRWw

On parle ici d'Euthanasie dans un cadre strictement médicale pour les personnes en fin de vie ? Genre le mec à un cancer en phase terminal et n'a plus de recourt donc on peu lui proposer cette option si il le souhaite (c'est un exemple) ?

Si oui alors je pense qu'effectivement l'euthanasie doit être mise en place en France mais sous certaines conditions pour ne pas avoir d'abus car on connais les Français on a tendance à être abusif sur certaine chose.

Ici un collège médicale devrait être les seuls à pouvoir délivrer cette autorisation en plus d'être lié au préfet de région et également de l'ARS. La délivrance du droit à l'euthanasie serait alors étudier dans ce collège médicale qui autoriserai ou pas selon étude du dossier du patient la prescription médicale de fin de vie.

Bien sûr l'acte en lui même serait fait par un médecin qui se sentirai capable d'effectuer cette acte. Pour ma part cette solution serait la plus acceptable, il faut que cette acte soit encadré et validé par des gens neutre par rapport à la famille et au patient.

Enfin je dirais que dans un cadre juridique on devrait changer certaine chose sur les droits qu'a un mort une fois mort. Le coup de quand on est vivant est une personne est quand on est mort on est une chose je trouve ça choquant.

Je trouve qu'il y a une forme d'irrespect du défunt comme si le fait d'être mort enlève tout ce qui faisait la personne sa joie ses peine son histoire c'est moralement détestable pour moi.

Irrespect de la part de qui ? Ça se manifeste comment ?

RMR a écrit:Irrespect de la part de qui ? Ça se manifeste comment ?

Il n'y a pas assez de défunts empaillés dans les maisons de famille, si tu veux mon avis.

Blague à part, je vois pas où il y a un manque de respect envers les défunts, du moins dans notre société occidentale (connais pas les autres cultures pour en parler).
Peut-être lorsqu'on parle de "réductions de corps" quand on doit rentrer quelqu'un dans une tombe/caveau et qu'il n'y a plus de place...

J'ai hâte de lire la réponse de Nucleus.

Quand je dis irrespect c'est dans le statut du défunt on parle de chose on pas d'être vivant avec une volonté et une histoire à un objet. Bien sûr chaque famille respecte ses défunts là n'est pas le problème.

C'est le statut juridique du mort ou il y a certain point qui me chagrine.

Tant que ça n'a pas de conséquences concrètes, personne ne subit de préjudice je pense, vivant ou mort. Et c'est important de bien faire la différence entre une personne vivante et une décédée, que les morts ne se mettent pas à voter ou à changer leur testament.

Le sujet est pour moi trop vaste et trop complexe.
On ne peut pas faire une loi généraliste qui autorise ou qui interdit.

Chaque cas est spécifique.

Une personne dans le coma depuis des décennies dont le corps ne réagit plus mais cliniquement tours en vie.
Sa famille veut la débrancher.

Une personne âgée qui souffre et qu’on oblige à se maintenir.

Dans les deux cas que je cite pour l’exemple l’avis de la personne concernée n’entre plus en ligne de compte.

Nucleus a écrit:Quand je dis irrespect c'est dans le statut du défunt on parle de chose on pas d'être vivant avec une volonté et une histoire à un objet. Bien sûr chaque famille respecte ses défunts là n'est pas le problème.

C'est le statut juridique du mort ou il y a certain point qui me chagrine.

Je te confirme qu'un défunt n'est pas considéré comme un être vivant.

Cela dit, comme les autres, j'ai du mal à comprendre ou tu veux en venir. Des exemples particuliers à fournir ? Faudrait quoi pour que tu te dises qu'on traite nos macchabés avec respect ?

Antarka a écrit:

Nucleus a écrit:Quand je dis irrespect c'est dans le statut du défunt on parle de chose on pas d'être vivant avec une volonté et une histoire à un objet. Bien sûr chaque famille respecte ses défunts là n'est pas le problème.

C'est le statut juridique du mort ou il y a certain point qui me chagrine.

Je te confirme qu'un défunt n'est pas considéré comme un être vivant.

Cela dit, comme les autres, j'ai du mal à comprendre ou tu veux en venir. Des exemples particuliers à fournir ? Faudrait quoi pour que tu te dises qu'on traite nos macchabés avec respect ?

Qu'on les empaille et qu'on les accroche aux murs des maisons familiales.

Le respect c'est synonyme de taxidermie humaine, c'est pas bien compliqué.

Oui mais... Y'a qu'un peu plus de la moitié des français qui sont proprios.

Faut l'accord du proprio pour un locataire ?
Quid des gens en coloc, on cloue leurs défunts sur la porte de leur chambre ?
Quid des familles très très nombreuses ? Genre si j'ai 14 oncles et tantes sans enfants, JE dois TOUS les empailler ?
Quid de mon propre cas, j'ai que deux parents et on est 3 gamins dans ma famille... Mathématiquement, faudrait que deux choppent chacun les 2/3 d'un de nos parents et le 3eme prend le dernier tiers sur chaque non ?