L'Union Sacrée

Je n'ai jamais eu à craindre pour ma vie. Voilà, si je peux contribuer à la discussion.

Y en a qui racontent surtout des frayeurs.

J en ait une autre, totalement bourré au volant (je sais je sais), en train de rouler bcp trop vite de nuit sur le chemin de terre entre le champ ou on avait posé du son et chez moi. J ai distinctement vu une chouette apparaître en plein devant mon pare brise. Je L ai pas touché, je sais meme pas à quelle distance elle est passée mais de nuit, dans le faisceau des phares, ailes écartées et avec mon degré d alcool, elle m a semblé très près. Bref j ai eu une trouille monstrueuse, mis coup de volant et frein, j ai dérapé sur 10 mètres avant de m arreter, moteur calé, mais tjrs sur le chemin (meme si j avais fait un 180°). Suis rentré à 20 km/h le reste du chemin.

Avec du recul j aurais pu me tuer (tonneau, ou me prendre un des chenes au bord du chemin) mais je le ressens pas comme avoir "frôlé la mort" autant que les fois déjà citée.

Wahou,toutes les histoires racontés jusqu'à présent sont monstrueuses,je ne savais pas qu'autant d'entre vous avait déjà était dans une mauvaise situation,c'est impressionnant.

Kyra1306 a écrit:Bon, après y'a un pas mal de fois où je me suis faite frôler par un abruti qui n'avait pas voulu s'arrêter pour me laisser traverser, mais bon, j'imagine qu'on a tous vécu ça à un moment ou un autre.

Je pense que tout le monde à surement déjà vécu ça, après il faut se demander: Est ce que si ça n'avait pas été plus serré encore, j'aurais pas eu le réflexe (moi ou le conducteur) de faire un écart (quitte à me mettre dans le fossé)
Bref, je pense qu'on se fait énormément de frayeur en voiture, mais j'ai l'impression de n'avoir été réellement en danger qu'une fois:

Sur départementale, à 80 (jeune conducteur, plus route longue, chiante, plutôt étroite et pas mal de virage oblige) je suis peinard (ou presque) depuis une demi-heure avec un camion au cul, mais genre au point que parfois j'arrivais pas à lire sa plaque.
On rattrape un autre camion, il est genre à 200m devant moi. Il commence à ralentir, je me dit qu'on approche d'une commune, je ralentit à mon tour, mais moins vite puisque l'autre derrière avait décidé de me coller au cul.
Arrivé en ville, je suis quasiment entre les deux camion, avec seulement quelques mètres derrière moi.

Un gamin traverse devant le premier camion, qui pille. Je déboîte (avec le c** derrière moi, c’était la seule solution...), et j'ai bien fait puisque le second camion finit dans le cul du premier... Manque de bol je me retrouve en face d'une bagnole, qui pille aussi, les deux pare choc se touchent, mais heureusement limite à l'arrêt (en fait il y a que ma plaque qui est tordue depuis).

Le premier camionneur descends, il vient directe voir l'enfant (qui allait bien heureusement, puis nos deux voitures, le deuxième arrive et commence à nous engueuler, moi et le premier camionneur. On en vient au main, (heureusement que l'autre était baraqué...) à trois, on parvient à le neutraliser (dans les faits, on a réussi à l'immobiliser en le tenant par les bras...) les flics on finit par arriver, commissariat, déposition, et il s'était avéré que le mecs qui me suivait était à plus d'un gramme...
Je me dit que si le camion de devant n'avait pas roulé à 20 (le mec avait l'air hyper consciencieux, il était désolé pour moi et tout) à 40-50 en ville j'aurais jamais réussi à me pousser et à freiner assez vite pour pas rentrer dans le mec en face, et l'enfant aurait surement pris le camion...

Moralité: Depuis, je roule le plus loin possible des camions, qu'ils soient devant ou derrière. (Généralement, quand j'en double un je dépasse même les limites pour avoir une bonne marge maintenant.)

La deuxième fois, c'était vers 16 ans, après une crise de vomissement (impossible pendant trois jours d’avaler quoique ce soit), provoqué par un traitement (je ne sais plus vraiment pourquoi), mes parents on absolument tenu à ce que j'aille au urgence, et heureusement ils ont bien fait, au bout de quelques heures, j'ai commencé à cracher du sang: Je venait de faire une rupture suites aux vomissement, si j'avais été chez moi j'aurais peut être pas eu le temps d'être soigné.
Moralité: Seule fois en dix ans que je suis aller chez le médecin (autre que pour les vaccins/visite médicale) et je finis dans un état bien pire. Mouais, les antibiotiques, c'est pas automatiques...

