Fœnidis a écrit:Nan mais à vous entendre parler, il n'existe qu'une sorte de femme, un genre de truc type : voilà, c'est une meuf, ça fonctionne comme ça et ça sert à ça.
niic a écrit:Pas sur toutes, évidemment, et encore heureux, et pas forcément les bonnes, mais globalement, la stratégie est bien plus efficace.
J'ajouterais à ton discours, Fœ, qu'il arrive également que la femme qui cherche à fonder un foyer va être la même qui va finalement tromper son gentil mec pour le dernier des connards, parce que ses pulsions ont été trop fortes, son mec est moins présent, il s'est passé X,Y ou Z truc, etc, etc, etc…
Non seulement faut pas généraliser, mais pas segmenter non plus.
Ce n'était de toute manière pas mon propos que de catégoriser les femmes, mais simplement d'offrir mon ressenti en tant qu'homme. Quand tu vois les connards embarquer les nanas que tu dragues ne serait-ce que 7 fois sur 10 -et encore je suis large-, ça finit par taper sur le système. Et quand tu constates qu'imiter leur stratégie fonctionne, y a de quoi se poser de sacrées questions sur ton éducation et comment tu vas te comporter par la suite.
Bref, comme relevé par Antarka, c'est une PARTIE du problème, pas une justification ou autre, mais j'ai jamais vu un gros loubard se faire humilier par un groupe de femmes. Le mec gentil qu'on humilie publiquement ("— Non mais t'as vu ta tronche ? Tu crois quand même pas que je vais sortir avec toi !!"), c'est toujours le timide un peu trop gentil.
My 2 cents
EDIT : Zhatan : à quel moment on dit que "les femmes l'ont cherché" ? Parce que je ne comprends pas du tout comment tu peux interpréter nos propos ainsi sans nous faire entrer dans une caricature de nous-même. Que ce soit chez Antarka ou chez moi, le "en partie" est utilisé dans quasiment chaque phrase, et si tu n'as jamais expérimenté toi même à quel point il est plus facile de rendre une femme accroc en la dédaignant, c'est assez étonnant. Ou alors t'as la chance d'être en couple et heureux depuis longtemps, ce sont aussi des choses qui arrivent. Mais bref.
C'est pas parce qu'on explore une zone de gris un peu tabou dans la dynamique qui pousse des hommes à mal se comporter à l'égard des femmes (et qui n'est en grande partie PAS dû aux femmes, je le répète encore une fois), qu'on en appelle à une justification ou qu'on cherche une récompense pour notre gentillesse : moi, je suis gentil et prévenant -et pas seulement envers les femmes- parce que d'une part on m'a éduqué comme ça, que c'est l'exemple que j'ai eu à la maison, et d'autre part parce que c'est en adéquation avec mes valeurs. D'ailleurs, si je suis revenu d'où j'étais entre mes 26 et 28 ans, c'est pas pour rien, c'est essentiellement parce que JE n'étais pas satisfait de l'image que je voyais dans le miroir et que J ai décidé d'arrêter de me forcer à me comporter comme un connard pour laisser le naturel reprendre le dessus. Et aussi un peu parce que je recherche finalement plus l'harmonie que la domination dans mon couple, et que tout ça était un peu vain.
Ce que je voulais mettre en évidence, c'est que quand on te répète à tort et à travers "tu es trop gentil", ben ça finit par impacter, tu vois. Tu pourras difficilement dire le contraire. Ça n'a rien à voir avec les clichés féministes que tu nous sors sur la récompense, la friendzone ou le "vous etes pas si gentil que ça". C'est pas une question de mesurer notre gentillesse, mais de constater que quand on se force à se comporter comme des muffles, ben "ça fonctionne mieux".
C'est en tout cas mon expérience.