Tiguor, second coming

Créez-y votre topic personnel ! Il vous servira de message de présentation, de galerie d'exposition pour vos créations non dragon ball... Voir explications plus détaillées en post-it.

Re: Tiguor, second coming

Messagepar Dragon-Z le Ven Mars 13, 2015 0:32

Tiguor a écrit:@Dragon-Z
Merci ;) tu es fan d'un ou de plusieurs de ces groupes ? Ai-je trouvé un autre fan de HU ? :o


Alors pas forcement fan l'ensemble des groupes, mais + du genre Heavy Metal, avec pour principales références: Metallica, Machine Head, Pantera, Lamb of God, Trivium, Stone Sour, etc.. J'en écoute à moins grosse fréquence qu'avant, mais ça fait toujours plaisir à se remettre les CD en voiture. :)
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Re: Tiguor, second coming

Messagepar Tiguor le Mer Sep 16, 2015 23:03

Entre deux sessions d'écriture et alors que l'inspiration me fait défaut pour l’Étoile Oubliée, il m'est venu à l'idée de poster quelques uns de mes textes, sans rapport avec DB. C'est mon topic perso alors j'ai le droit. :D

Certains datent un peu, la plupart ont été écris alors que je me faisais chier, y a du bon (enfin j'aime le penser) et du moins bon, et certains sont pas terribles mais bon, plutôt que ça moisisse dans les profondeurs de mon pc, je me suis dit autant les partager, y a p'etre des trucs biens :)


Pokémon : J'ai commencé une série de OS, chacun centré sur un ou plusieurs légendaires, dont je refais la mythologie à ma sauce. 2 des 3 ont été écris en cours quand je me faisais vraiment chier x)
J'en prévois d'autres mais c'est comme tout, d'une j'ai pas le temps, de deux l'inspiration me fait défaut.

L’Eveil des Cieux (Primo-Groudon, Primo-Kyogre, Mega-Rayquaza)

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L’Eveil des Cieux

Le soleil se lève sur l’antique cité. La lumière astrale recouvre lentement de son voile doré, les bâtisses en pierre et les toits de bois et chaume, depuis le rivage jusqu’à la montagne sacrée. Les rues s’animent soudain, se remplissant de vie.

Les marchands ouvrent boutique, tirent leurs stores et lèvent leurs enseignes, se préparant à une nouvelle journée de commerce. Ici, un teinturier expose ses œuvres au public, espérant attirer de nouveaux clients. Là, un vendeur de viande fait exactement la même chose. Là-bas, c’est un cordonnier qui pose sur ses étales des chaussures, des souliers et des ceintures de cuir.

La rue commerçante semble naître en même temps que le soleil. Il n’est que huit heures, mais déjà maintes odeurs et parfums y flottent, signe de l’activité débordante. Des enfants courent et jouent gaiement, au milieu de quelques animaux : chats, chiens, poules et autres, gambadant en totale liberté entre les ruelles et maisons serrées les unes aux autres.

Il est midi. L’heure pour les hommes politiques de se rendre au sénat, dans leurs longues toges blanches. Le soleil est au zénith. La température atteint les trente-cinq degrés. La chaleur est étouffante. Tout le monde semble souffrir. L’air est aussi lourd que le plomb. Certains, les plus jeunes, choisissent de se rafraîchir dans la mer azur, dont l’eau transparente reflète les quelques nuages se baladant dans le ciel.


Il fait de plus en plus chaud. La température augmente encore. Et encore. Et encore. Cela devient insupportable. L’eau des mares environnantes commence s’évaporer à vue d’œil. Tout ce qui est en métal chauffe intensément, à blanc, si bien qu’on ne peut plus les tenir en main. Le chaume commence à fondre et à couler des toits. Les plus fragiles, hommes et animaux, sont déjà en train de suffoquer.

Soudain, la terre se met à trembler. Une onde de choc arrive alors, détruisant une bonne partie des proches habitations, provoquant glissements de terrains et éboulements, déracinant les arbres sur son passage, ensevelissant les malheureux qui n’ont pas pu lui échapper. Le volcan, géant que l’on croyait paisible, se réveille. La terre est en colère. C’est la montagne elle-même qui tremble comme un diable.

Puis, plus rien. Tout s’arrête. Le sol se tremble plus. Tout est calme. Plus personne ne bouge. Hommes, femmes et enfants se sont réfugiés sur le bord de mer, près de la porte ouest de la cité. Pensant sans doute être à l’abri.

Quand tout à coup, une secousse d’une violence peu commune frappa l’île. Puis, l’on entendit un long et terrifiant cri provenir du cœur de la montagne, comme si elle prenait vie. Le cri, se transformant en rugissement, dura presque une minute entière, glaçant le sang de tous ceux qui se trouvaient là. Cet horrible son ressemblait au feulement d’un tigre, mélangé avec le barrissement d’un éléphant. Il se propage à des kilomètres, vous traversant de part en part, faisant vibrer chacun de vos os et organes, et perce les tympans de ceux qui sont trop près.

La terre tremble toujours, de plus en plus violemment. Il fait maintenant si chaud que l’eau des mares, lacs et même celle de l’océan se met à bouillir. L’air est parfaitement irrespirable et beaucoup meurent d’asphyxie, leurs poumons brûlant purement et simplement, faute d’avoir inhalé de l’oxygène surchauffé.

Le soleil gonfle dans le ciel, chassant tous les nuages et déversant ses rayons à présent mortels sur la terre. Le sol se met à gronder, à intervalle régulier. D’abord lointain, l’écho se rapproche de plus en plus vite, jusqu’à devenir assourdissant. Quelque chose est là. Il arrive. A chaque pas souterrain, l’astre solaire grossit de plus en plus.

Soudain, un gigantesque jet de magma surgit des profondeurs de la roche et jaillit vers le ciel, sous une pression incommensurable. Le cri revient. Plus fort. Il approche !

Au cœur de cette mer de feu, dont le jaillissement pulvérisa la montagne qui l’abritait depuis des millions d’années, apparait ce qui semble être un immense rubis pourpre, de plusieurs centaines de mètres de diamètre, aux bords nets et tranchants, comme s’il avait été taillé par un maitre artisan. La pierre précieuse se met alors à luire, puis à trembler. Inexorablement et sans que personne ne puisse l’expliquer, la lave en fusion entre en contact avec ce rubis géant, plutôt que de descendre les pentes mises à nues par les forts séismes de tout à l’heure, comme si elle était absorbée.

Le rubis grossit, grossit encore, montant à des températures jamais vues, celles que l’on trouve au centre de la Terre. Il suinte des larmes de flammes orangées, qui retombent sous forme de pluie incandescente, des centaines de mètres plus bas. Et, alors que tous croient en une punition divine, sur ce rubis venu des enfers, apparait en lettre capitales écarlates le symbole Oméga.

L’immense joyau explose alors subitement, dans un grand bruit de verre brisé qui résonne à des dizaines de kilomètres, laissant apparaître alors quelque chose d’incroyable. Une immense créature en émerge, comme si ce rubis disproportionné était son cocon protecteur. Rapidement, le monstre se lève et là, les humains comprirent.

On put alors apercevoir sur l’ile, en plein milieu de l’océan, un être gigantesque dressé sur ses pattes arrières, dominant toute création terrestre. Mesurant largement deux ou trois kilomètres de haut, le monstre ressemblait à un tyrannosaure géant, entièrement rouge. Son corps massif était parcouru de plaques bordeaux, à la manière d’un cuirassé. Dressé sur ses pattes arrière, il atteignait sans grande peine les nuages les plus bas. Mais ce que l’on remarque vite, c’est le magma incandescent qui circule entre les plaques de peau, dans des veines apparentes et pulsantes.

Tout en levant ses longs bras terminés de griffes plus grandes que des immeubles et aussi acérées que des couteaux, la créature des enfers pousse à nouveau un rugissement si puissant que le sol se met à trembler, créant des vagues dévastatrices. Puis, il avance. Un pas seulement lui suffit déjà à parcourir plusieurs centaines de mètres, faisant passer les titans mythologiques pour des nains de jardin. Il a d’ores et déjà un pied dans l’eau, et pourtant, aucune goutte ne parvient à glisser sur cette patte écarlate. La mer se retire devant lui, impuissante, partant en fumée à son contact. Le dieu des continents est réveillé, arborant sur chacun de ses longs membres antérieurs le symbole Oméga majuscule.

Mais, il le sens…L’autre ne tardera pas. Depuis la nuit des temps il est ainsi. De son iris ambrée, il se met à fixer intensément l’étendue d’eau infinie. Il l’attend. Et, rugissant de plus belle, sa lourde queue cuirassée terminée de piques pointant vers le ciel s’abat dans un fracas assourdissant sur les dernières habitations, les réduisant en poussière.

Bien loin de là, dans les abysses, quelque chose ouvre à son tour son œil, qu’il avait refermé il y a si longtemps. La bataille va donc reprendre. Un séisme sous-marin se déclenche soudain, tandis qu’un cri extrêmement aigu, assourdissant, ébranle les profondeurs marines. On aurait dit la complainte d’une baleine, mais mélangée au grognement d’un crocodile. Des bulles remontent à la surface, signe d’un changement majeur dans l’équilibre du monde. Le premier arrivé esquisse ce qui ressemble à un sourire, dévoilant au passage sa dentition meurtrière. Il ne sera pas seul. Il va pouvoir se déchainer.

Dans des profondeurs inconnues des hommes, un phénomène étrange se produit. L’eau, soumise à une pression incommensurable, se cristallise et se transforme en un solide étrange. Un saphir géant, protecteur. Taillé aussi finement que le rubis, il commence lentement à grandir et à remonter vers la surface.