Autoroute, plusieurs tonneaux et un trois tonnes juste derrière qui m'évite à quelques centimètres près. De la chance dans la malchance. ^^

Pas de véritable passage près de la mort (si ce n'est un accident de voiture, renversée dans le bas-côté, ma mère avait pas vu qu'un pneu avait crevé sur le parking juste avant).

Par contre je serais pas né si mon père était mort. Il marchait sur le trottoir dans un virage, une voiture arriva et ne pris pas le virage, donc alla tout droit, dans le mur. Mon père a assisté à la scène et se trouvait à l'endroit de l'impact quelques secondes avant... Le conducteur avait fait une crise cardiaque au volant et était donc mort avant même l'accident.

Vers l'age de 6-7 ans,je suis tombé.
Je faisais du vélo et je m'arrête et pose le pied sur un muret.

Je glisse et je tombe de l'autre coté du muret...Quelques mètres plus bas.
La tête la première.

Le lendemain,à l’hôpital,je ne me souviens de RIEN.
Aucun souvenir.

Aucune blessure,seulement un mal de crane...

Des fois,je me demande si c'était vraiment un accident.
(Sachant qu'un ado fou,délinquant et facho me faisait chier parce qu'il était plus grand et que certains du village ne sont pas bien finis)...


Dernièrement,le frère du fou,un faux-cul qui se disait mon "ami",est venu m'insulter sur Internet(il avait trop bu).
Comme ce LACHE a peur de passer pour un fouteur de merde,il s'amuse à raconter que je le "harcèle".
Si j'évoque cet épilogue sur ce con,c'est qu'il s'invente un passé de "héros"en affirmant qu'il avait été chercher du secours le jour de mon accident.
D'après ma famille,c'est du pipeau.

Comme beaucoup parmi vous, les fois où j'ai vraiment frôlé la mort, c'était surtout à cause de chauffards qui roulaient en agglomération à 80km/h (voire plus). J'étais encore en primaire, je traversais mon passage clouté et là, il y a une voiture qui arrive à toute allure (je rappelle que le bonhomme était vert, donc c'était à moi de passer). Mais à peine j'entame ma traversée que le type me grille la priorité et me frôle à quelques centimètres, j'avais senti mes cheveux virevolter tellement c'était allé super vite. J'avais vraiment bien flippé sur le moment, et aujourd'hui, lorsqu'il m'arrive d'y repenser, je me dis qu'à cette vitesse, le gars m'aurait certainement envoyé bouler à une centaine de mètres plus loin.

Il y a aussi un autre moment où j'ai vraiment failli y rester, et le plus cocasse là-dedans, c'est que les membres de ma famille qui étaient à mes côtés me regardaient, l'air "mais qu'est-ce qu'il fout ?". Toujours en primaire (CE1/CE2), j'étais à la piscine avec des membres de ma famille. Il n'y avait qu'un seul bassin où deux parties subsistaient (et mal délimiter en plus) : là où on a pied et là où c'est profond. Si tu sais pas nager, tu coules. Moi, je savais pas, je restais donc à bonne distance, quand tout à coup, j'ai voulu m'aventurer un peu plus loin, et vous devinez surement ce qui s'est passé : je me rends compte que je n'ai plus pied et sur le coup, je panique (mais vraiment, je gigotais comme un Magicarpe hors de l'eau). Ma mère ne s’aperçoit de rien, par contre, ma grande cousine (dans les 16 ans probablement) m'observe et glousse (elle pensait que je faisais exprès), tandis que moi, je buvais la tasse. Ce n'était qu'après s'être rendu compte que mes cris de panique étaient tout sauf fictifs qu'elle s'était bougé à venir m'aider. Elle m'a tiré hors de l'eau et s'est payé le luxe de m'engueuler.

Cette expérience m'avait traumatisé.

Moi une fois quand j'avais 7 ans ou pas loin je ne me souvient plus de trop j'étais tellement débile que après avoir regarder un épisode de scoubidou et compagnie je tente de manger au gouter un gâteau en entier mais il ne rentre même pas dans ma bouche en entier et je commence à m'étouffer avec heureusement ma mère m'aide à le recracher. N'empêche je commençait à ne plus pouvoir respirer et tout enfin je pense que entre 1 et 8 ans tout les enfants sont stupides. Je me souvient aussi qu'un coup je voulais tenter et j'ai toucher le truc de la moto à mon père qui était encore brulant ... Je suis donc allé à l'hôpital et franchement quand mes parents m'on raconter ça j'avais même du mal à y croire jusqu'à que j'ai quelque mini souvenirs. Une autre fois bon je n'ai pas frôlé la mort mais quand même s'était la journée pas de chance car je tombe à vélo dans une descente et une fois rentré déjà les remèdes de grand mère sont efficaces mais très douloureux. Après je sert le café ou tea en tout cas c'est brulant et je le renverse sur moi. J'ai émit un grand hurlement de douleur.

