Supaman a écrit:Pour l’exemple que tu cites, le photon de droite verra arriver le photon de gauche à la vitesse c, réciproquement pour le photon de gauche, et l’observateur verra aussi les 2 photons se rapprocher à la vitesse c (et non 2c comme tu pourrais le penser).
Je vais tenter une dernière fois d'expliquer le truc, après j'abandonne.
Oui, dans le référentiel lié au photon de gauche, il voit celui de droite passer à la vitesse 'c' et réciproquement dans le référentiel lié à celui de droite. Jusque-là je suis d'accord, c'est les équations qui le disent.
Maintenant dans le référentiel lié à l'observateur immobile (ou de vitesse négligeable par rapport aux photons A et B) : chacun des deux photons se déplacent à 'c' dans le référentiel de l'observateur, donc rien d'impossible, c'est logique. Mais si on suit ton raisonnement et que l'observateur immobile voyait vraiment la distance entre les deux croître selon l'équation d(t) = c×t alors ça reviendrait à dire que l'observateur verrait un des deux photons immobile par rapport à l'autre.
Donc y a principalement deux conséquences :
1) D'après la relativité restreinte, un photon de masse nulle ne peut pas être immobile (c'est vrai quelque soit le référentiel) car selon l'équation E(tot) = γmc² le photon dont on parle n'existerait pas puisque dépourvu de masse et d'énergie
2) Si elle persiste, alors cela contredirait les équations de l'electromagnétisme qui disent, pour vulgariser un peu, qu'un photon dans le vide se déplace forcément à 'c' et que cette vitesse est constante pour tout observateur. Pour les physiciens : ∂²E/∂x² - εµ∂²E/∂t² = 0
Donc oui, du point de vue de l'observateur immobile, les photons A et B se déplacent chaucun à la vitesse 'c' mais la DISTANCE séparant les deux photons augmente comme d(t) = 2c×t et cela ne viole absolument aucune loi de la physique. Au contraire, ça permet une cohérence.