C’est lorsque le symbole Alpha apparait finalement en lettre d’azur majuscule sur ce saphir que le ciel s’assombrit d’un coup, chargé de lourds nuages d’orage, déversant alors un véritable déluge sur la Terre. La foudre accompagne les trombes d’eau de sa force dévastatrice. Le niveau des océans se met à monter rapidement, l’eau grignote la terre chaque fois qu’elle le peut, engloutissant berges et plages sur la planète entière. D’immenses vagues se créent sur les océans. Une tempête comme on n’en a jamais vu est en train de naître. Le soleil se fait timide, malgré la présence du monstre rouge.

Au terme d’environ une minute, lorsque le saphir se brise enfin, l’humanité peut alors admirer le dieu des mers : un être tout aussi gigantesque que son frère, ressemblant à une baleine démesurée, bleue comme l’océan dont elle est la mère. Son corps massif est très large, avoisinant les trois kilomètres. Ses nageoires se terminent en longues griffes plates, et sont marqués su même symbole Alpha majuscule qui était présent sur la pierre précieuse. Le haut de son corps est parcouru d’étranges dessins jaunes, et l’on peut apercevoir sous sa peau un liquide transparent couler dans ses veines.

Le cétacé divin ouvre enfin son œil jaunâtre pour croiser le regard satisfait de son adversaire. Autour d’eux, l’apocalypse débute : tandis que le pouvoir de l’un fait grandir le soleil et apporte chaleur et sécheresse, l’autre crée les plus puissant orages que le monde n’ait jamais vu, amenant ainsi inondations et humidité. La combat pour la contrôle du monde est sur le point de démarrer !

Une dernière fois, chacun des protagonistes rugit, crie, s’époumone de plus belle, espérant intimider l’autre dans un concert terrifiant dont l’écho fait le tour du monde. Cependant, l’un comme l’autre sait que cela est inutile. Des millénaires de sommeil ne peuvent enrayer une si forte volonté. Leur champ de bataille sera la planète entière. C’est donc déterminés comme jamais qu’ils s’élancent au combat, combat dont l’enjeu est l’avenir du monde, que les minuscules créatures se croyant supérieures ne peuvent que regarder, impuissantes qu’elles sont devant la puissance divine.

Le reptile pourpre est le premier à passer à l’attaque, et lance de sa gueule béante un puissant rayon de feu sur son ennemi, qui esquive habilement en plongeant sous l’eau. Le laser parcourt des dizaines de kilomètres en quelques secondes avant d’entrer en contact avec une terre émergée, et provoqua une explosion d’une puissance inouïe, telle une bombe atomique. Le choc engendra un séisme assez puissant pour faire passer n’importe quel tremblement de terre pour une vulgaire chatouille.

Fait surprenant, au lieu de détruire l’ile éloignée, la fumée en se dissipant dévoile que l’attaque l’a au contraire agrandi. Il s’agit là du pouvoir incroyable du dieu à la cuirasse pourpre : celui de donner naissance à la terre. Satisfait de son œuvre, le titan de feu ne relâche cependant pas sa garde, l’autre pouvant réapparaître n’ importe où.

Et en effet, cela ne tarda pas : un puissant jet d’eau pure jaillit des profondeurs, prenant par surprise le bipède qui ne put que l’encaisser de face. L’impact le fit reculer sur des kilomètres, lui faisant quitter l’île d’ou il avait émergé et traverser la mer ; mais il ne toucha jamais les flots impétueux ; ses pattes noires créèrent une tranchée de terre sous lui, l’empêchant de couler à vif.

Sa peau aussi chaude que le magma dissipa vite l’assaut ennemi. Ne souffrant d’aucune blessure, seulement sonné, il fit surgir de ces terres nouvellement formée des lames de roches en fusion, néanmoins dures comme de l’acier, qui partirent en direction du dieu des océans. Cette fois, ce dernier ne put esquiver malgré sa tentative, l’une des lances rocheuses transperçant sa nageoire droite, lui arrachant un long cri de douleur.

Pris d’un accès de fureur, il fonça tête baissée sur son opposant. L’autre en fit de même. Le lézard écarlate et la baleine azur se rentrent mutuellement dedans dans un fracas assourdissant, entre cris et rugissements, entre chaleur et froid extrêmes. Le dieu océanique mordit son adversaire, lui plantant sa centaine de dents pointues dans la patte arrière gauche.

Sentant la douleur, le colosse rouge agrippa son rival et le souleva à bout de bras, puis dans ce qui ressemblait à une prise de catch, l’envoya au loin de toutes ses forces, avant de lui décocher un tir de magma à bout portant.

La baleine bleue ne se laissa pas faire et répliqua d’un jet d’eau glaciale. Les deux attaques entrèrent violemment en contact, s’annulant réciproquement, le choc de ces deux puissances causant des tremblements de terre et des raz-de-marée d’une rare violence, détruisant tout sur leur passage, modifiant l’équilibre même de la nature sur Terre.

Le monstre couleur saphir s’écrasa contre une falaise, mais à l’instar de son frère ennemi, jamais il ne toucha le sol : son pouvoir l’immunisa à la terre, et son passage créa un large sillon dans la roche, qui se remplit immédiatement d’une eau cristalline, devant ainsi un fleuve. Il se remit rapidement, et en même temps que l’autre, repartit à l’assaut, dans un long rugissement de colère.

La lutte dura ainsi vingt jours et vingt nuits, aucun des deux dieux ne prenant l’avantage. La face du monde changea du tout au tout : des continents furent crées puis submergés, des océans naquirent puis furent asséchés. La vie pâtissait de cet affrontement divin, sans aucune mesure avec ce qu’elle avait connu. L’humanité, elle, avait perdu la quasi-totalité de ses représentants. Seuls, un homme et une femme s’étant réfugiés dans une grotte souterraine demeuraient en vie.

Le vingt-et-unième jour, la femme, séchant ses larmes dans sa chevelure brune, entre deux sanglots, se mit à entonner une prière au Seigneur, lui demandant de sa voix cristalline de mettre fin à toutes leurs souffrances.

Elle l’ignorait sur le moment, mais quelque chose entendit sa prière. Un troisième être sorti de sa torpeur millénaire. De sa pupille rouge, il observa le monde depuis les cieux. Il comprit alors. Il devait intervenir. Sauver ce qui pouvait l’être. Dépliant son corps long et massif, il ouvrit sa large gueule parsemée de dents tranchantes comme des rasoirs, et poussa un cri si phénoménal qu’on l’entendit sur la planète toute entière. Il était en colère. Les deux créatures primitives s’étaient donc réveillées et mettaient ainsi en péril l’avenir de la Terre. De SA Terre. Il devait agir.

Le dieu du ciel venait de s’éveiller. Enfin. Ressemblant à un immense serpent émeraude, il s’envola soudainement à travers la stratosphère en direction du combat entre la terre et la mer, tout en s’entourant d’un halo de lumière verte. La créature avait des longs bras à l’avant et à l’arrière, terminée par des mains griffues. Son corps entier était parcouru d’étranges rayures noires en forme de cercles, et se terminait par une queue se divisant en deux parties ondulantes jaunâtres.
Sa mâchoire était protégée par deux excroissances osseuses, d’où partaient deux flèches segmentées quatre fois par des doubles cercles étranges, allant de la tête à la queue, mesurant donc plusieurs kilomètres de long. Au-dessus de de tête, deux autres excroissances pointaient vers le haut et laissaient elles aussi partir des flèches de feu vers l’arrière, lui donnant un aspect divin extraordinaire. Enfin, sur le haut de sa tête, on pouvait voir le symbole Delta majuscule en lettre jaune.

Mesurant dix kilomètres de long pour un et demi de large, la créature avait l’apparence d’un dragon oriental géant. Cependant, sa peau écailleuse émeraude laissait apparaitre quelques plumes, signe d’une autre vérité. Pour finir, son ventre noir comme la nuit comprenait quatre orbes oranges parfaitement sphériques, brillant de mille feux pendant son vol.

Au-dessus des montagnes, des plaines, des lacs et des océans, l’on pouvait admirer un fabuleux spectacle, celui d’un gigantesque corps draconique passer à toute vitesse dans le ciel, son ombre voilant le soleil tant il était grand. Tout autour de lui, sur des centaines de kilomètres et au fur et à mesure qu’il approchait, l’atmosphère se transformait. Des nuages blanchâtres se formèrent sur la voute céleste, et des courants aériens très puissants naquirent et parcoururent le ciel, dispersant la chaleur et l’humidité écrasantes.

Sur le lieu du combat, les deux adversaires sentirent le changement. Au loin, ils virent un point lumineux apparaitre, puis se rapprocher dans un flash lumineux émeraude intense. Puis, juste au-dessus d’eux, le dragon céleste apparut enfin.

Ils comprirent immédiatement le danger, et, décidant d’une courte trêve, tentèrent d’éliminer leur ennemi commun. Chacun d’entre eux rassembla son énergie et tira un puissant laser, de magma et d’eau, qui fusionnèrent et fusèrent ensemble vers le serpent volant.

Malheureusement pour eux, le dieu du ciel était intouchable. Son corps se mit à luire d’une lumière émeraude ; il laissa alors éclater son pouvoir et envoya en guise de réponse un incroyable laser aux couleurs de l’arc-en-ciel, qui absorba ceux des monstres ancestraux.