J'avais 19 ans et j'étais responsable d'un groupe de scouts. On arpentait un sentier en montagne avec un gros paquetage. Le sentier était étroit et donnait sur une pente relativement faible (30-40%) qui conduisait à un à-pic 3-4 mètres plus bas. A priori pas de risque, jusqu'à ce que je doive remonter la file (on devait être un soixantaine). je démarre donc en faisant relativement gaffe car j'étais pas loin de la pente, mais à un moment, un bout de la terre qui bordait le sentier dérape sous mes pieds et je me trouve emporté dans la pente.
À nouveau, pas de souci, j'avais largement la marge de me reprendre, sauf que le glissement de la terre avait entraîné un glissement sous mes pieds, que j'étais déséquilibré par les quelques 25 kg que j'avais au dos, et je me suis retrouvé en situation de déséquilibre complet malgré un appui de la main au sol, impossible d'arrêter le mouvement qui m'entraînait vers le vide. Vraiment, sur ce coup-là je me suis vu partir pour 200m de chute libre.

SI un pote qui avait la bonne idée de peser 2 fois mon poids n'avait pas tendu avec une négligence flegmatique le parapluie qu'il tenait justement à la main pour que je m'y raccroche au dernier moment et parvienne à rétablir mon équilibre, je pense que j'y passais. Vraiment, autant j'ai pas eu de bol sur le départ, autant le concours de circonstances pour que je n'y passe pas était tout aussi peu probable.

Le plus dingue, c'est qu'à part nous deux, je ne crois pas que quiconque s'est rendu compte de ce qui se passait, mais encore aujourd'hui, cette succession d'événements est figée dans ma mémoire au détail près.


Sinon, une fois, j'ai fais un tonneau + vrille en voiture à cause d'un con qui ne savait pas conduire. C'était assez impressionnant, mais bon, c'est plus commun.

Je me rappelle qu'une fois, en sortant du bus, j'ai traversé le passage piéton en courant (ne me demandez pas pourquoi, j'avais 12 ans et j'était un peu con). Sauf que j'avais pas vu la voiture qui arrivait sur la file de droite. Heureusement que le chauffeur m'a vu et a freiné juste à temps et quand je suis rentré, je tremblait comme c'est pas permis.
J'ai pas pu traverser sur les passages piéton sans attendre qu'il n'y ai plus de voiture, quitte à attendre comme un con pendant 5 minutes pendant au moins deux semaines.

Cavaren a écrit:Moi une fois quand j'avais 7 ans ou pas loin je ne me souvient plus de trop j'étais tellement débile que après avoir regarder un épisode de scoubidou et compagnie je tente de manger au gouter un gâteau en entier mais il ne rentre même pas dans ma bouche en entier et je commence à m'étouffer

Haha je t'imagine tellement avec le gâteau qui fait 4x ta taille et toi avec ta petite bouche ouverte en attendant que tout tombe.

Admiral Mos a écrit:Je me rappelle qu'une fois, en sortant du bus, j'ai traversé le passage piéton en courant (ne me demandez pas pourquoi, j'avais 12 ans et j'était un peu con). Sauf que j'avais pas vu la voiture qui arrivait sur la file de droite. Heureusement que le chauffeur m'a vu et a freiné juste à temps et quand je suis rentré, je tremblait comme c'est pas permis.
J'ai pas pu traverser sur les passages piéton sans attendre qu'il n'y ai plus de voiture, quitte à attendre comme un con pendant 5 minutes pendant au moins deux semaines.

Ah ouais j'imagine qu'après ça tu ne voyais plus les passages piétons comme avant, mais bon tu avais 12 ans, on est tous super agités à cet âge là, heureusement qu'il a freiné à temps sinon tu n'aurais pas été là pour poster ce message ^^

Bah, j'en ai déjà parlé sur le blabla, mais récemment j'étais passagère dans une voiture et j'ai eu un accident.
Plusieurs tonneaux dans un ravin qui descendait sur 10 mètres, et un gros pilier EDF cassé en bord de route, je suis sortie sans aucune égratignure mais selon les pompiers, ça aurait dû faire plus de dégats, on a eu beaucoup de chance.

(Le chauffeur porte quelque chose pour son dos, et a eu l'arcade cassée.)

C'est impressionnant le nombre de personnes qui on fait des tonneaux ! En plus vous avez presque tous survécu ! Je pensait que déjà faire un tonneaux n'arrivait qu'à très peu de personnes et que ceux à qui cela arrivait périssait presque toujours ! Comme quoi on en apprends tout les jours.

D'un autre côté, ceux qui n'y ont pas survécu ne vont pas te le raconter, alors ça peut donner une impression un peu trompeuse