Antarka a écrit:Aka, l'homme se place comme l'espèce dominante de la planète et se contrefout du reste dans son immense majorité, qui n'est la que parce que Dieu/la nature les a placé la pour que l'homme puisse l'exploiter. On a la, je pense, un des véritables fond du problème humain. Ça et notre incapacité à apprendre de nos erreurs (Homo Sapiens veut dire "l'homme qui sait" je crois. Ça serait bien qu'on devienne "l'homme qui agit en fonction de ses connaissances").
Je ne pense pas que ceci ait un rapport avec le fait de manger bio/local/éthique.
Explique moi comment pourrait-on manger sainement sans tuer des êtres vivants à cette fin. Manger une salade ou une carotte, c'est déjà tuer un être vivant pour le mettre sur son assiette (et les plantes ont aussi des ressentis et et formes de communication).
C'est dans la nature qu'un être vivant en mange un autre, c'est ce qu'on appelle la chaîne alimentaire (qui est une boucle). Ce sera difficile d'en sortir à moins de vouloir uniquement se nourrir à partir de composés sortis de laboratoires chimiques (qui devraient eux-mêmes n'avoir comme sources que des minéraux).
Tuer un être vivant pour le manger, ce n'est pas forcément se considérer comme supérieur, c'est d'abord répondre à son propre besoin de survie.
Après, si tu veux parler d'empathie pour les êtres vivants dans l'écologie en général, sorti de l'aspect nourriture en particulier, pourquoi pas. Mais je pense qu'il faut dissocier les sujets.
L'antispécisme pour se considérer équivalents des autres animaux, je veux bien. Mais dans ce cas pourquoi considérer les animaux comme supérieurs aux autres vivants?