L’explosion qui s’en suivit fut la plus puissante que la planète ait connue. Une lumière blanche aveuglante enveloppa le monde durant quelques secondes. Puis, lorsque qu’elle se dissipa, la météo revint à la normale : plus de soleil dévastateur ni de marée surnaturelle. Plus de séismes ni de vagues meurtrières. Plus rien. Juste le silence des vagues venant mourir sur le rivage…

Le dragon avait gagné en un instant. Une seule attaque avait suffi à venir à bout des deux superpuissances de la nature. L’un fut scellé de nouveau dans un rubis écarlate, à des dizaines de kilomètres sous la surface de la terre, et l’autre à l’intérieur d’un saphir bleuté qui sombra au fond de l’océan. Les deux ayant perdus leurs pouvoirs, ils plongèrent alors dans un profond sommeil. Un sommeil qui allait durer des millions d’années.

Les deux survivants du massacre entendirent alors un grand cri venant de l’extérieur : à leur grande surprise, leur sauveur vint vers eux. Il les avait vus. Il avait fait ça pour eux. Pour les protéger. Pour rendre un espoir à l’humanité qu’il aimait tant. Pour eux, il s’était transcendé.

Le dragon couleur émeraude se posa devant eux ; d’abord méfiants, l’homme et la femme vinrent eux aussi à sa rencontre. Heureux que le cauchemar soit terminé, ils remercièrent leur sauveur en lui témoignant leur gratitude. La créature divine remarqua une larme sur le visage de la jeune femme. D’un lent geste de son bras gigantesque, il essuya cette goutte salée, la serra dans sa main géante puis déclara d’une voix grave mais douce : « Je garde ceci en souvenir. En échange, je vous confie une mission. Celle de recréer le monde. »

Le dragon s’envola alors rejoindre les cieux, gardant pour toujours avec lui une petite perle transparente, qui lui rappellera éternellement cet instant de bonheur. C’est ainsi que se termina l’histoire de l’Atlantide. Quant aux deux survivants, ils furent connus bien plus tard sous les noms d’Adam et Eve.


Arrivé d'ailleurs (Deoxys)

Spoiler
Arrivé d'ailleurs


Le vide. Le néant, à l’infini. Rien. Il n’y a rien, sur des millions de kilomètres. Juste le vide spatial, froid, et impitoyable. Dans l’espace, immense étendue sombre et glaciale, quelque chose flotte, dérive dans le vide. Faute d’air, aucun bruit ne vient perturber ce silence de plomb. Tout est parfaitement silencieux, comme au premier jour de l’univers.

Seul, perdu au fin fond du cosmos, tel un rocher solitaire en plein milieu de l’océan, un astéroïde dérive dans cette immensité de ténèbres, avec pour seule lumière la timide lueur des lointaines étoiles, scintillant de mille feux à des centaines d’années-lumière derrière lui. Les planètes paraissent si inaccessibles ; elles ne sont que de petits points blafards au milieu de l’obscurité permanente.

Le froid est mordant, implacable, dévorant tout. Nulle part dans l’univers les températures ne sont plus basses. Ici, dans le noir perpétuel, règne sans partage le zéro absolu. Rien n’arrête les terribles rayons des étoiles, supernovas et autres boules de gaz incandescentes qui arrivent de toutes parts, de tous les côtés, sous tous les angles, mitraillant ce pauvre petit caillou sous une pluie mortelle, mais invisible.

Ou suis-je?…

Il y a bien longtemps, bien avant que le moindre dinosaure n’ait jamais vécu sur Terre, cette météorite, de la taille d’un continent environ, soit à l’échelle de l’univers, une ridicule poussière, s’est détachée de sa planète natale, avant d’entamer une longue et épuisante course à travers l’espace.

J’ai si froid…

Et un jour, comme n’importe quel vaisseau qui dérive trop longtemps, ce voyageur rocailleux heurta une comète, dans un puissant choc, qui, non content de les réduire en morceaux, les déstabilisa et leur fit perdre leurs caps respectifs. Cette comète, avant de repartir, scindée en milliers de miettes, laissa un petit cadeau à ce qui restait de la météorite : un halo de gaz bleuté, formant une queue de feu derrière elle.

Pourquoi est-ce si long ?

Mais, ce jour-là, plus que du gaz inflammable, c’est quelque chose de bien particulier qui s’est retrouvé sur ce caillou spatial : de l’oxygène et de l’hydrogène, ainsi que divers autres éléments chimiques. En gros, le bouillon de la vie.

Je me sens si seul…

Alors que l’astéroïde voyageait toujours à une vitesse incroyable, progressant toujours plus dans l’immensité noire, durant des milliers d’années, quelque chose se développa. Sous la surface, bosselée et gelée, près de la source de chaleur d’une roche en fusion, telle une mini planète, dans une toute petite flaque d’eau liquide, une certaine molécule fusionna avec une molécule d’eau, formant, perdu dans l’espace, la première cellule.

Encore et toujours…

Soumise aux conditions extrêmes de son lieu de naissance, cette minuscule cellule se transforma lentement, mais inexorablement, en quelque chose de nouveau, d’inédit dans l’histoire de la vie. Ecrasée par la pression effroyable de l’intérieur de la météorite, tiraillée entre chaleur de plomb et froid glacial, naquit un virus, un seul et unique virus, qui telle une anomalie de l’espace, s’endormi, en attendant son heure.

Seul…

Ce n’est que bien plus tard, bien après que l’humanité ait appris à se tenir debout, que le ciel terrestre fut percé d’une longue ligne de feu, donnant enfin à ce voyageur solitaire un lieu d’accueil ou se reposer.

Qu’est-ce que c’est ? Quel est cet endroit ?

Après une course à travers l’espace de plusieurs millions d’années, le petit caillou avait atterri sur le sol d’une planète bleue, après avoir drastiquement rétréci lors de la traversée des nuages dans une lueur de feu.

C’est si…magnifique…

Il resta là, encore fumant, durant un moment qui lui parut une éternité. Puis, enfin, une forme de vie vint vers lui, le retrouver. L’homme, incrédule, se saisit de la pierre noire, la contempla sous tous ses angles, puis se décida à l’emporter avec lui. Peut-être était-ce là le début d’une ère meilleure pour ce vagabond spatial…

Enfin…

Mais hélas, bien vite, toujours emprisonné dans la roche, l’être migrateur ne put que déchanter face à la cupidité humaine, et se retrouver dans une immense pièce blanche, sous les feux des projecteurs, entouré d’hommes en blouse blanche…

Non…laissez-moi !


Rien. Il ne pouvait rien faire, rien dire. Juste subir, en silence. Il ne pouvait que regarder, impuissant, cette horde d’humains l’observer sous toutes les coutures. Il les voyait qui s’extasiaient devant la pierre extraterrestre, les voyait en prendre des petits morceaux et les placer dans des petits tubes, les voyait mettre sa maison sous une étrange machine, et... Et…

Non…Arrêtez ça !

Un rayon laser étrange, envoyé par une énorme machine, frappa soudain la météorite avec violence, pulvérisant la surface et atteignant alors le cœur du petit rocher, touchant de plein fouet le mystérieux voyageur de l’espace qui fut happé dans un faisceau de lumière aveuglante.

Non ! Pas ça ! Cette douleur ! Ne faites pas ça ! Non !…

Soudain, la lumière blanchâtre s’arrêta, d’un coup. Le moteur du monstre mécanique juste derrière cessa de rugir et tous se pressèrent pour admirer le résultat de leur expérience. Ce qu’ils découvrirent les stupéfia. Au cœur de ce caillou spatial, se trouvait un petit triangle noir, composé d’une matière totalement inconnue sur Terre.



Ce qu’ils ne savaient pas, c’est qu’il y avait autre chose. Prisonnier de cette météorite, résidait plus qu’un simple bloc de matière noire. Ces hommes venaient, sans le savoir, d’entrer en contact avec une créature plusieurs dizaines de fois millénaire.

Toujours sur le coup de la surprise, l’un des scientifiques se saisit de cet étrange triangle, à la forme parfaitement géométrique, sans aucune imperfection que ce soit. Plus noir que l’ébène, la chose était intrigante au possible. Jamais personne n’avait rien vu de tel.

Mais, à l’instant même où la main de l’homme toucha le triangle glacial, quelque chose se produisit. Quelque chose d’inattendu. Pris d’une vive sensation de brulure, celui qui venait de toucher le métal noir pur voulut retirer sa main. Mais, cela fut impossible.

Aide-moi…Aide-moi…A…ne plus…ressentir…

Alors que ces mots résonnaient dans sa tête, prononcés par une voix bizarre, l’homme s’effondra. Victime du succès de son expérience. Mort. Les autres, pris de panique, reculèrent vivement. Certains voulurent s’éloigner, partir d’ici, avant de finir comme leur confère, mais aucun ne fit un pas, encore fascinés par ce qui se trouvait devant eux.

Tout à coup, le triangle ébène se mit à flotter dans les airs, en lévitation, de manière surnaturelle, en émettant un son strident, semblable à celui émis par un animal à l’agonie. La peur s’installa parmi les hommes présents dans la salle. Et, alors que quelques-uns d’entre eux entamèrent leur prières, la forme géométrique se fissura, laissant apparaitre quatre filaments étranges, telles les membres d’une créature des enfers apparaissant de sous la Terre.

Enfin…

Au bout de quelques secondes, les filaments révélèrent leurs véritables couleurs : deux d’entre eux étaient rouge orangés, et les deux autres bleus comme le ciel. Puis, comme s’ils étaient vivants, ils s’entrecroisèrent quatre fois, avant de fusionner par le biais de centaines de petits vaisseaux, ressemblant alors furieusement à deux gigantesques brins d’ADN.

Libre !

Ensuite, d’un coup, le triangle noir vola en éclats, dans un grand bruit de verre brisé, laissant apparaitre quelque chose d’extraordinaire. Une créature bipède, humanoïde, émergea de la petite météorite, qui l’avait abrité si longtemps. Sa taille était comparable à celle d’un humain, mais néanmoins cet être n’avait pas grand-chose qui prêtait à confusion avec un homme.

