Fiction écrite - LMDMC (captain_kuro)

[RMR]

Bidonjour et bienvenue, Captain_Kuro !

Ah, non, désolé, pas de commentaire particulier sur la fic, juste vous souhaiter la bienvenue.

*Captain_Kuro laisse pendre ses bras équipées de griffes, puis les balance de gauche à droite et de droite à gauche*

Euh, j'crois que j'vais pas m'attarder, délirez-vous bien parmi nous, à peluche *s'enfuit*

[captain_kuro]

Bonjour ! Merci pour le message d'accueil et merci de connaître ce personnage de One Piece. Je l'adore !

Chapitre suivant !

Saison 1 - Chapitre 5

Nakia essuya quatre échecs consécutifs. Ni elle ni Noouna ne savaient sous quelle forme pouvait se manifester ce soit disant don. Fallait-il poser ses mains sur le corps du blessé ? Fallait-il concocter une quelconque potion ? Fallait-il, prier ? Ou activer la compétence ? Si oui, comment ? La réponse au problème demeurait un mystère. De plus le guerrier refusait de se déshabiller pour que l'apprentie puisse constater les dégâts et ainsi tenter d'autres éventuelles approches.

- Si tu ne me dis pas de quoi tu souffres, ça ne va pas aider, confia t'elle, agacée.
- Ce sont des affaires qui ne te regardent pas, balança Noouna en se relevant pour faire quelques pas. Je me suis peut-être trompé. Peut-être ne peux-tu pas me guérir.

La jeune femme demeura silencieuse, consciente que le guerrier avait tout misé sur cet espoir pour augmenter ses chances face aux bandits. Elle soupira longuement, commençant réellement à envisager une mauvaise tournure pour les événements à venir. Quelqu'un pourrait mourir, vraiment. Voyant l'humeur désolée de Nakia, l'homme à l'écharpe lui dévoila son dernier atout en retournant vers elle.

« Ça va me demander une heure de méditation et je risque de ne pas m'en tirer indemne. Il va falloir que je supporte la douleur le temps de libérer ton grand-père. Je lui confierai ma vie pour ce qui suivra. C'est le seul choix qu'ils nous reste. »

Les yeux de la demoiselle se cristallisèrent mais elle masqua ses émotions pour ne pas afficher son attachement à cet homme, rencontré hier seulement.

« Ton grand-père ne mourra pas. Je ne laisserai pas cela se produire. Quant à moi, j'ai d'autres épreuves qui m'attendent après ça. L'au-delà ne recevra que les personnes que je lui enverrai. »

Puis Noouna s'assit, jambes croisées. Les quelques courants d'air qui passaient de temps à autre changèrent de sens. Le combattant déroula son arme insolite et la posa devant lui en anneaux. L'atmosphère devint subitement plus pesante et paradoxalement plus rassurante aussi. Même Nakia, aucunement habituée à ces séances de concentration, perçue certains flux d'énergie inénarrables.

« Très étrange, murmura t'elle, observatrice. »

Durant les soixante minutes estimées, la jeune femme resta là, à étudier son voisin. La lumière du soleil se faisait de plus en plus orangée. Une petite secousse vint bientôt clore la séance. Noouna récupéra son écharpe et la repassa autour de son cou, en silence. Les muscles contractés, il commençait déjà à transpirer.

« Il va falloir se dépêcher, pérint-il. »

La planque des bandits n'était rien d'autre qu'un gigantesque hangar délabré situé au milieu de nulle part. Caché dans les fourrés périphériques, le binôme constata l'ambiance festive à l'intérieur du bâtiment. Les malfaiteurs venaient sans doute de réussir un nouveau coup. Des bouteilles jetées contre les murs et des rires gras constituaient le gros des sons perceptibles. Noouna conseilla à sa protégée de rester à l'abri le temps qu'il agisse. Déjà, la respiration du guerrier se faisait plus saccadée et Nakia releva ce détail.

- Tu es sûr que tu es en état de te battre ? On ne sait pas combien ils sont et...
- Ils sont quinze, précisa le combattant.
- Quinze ? C'est beaucoup.
- Ils seront beaucoup moins dans un instant, garanti le guerrier en essuyant une goutte de sueur avec sa langue. N'aies crainte, ton grand-père échappera à ce qui va suivre.

S'exécutant, Noouna fit apparaître une boule d'énergie dans sa paume. Il la fixa d'un regard insistant et celle-ci grossit brusquement. Il la lança alors en direction du toit. La trajectoire de la sphère fut discrète et légère. Puis une explosion terrifiante secoua les environs et aveugla Nakia qui dû tourner la tête. Lorsque le flash disparu, il n'y avait plus personne aux côtés de la métisse. Au loin, celle-ci distingua plusieurs individus qui sortaient en toussant et jurant à haute voix. Noouna en supprima aisément trois en jouant sur l'effet de surprise. Ce fut le quatrième qui le repéra.