Flottant dans les airs, elle était dotée de deux jambes longilignes, s’effilant de plus en plus jusqu’aux extrémités, jusqu’à n’être que deux petits points, faisant office de ridicules pieds. Son buste était noir, comme le triangle dont elle s’était échappée, avec en son centre un organe cristallin étrange, brillant de mille feux.

Ses bras étaient en fait les filaments bicolores, qui deux à deux formaient deux tentacules de chacune un mètre et demi de long, en forme de brin d’ADN. Pour finir, sa tête était ce qu'il y avait de plus étrange. Son visage n’avait rien d’humain.

La créature possédait deux yeux globuleux énormes, blancs sur une cornée noire. Au centre du visage de dressait un sorte de longue fente violette, qui allait du front au menton. Fait marquant et effrayant, aucune bouche n’était visible. Le crâne était de plus surmonté de deux excroissances, une à gauche et une à droite, telles des oreilles immenses mais fixes.

Enfin, je vis !

L’être extraterrestre, car c’en était bien un, balaya du regard de ses yeux blêmes l’assistance humaine, dont tous les membres étaient figés par la peur. A leur grande surprise, la créature n’avait pas l’air hostile. Non, bien au contraire. Même si par leur faute, elle venait de perdre sa demeure rocailleuse et avait enduré une incroyable souffrance, elle ne leur en voulait pas. Car, ces hommes venaient de lui donner un nouveau corps, une nouvelle forme.

- Je ne sais pas qui vous êtes, ni pourquoi vous avez fait ça, mais je vous remercie. Pour vous témoigner ma gratitude, je vous rendrai un service, n’importe lequel. Aller, humains, demandez-moi ce que vous voulez, je l’exaucerai.

La créature était reconnaissante. Pour cet être qui venait de renaitre, il était normal de proposer quelque chose en échange de ce qu’il avait reçu. Il s’attendait à énormément de choses. Ses bienfaiteurs pouvaient lui demander presque n’importe quoi. En effet, à passer des millions d’années seul dans l’immensité spatiale, même à son échelle, il avait appris à lui seul plus que l’humanité depuis ses débuts.

Il aurait pu leur éclaircir les mystères de l’univers. Leur expliquer d’où il venait. Ce qu’il avait vu, appris et compris durant son voyage. Leur apprendre les ficelles d’une nouvelle physique, leur ouvrir les portes du voyage interstellaire, leur faire comprendre d’où eux-mêmes venaient. Tout cela, il l’aurait fait avec plaisir. Cependant, il y avait bien une chose qu’il n’avait pas prévu…

« Pouvons-nous continuer nos expériences ? » avait résonné dans la salle.

Il n’en revenait pas. Ces humains…quelle stupidité ! C’était même un affront que de demander cela !

Imbéciles… Vous n’êtes que des imbéciles !

Entrant dans une colère noire, la créature se transforma. Ses excroissances s’allongèrent, alors qu’une troisième poussa d’un coup sur le sommet de son crâne. L’une de ses tentacules devint un bras presque humain, terminé par une main bleutée. L’organe transparent sur son torse se mit à luire comme un joyau, ses yeux à briller d’une lumière rouge.

L’instant d’après, le laboratoire fut pulvérisé par une explosion incroyable, ne laissant rien, pas même des cendres, uniquement un cratère d’une centaine de mètres de large et d’une quinzaine de profondeur.

Quelques heures plus tard, alors que les journaux télévisés relataient tous l’incident, l’être extraterrestre flottait au-dessus d’une grande ville. Il venait de parcourir seul cette planète. Après en avoir fait le tour, il en tira ses conclusions.

Puis, tel un ermite solitaire, il s’envola vers le ciel, et après quelques secondes de vol, retrouva de nouveau l’espace qu’il connait si bien. Enfin, il atterri sur la Lune, s’assit en tailleur, et avant de s’endormir, se rémora sa longue existence.


Ils ne sont pas encore prêts. Il est trop tôt. Tant qu’ils seront habités par le mal, je ne peux rester ici. Mais j’ai espoir. Qu’un jour prochain cette espèce retrouve la voie de la sagesse. Alors seulement, je reviendrai.

Oui, je reviendrai…


L'éveil du mal (Giratina)
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L'éveil du mal

Au sommet de la montagne sacrée, le froid est mordant et la nuit glaciale. La roche couleur ocre, à l’instar d’un rubis, si elle parait chaude et chaleureuse, est plus froide que l’hiver. Des myriades de perles gelées tombent du ciel étoilé. Des milliers de petits bijoux blancs transpercent le firmament noir d’encre. Le lieu est désert et aride, la roche est à nue. Pas un arbre ne décore ce mont. Pas un centimètre de verdure. Juste le rouge, le noir, le gris et le blanc.

Surmontant cette hauteur, des ruines plusieurs fois millénaires s’élèvent en ce lieu. Autrefois, il y eu de la vie ici. A présent, il ne reste que des colonnes de pierre à moitié détruites pour certaines, gisant à terre pour d’autres. Quelques-unes, rares, se dressent encore fièrement vers le ciel, comme elles le faisaient déjà il y a longtemps.

Le vent se lève et vient agresser tout ce qui se trouve sur ce sommet de sa caresse gelée. Tout au sommet de la montagne, se trouve un monticule de pierre semblant avoir été créé de la main de l’homme. Il est fait de petits galets assemblés les uns sur les autres, si parfaitement qu’ils s’emboitent sans laisser un millimètre de vide entre eux, sans aucune forme de crépit ou de ciment. Juste des roches, parfois taillées, parfois brutes.

Lorsqu’on s’approche de ce monticule haut de quelques mètres, à vue de nez quatre ou cinq, on distingue des gravures que le temps a presque effacé, sur le sol et sur les parois de l’édifice ancien. Elles semblent représenter des formes de vie, toutes plus étranges les unes que les autres. Des félins, des oiseaux, des dragons, aux formes bizarres et pourvus de caractéristiques fantastiques, tel que des ailes ou des nageoires, ou encore des apparences curieusement…humaines.

Lorsque l’on se rapproche assez près de la butte, on peut voir ce qui semble être des marches que les éléments ont érodées. Cette ancienne construction semble être un autel antique. Lorsque l’on est grimpé au sommet de cet autel, apparaissent deux petites tours de pierre de part et d’autre de la structure, percées en leur centre, dans des formes étranges. A gauche, la première de ces tours contient un immense diamant bleuté, brillant de mille feux. A droite, il y a deux trous sur la tour, de taille plus modeste. Chaque cavité est occupée par une très grande perle rosée, scintillant tel deux petites étoiles.

Soudain, des nuages d’orage surgissent dans le ciel obscur, l’atmosphère se fait lourde, chargée d’électricité. Un phénomène incroyable se produit alors : les trois joyaux prennent vie.

Du diamant émerge un immense dragon bleu et gris. Doté de quatre pattes, d’une collerette et d’une longue queue, il arbore la pierre précieuse sur son poitrail grisâtre. Ses yeux sont recouverts de plaques semblant être faites d’acier. De longues et étranges rayures bleu clair, en forme d’aiguilles d’horloges, parcourent son corps massif. Lorsque ses yeux s’ouvrent, il pousse un formidable rugissement, si puissant qu’il semble affecter le temps, qui s’arrête durant un court instant.

De l’autre côté, les deux immenses perles prennent elles aussi vie. Une gigantesque créature émerge de la seconde tour. Bipède, son corps est plus humanoïde que celui de l’autre. Tout comme lui, c’est une sorte de dragon, ailé, à la peau rose, arborant une de perles sur chaque avant-bras. Son corps, d’un rose vif, est lui aussi parsemé de rayures curieuses, ressemblant à des fleuves. Tout comme son compère, le second dragon pousse un énorme rugissement lorsqu’il s’éveille, si puissant que l’espace se tord.

A peine sont-ils éveillés que leurs regards se croisent. Mais ils n’ont pas le temps de s’affronter comme ils le désirent. Lorsqu’ils se mettent à bouger, l’on ressent de fortes vibrations dans le sol de la montagne. Un son aussi étrange que désagréable se fait alors entendre dans le lointain. Puis il se rapproche. Encore. Et encore. Les deux dragons s’envolent et s’enfuient.

Au sol, là où se trouvaient les deux tours, une fissure apparait dans la terre. La roche se craquelle. Une brume noire comme la suie s’en échappe. Un bruit strident retentis. On dirait le crissement d’une craie sur un tableau. C’est insupportable. Un trou béant se créée alors. Une lueur fantomatique s’en échappe, au milieu du brouillard de nuit. La lumière devient de plus en plus forte. Bleutée, puis rosée, puis blanche, puis à nouveau bleutée, la couleur elle-même semble indécise. La brume obscure se stabilise au lieu de se répandre. Elle tourne sur elle-même, autour de l’abîme, tel un halo noir.

Soudain, un hurlement incroyablement puissant se fait entendre. A mi-chemin entre le mugissement de détresse d’un félin et un cri d’agonie féminin, ce son est le plus inquiétant jamais entendu en ce monde. Il provient des entrailles de la Terre, il vous gèle le sang dans les veines. Vous sentez la mort en personne venir passer ses bras squelettiques sur vos épaules.

Deux lueurs émergent de la fissure. Deux yeux rouges comme des rubis apparaissent, sortis de nulle part. L’instant d’après, une bouche…non, une gueule sournoise vient compléter ce visage spectral. Il s’agit de celui d’une créature inconnue.

Brusquement, deux monumentales ailes noires comme les ténèbres de l’enfer surgissent de ce portail. Mesurant au moins dix mètres d’envergure, elles sont terminées chacune par une griffe rouge sang, qui paraissent brûler d’un feu spectral.

L’odeur qui se répand est un mélange entre celle du souffre et celle d’un parfum de grande qualité. Un rire démoniaque résonne depuis les profondeurs de la montagne. C’est la créature. Elle se lève. Elle ressemble à un serpent titanesque, dont la taille avoisine les vingt mètres de long et les quinze mètres de haut. Mais il ne s’agit pas d’un serpent ordinaire, loin de là.

Muni d’ailes déchirées, son corps grisâtre est dépourvu de pattes, mais est paré d’étranges rayures rouges, striant ses flancs. D’impressionnantes excroissances osseuses ornent le haut du poitrail, terminé par ce qui s’apparente à un collier doré entourant son cou. Sa tête est digne de celle d’un monstre mythique. Portant un second collier protégeant ses joues, sa gueule est ornée de centaines de petites dents tranchantes comme des rasoirs.

La créature sourit. Elle vous fixe durant un instant. Soudain, elle abat ses ailes immenses sur vous, et vous entraine dans sa dimension. Chez elle. Dans son monde. Pour toujours. Son ombre fantomatique est la reine de cet endroit froid et ténébreux. Appréciez ce lieu. Car vous reposerez ici pour l’éternité. Dans le monde distorsion.



Death Note : Un truc vite fait écris chez moi un soir de pluie.

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Il fait moche aujourd’hui. Ciel gris et pluvieux d’automne. L’air est frais, presque froid. Quelques gouttes de pluie dégringolent des nuages pâles et viennent mourir sur l’asphalte noir. Les feuilles mortes, brunies par le temps, volètent au gré d’une brise annonçant la mauvaise saison, glaciale et monotone.
Moi, je m’ennuie fermement. Les bancs de l’université, qui me semblaient si accueillants l’année dernière, sont en réalité aussi chiants que ceux du lycée. Quelle arnaque. Et dire que j’avais hâte d’y être. Si j’avais su. Ici, c’est chacun pour soi. Esprit d’équipe ? Entraide ? Solidarité ? Les gens n’ont pas l’air de connaître ce genre de notions. L’amphithéâtre me saoule. Des heures à rester assis sans pouvoir bouger à écouter les élucubrations d’un professeur barbant au possible avec son cours magistral. Il a eu la bonne idée d’envoyer une personne présenter son exposer devant tout le monde, cet imbécile. Enfin non, je le comprends. C’est vrai, ça lui permet d’écouter et de rien faire. Pas bête finalement.

Aujourd’hui, c’est tombé sur une jeune fille qui visiblement n’est pas à l’aise devant l’assemblée des élèves. C’est le genre intello timide. Elle n’a pas eu de bol cette fois. J’ai de la peine pour elle. Seule avec son PowerPoint, dissimulée par sa chevelure blonde en bataille, face à la multitude ingrate que sont les autres. Tous sont prêts à la dévorer telles les bêtes qu’ils sont, à se moquer injustement, à l’incendier de critiques acerbes et sadiques. Tout ça car elle ne fait pas partie de leur groupe ; tout ça pour qu’eux puissent ne pas y passer, pour se protéger en somme. Bande de chacals. La malheureuse fait tout son possible, mais je crois que je suis le seul à l’écouter. L’assistance, surtout les mâles, est plus préoccupée à reluquer sa poitrine qu’à autre chose. De vrais animaux, guidés par un instinct primitif.

Comment est-ce possible qu’une telle société puisse encore exister ? Quel monde de merde. Peuplé de criminels, pervers et sadiques divers et variés, dominé par la cupidité et l’individualisme. Un tel monde ne devrait pas avoir le droit de perdurer. Ne doit pas perdurer. Il est nécessaire d’agir. Il est grand temps. Agir en profondeur, de manière radicale. Tout détruire, puis tout rebâtir. Rien ou presque à sauver. Même les fondations sont pourries, rongées de toutes parts par l’égoïsme de millions et millions de gens, comme autant de rats de cale. Le navire, lui, prend l’eau. La coque est percée depuis longtemps et le capitaine est mort. L’équipage, abreuvé de mensonges depuis sa plus tendre enfance, ne se rend même pas compte du désastre. Les fous. Les grands pontes, pourris de laxisme et corrompues jusqu’à la moelle, sont déjà loin dans l’unique radeau de sauvetage du bateau.

Mais moi, je vais le couler, leur radeau. Crevez tous, bande de chiens. Je note quelques noms. Bon voyage en enfer, sales traitres. Bon. Pas question de boucher les fuites du navire. Trop long et complexe. Il est plus simple de le détruire et d’en construire un autre avec les matériaux qui auront pu être sauvés. Oui, c’est exactement ce que je vais faire. Certes, le bateau sera plus petit, car cela induit des pertes. Mais tant pis. Non, tant mieux. Seuls subsisteront les justes, les bons. Les autres ne méritent que leur funeste destin.

Tiens, la fin des cours retentit en même temps que la sonnerie. Le calvaire de ma camarade de classe est fini. Son visage oscille entre joie et tristesse. Joie, d’avoir valorisé son travail. Triste, car personne n’y a prêté attention. Sauf moi, même si elle ne le sait pas. Je vais aller lui parler et la féliciter. Je lui dis que j’ai trouvé son intervention intéressante, puis je repars après qu’elle m’ait remercié.

Ne t’inquiète pas. Tu vivras. Tu feras partie des justes. Tu le mérites amplement. Les autres de la classe, par contre…

Alors que je suis en pleine réflexion sur mes futurs projets, une voix grave et rauque m’interpelle soudain :

- Hé, mignonne la gamine ! Dommage qu’elle puisse pas me voir, elle a l’air sympa. Lança l’être fantomatique qui me suivait partout depuis le jour de ma renaissance.

- Heureusement qu’elle peut pas te voir ! Imagine sa tête sinon ! Répondis-je à voix basse et sur le ton de la plaisanterie. J’espère que personne ne m’a entendu, sinon je vais passer pour un fou à parler tout seul.

Oui, car la créature derrière moi est invisible aux yeux des mortels. Bien plus grand que moi, il doit mesurer dans les deux mètres trente. Je ne le lui ai jamais demandé, d’ailleurs. Il possède des traits vaguement humains, mais la ressemblance s’arrête au niveau de la bipédie. Ses yeux sont rouges comme la braise, tels des rubis. Son regard est mauvais et perçant comme celui d’un démon. Ses joues sont déchirées par un large sourire, comme taillé à la hache. Il porte une unique boucle d’oreille en forme de cœur à l’oreille gauche. Sa voix trahit son origine d’outre-monde. Son dos est orné d’une immense paire d’ailes noires comme la nuit, qu’il utilise pour flotter en permanence dans les airs.

Ce qui m’a le plus surpris chez lui, ce n’est pas son apparence démoniaque. Ça serait plutôt son caractère. C’est vrai, je ne m’attendais pas à ce qu’un Dieu de la Mort ait une addiction pour…les pommes. Il me coûte cher en fruit cet idiot. Mais c’est un compagnon agréable, même si son sens de l’humour laisse à désirer.

Cependant, je ne connais rien de ses motivations. Pourquoi m’avoir donné ce pouvoir ? Pourquoi moi ? Je n’en ai aucune idée et il refuse de me le dire. Mais en tout cas, ce que je sais, c’est que je vais m’en servir. Je m’en sers déjà. Et je vais continuer. Jusqu’à ce que mon rêve devienne réalité. Bientôt, le monde parfait verra le jour.
Je quitte l’université pour rentrer chez moi. Voilà qu’il pleut maintenant. Fichu temps. Mais ce n’est pas grave. Je m’abrite sous la devanture d’un petit magasin, puis je sors de mon sac un fin cahier noir. Je regarde un peu mon ouvrage. Des noms. Des centaines de noms. Tous ces criminels, tous ces détraqués, ont trépassé. Jugés par ma main. J’en écris un de plus. Lui aussi n’aura que ce qu’il mérite. Personne ne le regrettera. Quitte ce monde, et laisse la place aux justes, enfoiré. Ce n’est que le début de mon œuvre. Elle est encore loin d’être achevée, mais je suis patient. Un jour, j’aurai créé le monde idéal.

Tiens, ils parlent de moi aux informations. Ils me prennent très au sérieux. Ils ont bien raison. Certains tremblent de peur. Ceux qui ont quelque chose à se reprocher n’y échapperont pas. Les autres n’auront rien à craindre. Mais beaucoup frémissent. Normal. Ce ne sont que des humains.
Mon nom est Kira, et je serai le Dieu de ce nouveau monde.


Assassin's Creed (IV) : Ecris y a un bon moment en cours de maths.

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La lumière décline, le soleil se couche. La ville sombre lentement dans un clair-obscur scintillant de par la lumière rougeâtre du crépuscule, dont le feu scintille à l’horizon et se reflète sur l’océan platiné.

C’est l’heure à laquelle hiboux, chauves-souris et prédateurs en tous genres sortent de leurs repères et se mettent en chasse. Le ressac de l’océan est pareil à une douce mélodie au rythme régulier. Les vagues azurs aux reflets vermeils viennent mourir sur la côte d’or, laissant derrière elles quelques gouttes d’écume, seuls témoins de leur si courte vie.
Le clocher sonne, le son retentit dans toute la ville comme le dernier signal de la journée, celui qui annonce l’heure du souper, l’heure de rentrer chez soi. Ca y est, à présent l’astre solaire a été englouti par l’horizon, qui luit d’une dernière lumière écarlate enveloppant la cité et faisant miroiter la mer.