« Eh toi là ! Tu vas regretter de t'être amené ici ! »

Le bandit se jeta, à moitié ivre, sur le protagoniste et échangea quelques coups avant de se faire enfoncer le ventre par un coup de poing fulgurant.

« Les membres les plus puissants ne sont toujours pas sortis, je suppose qu'ils protègent le prisonnier, s'inquiéta Noouna. »

Si ses comptes étaient exacts, il devait rester onze adversaires, dont trois qui possédaient un niveau d'énergie à ne surtout pas négliger. Le combattant se débrouilla pour rameuter tous les opposants plutôt faibles autour de lui. C'est alors qu'il s'arma de son écharpe.

« Qu'est ce que tu comptes faire avec ça, se moqua l'un des brigands, te réchauffer ? Aller, abattons-le ! »

Aussitôt, six antagonistes tirèrent simultanément leur salve. Grâce à une bonne lecture de la situation, Noouna fit tournoyer son instrument comme un lasso et claqua toutes les attaques qui se retournèrent contre leurs créateurs. Trop lents pour réagir, certains furent carbonisés net. D'autres réussirent à éluder, non sans mal.

« Espèce d'enfoiré ! cria l'un des survivants sous le coup d'une colère paniquée. »

Les rescapés furent rejoints par deux équipiers restés jusque là en retrait. Ceux-ci étaient dotés d'auras qui retinrent l'attention du héros. L'un d'eux profita d'une expiration bruyante du combattant pour lui décocher une vive droite qui fit mouche. Noouna cracha du sang sous la pression. Son état empirait déjà, beaucoup trop tôt à son goût. Si bien que le mental prit peu à peu l'ascendant sur le physique pour l'aider à continuer la bataille. En bandant ses muscles, le combattant aux cheveux bleus disparu soudainement et brisa la nuque des derniers antagonistes faibles. Après quelques parades, il ne restait plus que les deux ennemis les plus dangereux. Noouna fit craquer son cou et se lança de tout son poids vers les deux hommes qui firent de même. Les trois combattants furent sur le point d'entrer en collision quand un nouvel intervenant fit son apparition soudaine au milieu d'eux. Le héros le reconnu sur le champ : la carrure, le long manteau boutonné et le crâne chauve. Pas de doute, son bourreau l'avait retrouvé.

« Il ne manquait plus que ça ! Paniqua Noouna en écarquillant les yeux. »

Le géant stoppa la course de sa cible avec facilité. D'un coup de coude redoutable il le renvoya au second plan. Quant aux deux bandits, ils ne purent annuler leur offensive à temps. Elle atteignit le colosse, qui ne sourcilla pas le moins du monde. Indifférent, il tourna même les talons au duo pour se rapprocher de Noouna.

- C'est qui lui encore ! Vociféra l'un des malfaiteurs.
- Peu importe qui il est, on fait d'une pierre deux coups, rajouta l'autre.

Ils portèrent leurs paumes ouvertes au niveau de leur abdomen et tirèrent deux vagues d'énergie. L'effort retint l'attention du géant. Il se décida finalement à faire face aux lasers et fit claquer ses mains d'une telle force que les attaques s'entrechoquèrent et soufflèrent les lieux dans un éclair éblouissant. Sans se faire attendre, le colosse enchaîna, se précipita vers les deux opposants et leur écrasa la boite crânienne dans ses énormes mains. Après avoir essayés de se débattre, les deux brigands tombèrent lourdement au sol, morts. A quelques pas de là, Noouna, souffrant le martyre, repoussa une fois de plus les limites de son être pour livrer un combat éprouvant. Mais un nouveau fait inattendu survint. L'épéiste du palais, qui s'était déjà dressé devant le titan à deux reprises se joignit à son tour à la fête en sautant depuis la cime d'un arbre. A peine arrivé, il ouvrit la bouche :

« Gros tas ! Tu poursuis peut-être ce type, cracha l'inconnu en parlant de Noouna, mais n'oublies pas que moi je te poursuis ! Et je finirai par te réduire en poussière ! Tu ne m'aura pas une troisième fois ! »

Le jeune homme à l'écharpe, dont la vue se troublait, se réjouit de l'aide que lui apportait cet énergumène à la chevelure grise. D'autant plus qu'afin de renforcer encore davantage toute cette pagaille, les trois derniers bandits entrèrent en scène. L'un deux se distingua par sa forte corpulence et son aura dense. Seul absent du tableau, le grand-père de Nakia, devait probablement être emprisonné dans le hangar. Pour en avoir le cœur net, sa petite fille, discrètement, se rapprochait du bâtiment partiellement en feu, fermement décidée à le retrouver, puis le libérer.