Pour lui, c’est l’heure de commencer sa traque. Ses yeux verts de jade luisent tels des joyaux, d’un reflet mystérieux et fascinant en même temps, lui donnant un air glacial.
Il fait nuit noire à présent, les derniers habitants ont regagné leurs demeures. Il rabat sa capuche, pour mieux se fondre dans les ténèbres, pour mieux disparaître dans l’obscurité saisissante de la rue. Vêtu d’une longue cape encapuchonnée tout de noir surmontant une légère armure, il arbore deux sabres à sa ceinture et pas moins de quatre pistolets sur le torse. Sur sa main découverte, on peut distinguer un tatouage représentant un sublime trois-mâts, signe probablement d’une vie de pirate, ou du moins de marin. Rien qu’à sa vue, le respect et la crainte s’imposent comme une évidence.

Il saute sur un pan de mur, et se met à y grimper avec une agilité incroyable, digne d’un félin. Chaque doigt est une griffe qu’il plante dans les rugosités et les trous de l’édifice de pierre. Il est à présent sur le toit de la bâtisse. La lune se reflète dans ses pupilles émeraude, contrastant avec sa tenue entièrement noire, qui brillent comme deux phares dans la nuit, tel un tigre.

Il se déplace à une vitesse fulgurante, de toit en toit, aussi silencieux et rapide qu’un fantôme, la cape voletant au vent. Ses pieds ne semblent qu’à peine effleurer les lourdes tuiles, si bien qu’on dirait qu’il vole.

Soudain, il s’arrête et se fige. Il se positionne, accroupi sur le rebord d’une fenêtre. Il fixe sa victime, tel le prédateur qu’il est. Elle ne se doute de rien, il le sait. Bientôt, sa misérable vie prendra fin.

Et c’est l’attaque. A une vitesse ahurissante, il saute de son perchoir en déployant ses bras comme un aigle lors de l’envol, révélant ainsi des lames cachées sur ses avant-bras, comme deux membres supplémentaires et mortels.

Sa proie n’a rien vu venir. Les poignards s’enfoncent dans sa chair comme un couteau dans du beurre. Le malheureux n’a même pas le temps de laisser échapper le moindre bruit ni le moindre murmure que déjà la mort l’étreint.

Tout semble se dérouler au ralentit, y compris la chute vers le sol du chapeau multicolore de la cible. Le couvre-chef n’était pas encore par terre que son propriétaire avait rejoint un monde meilleur.

-Le monde compte désormais un serpent de moins, dit alors l’être à la capuche en rétractant ses lames, et en tournant les talons.

Le lendemain, lorsqu’on découvrit le corps, une femme laissa échapper en voyant la scène : « C’est l’œuvre d’un assassin »
.
Au même instant, tout en haut de l’église, perché sur le plus haut sommet du clocher, l’assassin dit pour lui-même : « Rien n’est vrai, tout est permis ».


Voilà, si ça plait, j'en posterai d'autres, sinon tant pis. :)
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Re: Tiguor, second coming

Messagepar niicfromlozane le Mer Sep 16, 2015 23:43

Bon, je en connais pas les autres univers donc je me suis contenté de la scène d'Assassin's Creed.

L'univers est bien capté, les symboles et les références assimilés et tu y ajoutes ta patte. Pas vraiment une histoire, plus un exercice de description et ma foi c'est juste ce qu'il faut. Pose de décors, introduction du personnage, action.
Mon seul regret à nouveau, le manque d'enjeu. On n'a pas vraiment de chute, du coup ça se rapproche plus d'un exercice que d'un vrai OS.

J ai presque envie de citer un truc que j avais entendu au sujet d'un metteur en scène réputé : "Je me demande bien ce que ça va donner quand il se décidera à mettre en scène un vrai scénario.
Dernière édition par niicfromlozane le Jeu Sep 17, 2015 14:09, édité 1 fois.
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Re: Tiguor, second coming

Messagepar kouki le Jeu Sep 17, 2015 13:21

J'y vais de mon petit commentaire !


J'ai lu ceux sur Pokémons et ils sont excellent car ils retranscrivent bien l'aura de puissance et de légende qu'ils possèdent ! En plus du background assez cool et du style d'écriture fluide et net, ça donne un truc super cool !
Image

Crédits AVS :

Spoiler
Merci à Anaunsa pour la superbe bannière !
Merci à Bushido et niic pour l'aide-scénaristique.
Merci à niic, Tiguor et goget pour l'aide au niveau des fautes.
Et un grand merci à tous les lecteurs !


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Re: Tiguor, second coming

Messagepar Tiguor le Ven Oct 30, 2015 13:48

Déjà merci de vos retours les amis =)

niicfromlozane a écrit:Bon, je en connais pas les autres univers donc je me suis contenté de la scène d'Assassin's Creed.

L'univers est bien capté, les symboles et les références assimilés et tu y ajoutes ta patte. Pas vraiment une histoire, plus un exercice de description et ma foi c'est juste ce qu'il faut. Pose de décors, introduction du personnage, action.
Mon seul regret à nouveau, le manque d'enjeu. On n'a pas vraiment de chute, du coup ça se rapproche plus d'un exercice que d'un vrai OS.

J ai presque envie de citer un truc que j avais entendu au sujet d'un metteur en scène réputé : "Je me demande bien ce que ça va donner quand il se décidera à mettre en scène un vrai scénario.


En effet, ce texte est plus un exercice de style qu'un OS (c'est même carrément ça). J'avais pas eu d'idée particulière pour un OS AC IV (mais c'est à creuser vu l'univers ^^) et le jour ou je l'ai écris, j'avais pas trop de temps. Et surtout ça date pas mal (presque 2 ans) donc je me suis amélioré depuis =)
C'était surtout pour passer le temps en fait ^^

Pour celui sur Death Note, effectivement si tu ne connais pas au moins un peu le manga, c'est chaud à comprendre x) Par contre pour ceux sur Pokémon, j'ai essayé de faire en sorte qu'ils soient lisibles par tous, y a pas de référence trop poussée à l'univers de Nintendo ^^ Au pire une petite recherche Google pour voir vite fait à quoi ressemblent les bestioles suffit :)

Pour ta citation : eh bien c'est la classe ! :D je me demande à qui tu fais allusion x)

kouki a écrit:J'y vais de mon petit commentaire !


J'ai lu ceux sur Pokémons et ils sont excellent car ils retranscrivent bien l'aura de puissance et de légende qu'ils possèdent ! En plus du background assez cool et du style d'écriture fluide et net, ça donne un truc super cool !


Et bien merci ! =)
C'est l'effet que je recherche, montrer la puissance de ces créatures :) donc si c'est ce que tu as ressenti, je me dit " nice ! " ^^
Je prévois néanmoins de les réécrire (sauf p'etre celui de Deoxys que je trouve bien en l'état), afin d'ajouter/modifier quelques trucs. J'en prévois un par légendaire (jusqu'à la 6G incluse) au final, mais quand j'aurais le temps :)

Bref, merci de vos réactions, ça fait chaud au cœur, j'en posterai d'autres plus tard ^^

EDIT :

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J'ai acheté la Saga du Sorceleur, car j'ai adoré The Witcher 3, j'ai donc voulu me lancer dans le lecture. J'ai lu le Dernier Vœu et une bonne moitié de l’Épée de la Providence et je kiffe vraiment. L'auteur a un style assez sympa et plaisant à lire, mais c'est surtout l'univers qui est cool, très bien retranscrit et détaillé.
Bref, si vous avez le temps je vous conseille cette saga =)
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Re: Tiguor, second coming

Messagepar Bushido le Ven Oct 30, 2015 14:05

Tiens, j'ai une couverture différente pour le Dernier Vœu !

En tout cas, GG pour t'être procuré les tomes ! :wink:
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Re: Tiguor, second coming

Messagepar Tiguor le Jeu Nov 12, 2015 18:52

Merci Bushido ! Je regrette pas du tout cet achat :P
Pour la couverture du Dernier Vœu, j'ai acheté le mien à la FNAC peu après la sortie de The Witcher 3, ils avaient sortis une édition spéciale pour l'occasion :)
Pour ça qu'elle est différente de l'édition habituelle !

Je profite de l'occasion pour partager quelques trucs :)

Far Cry 3 :


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Il fait beau. Il fait chaud, c’est l’été. L’air est lourd comme du plomb, le soleil brille au zénith de sa lumière astrale. Au loin, on entend le murmure des vagues qui viennent mourir sur les plages de sable fin, qui brillent comme de l’or. Pas un nuage ne souille le bleu du ciel, qui à l’horizon semble se confondre, fusionner avec la mer d’azur. Les cris de centaines d’oiseaux se font entendre. On peut en voir quelques-uns perchés au plus haut des palmiers, leurs couleurs chatoyantes ressortant vivement sur le vert émeraude de la végétation côtière. Si l’on avance, on atteint la limite de la plage, et le commencement de la jungle.

Les arbres sont immenses, certains donnent l’impression d’abriter des esprits malins, qui vous épient dans l’attente de vous surprendre. Les troncs sont recouverts de mousse et de lianes. Le sol est boueux, signe d’une récente averse. Le plancher de la forêt est recouvert de fougères et d’herbes hautes. Soudain, un rugissement résonne au loin, rappelant l’hostilité de cette jungle presque impénétrable tant la végétation y est luxuriante. On y avance à coups de machettes et ce en prenant garde à ne pas marcher n’ importe où. Un bruit sourd retentit. Une détonation, plutôt. Un coup de fusil.

Lorsque qu’on approche de la clairière d’où provient ce coup de feu, on peut y voir des habitions archaïques en bois et chaume, abritant des hommes masqués ou voilés pour certains, en tenues rouges et armes à la main. De la plus haute maisonnette du petit village s’échappent des cris. On en distingue deux types : des cris de terreur vraisemblablement, et des éclats de voix, dus à la colère au vu du timbre. A l’intérieur du baraquement, se trouve un homme vêtu de rouge des pieds à la tête, à la coiffure iroquoise, les cheveux presque ras, la peau mate, arborant de multiples cicatrices dont une sur le haut de crâne, l’air incroyablement mauvais. Il déambule autour de ce qui semblent être ses prisonniers. Deux personnes, un homme et une femme, de type européen, attachées l’une à l’autre dans le dos, aux vêtements déchirés et maculés de sang sont assises au centre de la pièce pratiquement vide. L’homme en rouge marchait autour d’eux comme un lion en cage en racontant des élucubrations que lui seul semblait comprendre.

- Dit-moi hermano…est-ce que je t’ai déjà donné la définition du mot…folie ?

Son interlocuteur ne lui répondit, et pour cause, il était bâillonné. Mais Vaas, le chef des pirates de cette île, ne fut pas satisfait de ce silence. Il s’agenouilla près de son prisonnier et lui mit une main sur l’épaule, dans un geste faussement amical. Il mit ses yeux dans les siens.

- Je vais te le dire alors. La folie, c’est : refaire, la même putain de chose, encore et encore et encore, en espérant, que ça change. Tu sais, moi, la première fois qu’un type m’a dit ça, je sais pas, j’ai cru qu’il se foutait de ma gueule, alors Boum…j’lai abattu. Mais le truc, c’est que…okay, c’était vrai ! C’est là que j’ai commencé à voir, partout autour de moi, tous ces pauvres connards en train de refaire sans arrêt la même connerie, en se disant : Cette fois, ça sera différent ! Non non non pitié, CETTE fois, ça sera différent !

Le pauvre homme en face de Vaas, à quelques centimètres de son visage, ressentit alors la sensation de la terreur. La vraie, celle qui vous fais mouiller votre pantalon. Le regard du pirate suintait la folie, on ressentait toute l’instabilité de son mental. Ses yeux émeraude brillaient du feu de l’aliénation. Il eut un sourire mauvais et se releva.

- Oh, excuse-moi, mais…JE N’AIME PAS LE FACON QUE TU AS DE ME REGARDER !! QUOI ?! Tu penses que j’suis fou que j’te mens ? J’T’EMMERDE !

Il frappa alors violement son prisonnier plusieurs fois, jusqu’à faire apparaitre le sang sur son visage. Le pirate en tenue rouge cessa de frapper et revint lui parler face à face.

- C’est bon, c’est okay, hermano, ça va aller. J’suis pas encore…totalement taré…non, ça va. C’est comme l’eau qui coule sous les ponts…reprit-il d’une voix maintenant douce.

Il se tourna vers la femme, et il arbora un rictus mauvais. Il rit légèrement avant de se relever. Puis, il saisit l’arme posée sur la table en bois, un fusil d’assaut AK-47, et tira sur le couple qui s’effondra dans le sang, le corps truffé de plombs.

Vaas reposa délicatement le fusil à sa place et se pencha. Il parla une dernière fois à l’oreille du cadavre encore fumant :

- Est-ce que je t’ai déjà donné la définition du mot…folie ?


Il est vieux celui-là, début 2014 si j'ai bonne mémoire. J'ai écris ça pendant le BAC blanc de SES, j'avais fini en avance et comme ils nous laissaient pas sortir... ^^

Un truc inspiré du Susanoo dans Naruto :

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La colère, la haine. La frustration, la vengeance. Tout s’embrouille et se mélange, en un bouillon informe et immonde. L’étoile grandit, gagne en puissance. L’ébène et le pourpre semblent s’entremêler; le symbole millénaire tourne sur lui-même à grande vitesse, tel une petite planète miniature, dans un petit bruit de clignotement malicieux, comme une sorte de sonnette ou de clochette.

Le liquide rouge de la vie commence à couler abondamment. Des larmes de sang s’échappent de l’astre écarlate. Une aura sombre et sans forme émerge soudain du néant, se fait ressentir sans que rien ne l’eut laissé présager.

Dans un premier temps fine et sans la moindre logique, elle se métamorphose rapidement et se met à grandir. Démesurément. Quelque chose de malsain se fait ressentir dans l’air. L’atmosphère devient pesante, lourde comme du plomb. L’on perçoit un mal-être, qui vous saisit dans votre entièreté.

Tout à coup, cette énergie démoniaque se met à bouger d’elle-même, à se mouvoir par ses propres moyens, de manière totalement surnaturelle, jusqu’à devenir tangible. Une forme fantomatique apparait dans l’air, dans un long et immonde bruit de craquements d’os qui vous irrite les tympans, comme si l’on brisait les os d’une personne de manière continuelle et sans limite. On peut presque entendre les cris et suppliques du malheureux tant le son est puissant et insupportable.

Mais il n’y a personne. Enfin, pas tout à fait. Au bout de quelques secondes, une immense forme se met à grandir. On distingue ce qui semble être des côtes, d’une taille gigantesque, pousser autour de la planète rouge, l’entourant et la protégeant. Les côtes deviennent rapidement une cage thoracique immense, à moitié transparente, comme appartenant à un fantôme démesurément grand.

Ensuite, ce sont les bras du monstre qui émergent des ténèbres, suivis de tout le reste du corps, en terminant par un large crâne cornu, à vif, sans aucune chair pour le recouvrir. Ses orbites sont vides de toute forme d’oeil, mais brillent d’une lumière jaune spectrale, qui s’infiltre au plus profond de votre âme, et vous fait trembler de terreur.

La créature fantomatique prend vie et se lève, se met debout, toujours dans ce bruit de craquement d’os atroce. De la chair translucide commence à recouvrir le corps de ce monstre, pour former un être à la forme plus humaine qu’auparavant. Sa taille augmente encore. Ses orbite se remplissent, dévoilant ainsi des pupilles blanchâtres, brillant toujours de cette lueur inquiétante.

Elle possède désormais une sorte de masque squelettique, recouvrant son visage de démon, laissant juste passer ses deux cornes sans chair. A présent, la créature est comme recouverte d’une armure de chevalier, de couleur unie sombre, la protégeant totalement, sans faille visible.
De son épée scintillante, il pointe le ciel et se prépare à attaquer.

Il grandit encore. Cette fois, il devient si grand qu’il voile la terre de son ombre. Il semble flirter avec les nuages du ciel d’été. Ses traits s’affinent énormément. Maintenant, on reconnait clairement un être humanoïde. Son visage est épurée, sans aucune forme de disgrâce. Seul son nez, allongé et fin, dépassant les 10 mètres, rappelle encore sa condition bestiale. Ses yeux sont pareils à deux saphirs géants, brillants chacun d’une lueur bleutée surnaturelle.

Son corps est fin, taillé pour le combat. Ses vêtements sont ceux d’un ancien samouraï : il porte une sorte de kimono uni et sombre, remplaçant l’armure archaïque d’auparavant. On distingue même une ceinture, tel un judoka géant. Sa tenue comporte des espaces pour ses quatre bras, forts et musclés, terminés par des mains crochues tenant chacune un sabre gigantesque, à la puissance colossale. Dans son dos, se trouvent deux paires d’ailes immenses, pareilles à celles d’un roc. L’entité doit à présent dépasser les deux cent mètres de haut. Il est si immense que ses pas font trembler le sol.
Il émane toujours de cet être étrange une sorte d’aura violacée tirant sur le rouge, qui brule tout sur son passage. La créature est faite d’un feu spectral, comme si elle se consumait elle-même. Mais au final, c’est cette ardeur qui lui donne vie.

La vie…ce démon, cette créature…elle prend la votre. Ce monstre d’un autre monde abat son arme sur cette terre d’un coup sec. La destruction est à la mesure de sa puissance. Il ne reste que des cendres de cet endroit. Comme si un météore venait de s’écraser.

Elle devient plus forte. Elle a pris de nombreuses vies. Cela la renforce. Le cristal de son front se met à luire comme un phare, et aspire les âmes meurtries. Votre dernière vision sera alors celle de cette chose; votre esprit disparait alors dans le néant. Telle est la destinée de ceux qui croisent le chemin de cet émissaire de l’enfer…


Et un petit poème inspiré des paroles de DragonForce :


Spoiler
La chaleur est mortelle, le ciel est noir comme la nuit,
Quel est ce bruit ? Écoute le cri de ton âme,
C’est ta fin, la mienne, celle d’un monde pourri.
Dans la douleur, le sang et les flammes,
Nous nous éteindrons tous en ce jour maudit.

Le ciel pleure des larmes cramoisies
Les météores pleuvent dans la lumière vermeille
La terre s’ouvre, la lave son sang en jaillit
L’air brule cette lande sans soleil,
Pauvres fous, il est trop tard aujourd’hui !

La chaleur est mortelle, le ciel est noir comme la nuit,
Quel est ce bruit ? Écoute le cri de ton âme,
C’est ta fin, la mienne, celle d’un monde pourri.
Dans la douleur, le sang et les flammes,
Nous nous éteindrons tous en ce jour maudit.

Les montagnes éternelles se meurent en silence,
En même temps que la vie entière sombre dans la violence.
C’est L’Apocalypse, on vous avait prévenu,
Ce Dieu en qui vous ne croyiez plus,
Vous détruit pour votre ignorance !

Vos épées et vos sabres, ici sont inutiles
L’esprit ne peut être tué sans style,
C’est votre avidité qui en est la cause de cette bataille futile.
Rien n’a changé depuis ce jour infernal,
Ce soir, nous en écrivons le point final !

Moi, je regarde le Jugement Dernier
D’un œil las, exaspéré
Seul, que puis-je faire ? Vous regarder, vous infâmes.
L’espoir est mort en même temps que les guerriers,
Dans ce monde ardent, il ne reste que mon âme…

La chaleur est mortelle, le ciel est noir comme la nuit,
Quel est ce bruit ? Écoute le cri de ton âme,
C’est ta fin, la mienne, celle d’un monde pourri.
Dans la douleur, le sang et les flammes,
Nous nous éteindrons tous en ce jour maudit.

Je la contemple, la fin du monde, bien assis,
En riant de vous, stupides humains, cette fois-ci.
Mourrez lentement, en souffrance ou en silence
Mais mourez tous, crétins avides et apeurés !
Ce soir marquera notre vengeance,
A nous, les dragons, même si…
Je demeure le dernier !


EDIT :

Mes dernières acquisitions :
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Berserk : les 20 euros les mieux investis de ma vie :mrgreen:
Je prévois d'acheter le reste des tomes pour la fin d'année :)
GTO j'ai jamais lu, mais comme c'était pas cher et qu'un ami me le conseillait, je l'ai pris aussi :)
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Re: Tiguor, second coming

Messagepar Jak-Ich'an le Ven Nov 13, 2015 0:07

Tiguor a écrit:Berserk : les 20 euros les mieux investis de ma vie :mrgreen:
Je prévois d'acheter le reste des tomes pour la fin d'année :)

C'est clair que des sous mis dans Berserk ce n'est jamais du gaspillage. ^^

Tu achètes les tomes dans le désordre ? (A moins que tu ais déjà lu les volumes précédents ?)
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Progression chapitre 2 : [llllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllll]
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Re: Tiguor, second coming

Messagepar Tiguor le Sam Déc 05, 2015 17:46

Y avait que ceux-là de dispo au magasin, le reste je pense les acheter sur Amazon d'un seul coup à Noël ou à mon anniversaire :)
En tout cas ça fait ultra classe dans la collec' sur l'étagère :P

EDIT :

Pour mon anniversaire, j'ai eu le droit à un sacré cadeau :)

Je commence avec le plus gros, le plus beau, le plus important : L’INTÉGRALE BERSERK 8-) :D

Image

Ensuite j'ai eu les tomes de Death Note qu'il me manquait, j'ai donc l'intégrale pour celui-là aussi :

Image

Pour finir, j'ai aussi eu quelques tomes d'autres mangas :
Les 2 premiers GTO, en édition double, les 3 premiers de la Perfect Edition de Dragon Ball (qu'elle est belle celle-là :p) et 3 Darker than Black :

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Re: Tiguor, second coming

Messagepar Piccolo Daimao le Sam Déc 05, 2015 18:03

Du lourd, en effet.
Enfin, je met l'intégrale de Berserk devant tout, car c'est une série au top, donc tu vas passer de très bons moment en la lisant. Et il était temps que tu commence DB Perfect Edition, n'oublie pas que l'Union Sacrée est un forum d'élite, petit insolent :mrgreen:
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Re: Tiguor, second coming

Messagepar Teen_Gohan_757 le Sam Déc 05, 2015 19:54

T'a été sacrément gâté en effet ! Je retiens surtout la Perfect Edition de DB qui te comblera de plaisir à coup sur ! (surtout quand c'est donné ha ha )
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Re: Tiguor, second coming

Messagepar Tiguor le Dim Sep 11, 2016 21:50

Bon bon bon. J'utilise mon topic pour pousser un coup de gueule, qui concerne le forum.

A force de parcourir certains topics, en particulier ceux de DBS et DBM, j'ai pu constater que la communauté de l'US a pas mal évolué, et pas vraiment dans le bon sens du terme.

J'ai la nette et forte impression qu'à présent, je n'ai plus le droit d'avoir mon avis sur ce forum. En particulier sur ce qui concerne DBS et DBM. Mais pas que. En fait, et j'en ai parlé avec plusieurs membres, lorsque j'ai le malheur de critiquer DBM et dire que j'aime pas, tout le monde ou presque me tombe dessus pour me lyncher.
Simplement car j'aime plus DBM. M'est arrivé à plusieurs reprises de me faire salement lyncher sur les topics des chapitres DBM, et même si j'avoue que j'avais un peu été vulgaire à un moment, j'en ai vraiment pris plein la tronche. Ca aurait été une fois j'aurais rien dit ça peut arriver à tout le monde, mais là c'est devenu systématique, et je suis pas le seul à le dire. J'ai même cessé de suivre DBM justement à cause de la communauté qui à mon sens est devenue toxique. Voilà.

Et le pire, c'est que c'est la même sur le topic DBS, mais là je me fais lyncher car j'ose dire que j'aime bien. Sans être fan hardcore, j'apprécie DBS et lorsque j'ose dire que rager dessus gratuitement ne sert à rien, on m'accuse de "défendre l'indéfendable", "d'aimer la merde" et j'en passe. Or là, autant sur la question DBM j’admets que j'ai lâché des mots limites des fois mais là je vois pas ce que j'ai dit de mal. Et pourtant...

Et ça m'est arrivé de me faire lyncher sur d'autres topics aussi... Au bout d'un moment je craque, je "ragequit".

Voilà, si je n'ai plus le droit de donner mon avis sur ce que j'aime, j'estime que je n'ai plus ma place au sein de la communauté. Étant sur un projet avec plusieurs membres, par respect pour eux je ne peux pas partir, mais c'est pas l'envie qui m'en manque. Voilà, suis un peu soulagé d'avoir ragé, mais bon.
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Re: Tiguor, second coming

Messagepar niicfromlozane le Dim Sep 11, 2016 22:02

Keep cool, man.

C'est internet. On adore tous DB pour des raisons diverses et il y a donc plus d'émotion en ce moment parce que la licence évolue, ce qu'elle n'avait pas fait depuis des plombes. Mais personne ne t'empêche de penser ce que tu veux et de t'exprimer. Il n'y a pas que les rageux qui te lisent. On n'est pas ok sur DBM et DBS, et alors ? Je suis un fan ultime de DBM, je hais DBS profondément, ça nous empêche pas de prendre des barres avec Yamcha !

Et ça, c'est beau ! Comme Dragon Ball !
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Re: Tiguor, second coming

Messagepar Lenidem le Lun Sep 12, 2016 18:12

Du lynchage, vraiment ? Dirigé contre toi donc ? Parce que si quelqu'un dit "C'est vraiment de la merde, je comprends pas comment on peut aimer ça !!", j'appelle pas ça du lynchage. C'est certes (très) virulent, mais c'est dirigé contre personne en particulier.

Question de vocabulaire mise à part, c'est clair qu'il y a un changement d'ambiance depuis... Depuis quand exactement ? Depuis la sortie de DBS ? Comme le dit Niic, c'était peut-être inévitable avec l'évolution d'une franchise qui était restée figée pendant des siècles. On n'avait pas vraiment eu l'occasion de discuter "affectif", parce qu'on était tous d'accord sur la base de ce qui nous réunit ici : Dragon Ball, c'est excellent, on l'adore tous et ça va sans dire, sinon on ne serait même pas là (et GT c'est de la merde :P ). Les débats les plus enflammés portaient sur la puissance des Boo ou Gohan VS Gokû, et même si parfois ça dégénérait (bon, on pourrait encore employer le présent...) c'était somme toute minime, des détails sur la vaste fresque qui nous réunit tous.

Avec DBS, la communauté se retrouve brutalement divisée. Certains sont contents de voir enfin la suite officielle de ce qu'ils adorent, d'autres au contraire sont scandalisés de voir ce qu'on est en train de faire à ce qu'ils adorent... Dans ces conditions, comment l'ambiance n'aurait-elle pas changé, en fait ? Le cas de GT est un peu différent car son sort était réglé avant que la communauté ne se constitue : je suis prêt à parier que s'il était sorti maintenant à la place de Super, les réactions seraient exactement les mêmes.

DBM est encore un peu différent, je crois, parce que l'équipe qui bosse dessus vient en grande partie d'ici et lit tous les commentaires. Balancer un commentaire hyper négatif sur le boulot de quelqu'un en sachant que cette personne ne le lira jamais et s'en contrefout probablement, c'est une chose, mais c'est pas pareil quand on sait que les gens impliqués dedans le liront et se sentiront touchés. D'où, peut-être, l'ardeur de certains "défenseurs" ? Ceci dit, les derniers commentaires de la page en cours sont très mitigés, donc la critique est bien possible sur le forum DBM. Après, c'est vrai que si tu veux dire "J'adore !", personne te dira rien, et que si tu dis "Qu'est-ce que je déteste !", on te demandera d'argumenter, et pas forcément de la façon la plus sympa.

Mais allez, Tiguor, ce serait dommage de partir pour de bon. Y a d'autres sujets que ceux de DBS et de DBM, même si ce sont les plus actifs en ce moment, et les prises de bec qu'on peut avoir sur ces sujets-là n'affectent pas vraiment les rapports des membres en dehors, si ?
RMR a écrit:Moi, je peux vous dire qui a raison. C'est Lenidem.


En cas de souci sur le forum, me contacter par MP ou à cette adresse : lenidem.lunionsacree@hotmail.com
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Re: Tiguor, second coming

Messagepar Batroux le Lun Sep 12, 2016 18:38

Moi, j'apprécie de lire que le forum part en sucette et que c'est pas ma faute.

Sinon, Tiguor, venge toi sur le prochain LG. Casse du lyncheur.

Paix Amour et Compassion (Kurt Cobain).
Fan de Valérie Pécresse.
Vous allez voir flou.
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