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Re: Eh oui.. Ewi...

MessagePublié: Mer Avr 19, 2017 22:10
par Heika
J'ai lu, et j'ai commenté.
Ton "caillou" est bien plus une pierre que tu ne le penses ! Je n'aimerais pas cogner mon pied dedans, car vu le poids de sa qualité, je m'y ferais mal !

Re: Eh oui.. Ewi...

MessagePublié: Ven Avr 21, 2017 12:00
par ChrisToTheCrix
Allez j'apporte ma pierre à l'édifice ! Une superbe présentation !

Alors je te souhaite la bienvenue parmi nous, en espérant que tu passes du bon temps ici. Tu verras, c'est super chouette !

N'hésite pas à passer sur t'chat aussi ! Y a une super ambiance ! (D'ailleurs peut être que tu y es déjà ... tous les jours je me dis qu'il faut que j'y retourne !)

Allez, à bientôt ! Et have fun !!

Re: Eh oui.. Ewi...

MessagePublié: Lun Avr 24, 2017 11:14
par Ewi
Merci beaucoup :D

Le tchat j'y passe assez souvent mais je n'ai pas encore eu le plaisir de t'y voir connecté (enfin il ne me semble pas...).

Re: Eh oui.. Ewi...

MessagePublié: Ven Mai 05, 2017 19:24
par Mick
J'ai lu beaucoup de tes analyses que je trouve, en dépit des monstrueux pavés, très bien construites et intéressantes.

Et en tant que passionné de Dragon Ball, je te souhaite la bienvenue sur ce forum. :D

Re: Eh oui.. Ewi...

MessagePublié: Sam Mai 06, 2017 0:42
par Ewi
J'aime bien les choses monstrueuses :D

Merci pour ton tit message d'accueil, ça fait toujours plaisir ^^

Re: Eh oui.. Ewi...

MessagePublié: Sam Mai 13, 2017 0:40
par niicfromlozane
Bienvenue sur le forum, jeune fille !

Je ne peux que te féliciter de ton bon goût pour le choix de ton premier post.

Et je ne doute pas qu'on sera amenés à se recroiser bientôt en section fanfic.

Re: Eh oui.. Ewi...

MessagePublié: Sam Mai 13, 2017 1:02
par Ewi
Merci jeune homme !

Je profite de cette heureuse coïncidence pour poster un très très court récit que je viens à l'instant d'écrire, suite à un défi lancé sur le chan ! Au départ je souhaitais dépeindre quelque chose de plus... Comment dire... Limpide et facile à la compréhension mais finalement mes vieux démons ont pris le dessus et voilà ce que ça a donné !

Drogue

Premier coup.

Il n’entend pas, il ne veut plus rien percevoir, plus rien sentir, plus rien penser. Allongé sur son lit, les yeux rivés au plafond, il laisse son regard s’égarer dans le jeu des ombres qui virevoltent dans une danse sans fin. La lumière bleutée de son ordinateur l’oppresse, il sait ce qui s’y trouve et il ne veut pas le voir, l’affronter. La lassitude l’avait gagné, il avait trop perdu, s’était bien trop leurré, il fallait se réveiller, s’extraire des méandres du passé, s’extirper de ces chimères qui le consumaient chaque jour un peu plus.

Deuxième coup. Première sonnerie.

La rencontre, l’effet de ses sombres iris sur son cœur, sa voix capable de le faire tressaillir à chacune de ses paroles, le timbre de son rire qui semble se diluer dans tout son être, le contact de ses doigts frêles et tremblants sur sa peau avide, la grâce de ses gestes illuminant chaque acte du quotidien. Une perfection, sa perfection, son point de repère. Elle était la seule à pouvoir entrer dans son monde, à pouvoir entrer dans sa tête, à pouvoir entrer dans son cœur. Une lueur scintillant dans le brouillard, qui l’attirait vers elle, vers tout ce qu’elle pouvait lui apporter, vers le bonheur. Elle symbolisait ce qu’il avait toujours désiré sans vouloir l’atteindre, elle était son monde.

Troisième coup. Deuxième sonnerie. Premier message.

La lueur dans le brouillard, l’entrainant toujours un peu plus loin, le poussant jusqu’à la limite du précipice, avec le même sourire, la même candeur. Sa petite main qui s’accrochait à lui, si douce, si menue, si douloureuse. La douleur… Il ne l’avait pas de suite ressentie, elle représentait son univers, il pouvait avoir mal pour elle, juste pour elle, rien que pour elle. Si belle, son parfum envoutant, ses adorables manies, ses légères bouderies. Sa capricieuse petite femme au sourire éclatant, pétillante et pleine de vie. Elle lui avait tant apporté, il lui devait tout, elle était sa vie, son existence, son essence.

Troisième sonnerie. Deuxième message.

Il brûlait sous son sourire, sous son regard, sous ses caresses. Il s’était tant imprégné d’elle, de son odeur, de son esprit, de son âme. Elle était sa raison, il n’avait plus besoin d’autrui, elle était la seule qui devait compter, la seule qui devait occuper son esprit, la seule qui devait être là, près de lui. Elle le connaissait parfaitement, elle savait tout de lui. Quand il n’allait pas bien, quand il était de mauvaise humeur, quand il devait sortir, quand il devait travailler, quand il devait lire, quand il devait manger. Et toujours ce même sourire, toujours cette même voix, toujours ce même regard.

Quatrième sonnerie. Troisième message.

Du coin de l’œil il aperçoit les clignotements sur son écran mais décide de les ignorer. Sa tête est vide, ses yeux fixés sur les ombres, plus rien n’a d’importance. Ni le temps qui passe, ni la douleur qui nait, ni la rancœur qui pèse. Au final, il ne reste que le néant.

Septième sonnerie. Huitième message.

Une drogue. Au départ tellement alléchante, stimulante. Une putain de drogue qui gangrénait son esprit mais qui le rendait dépendant, affamé, insatiable. Sa drogue. Moins de sourire, moins de caresses, moins de rires. Mais toujours sa présence, ses mots, son regard qui le hantait même la nuit, même seul. Elle avait raison, elle était là, toujours près de lui sans même qu’il ne s’en aperçoive. Un murmure à son oreille, un hurlement dans son crâne.

Huitième sonnerie. Onzième message.

Les livres, les jeux, l’écriture, le travail, la musique, le sommeil. Un cercle sans fin, son cerveau toujours connecté, toujours occupé, ne pas penser à elle, ne penser à rien. Oublier les effets de manque, nier les tremblements, ignorer les crises d’angoisse, rejeter les souvenirs. Elle n’est rien, elle n’est pas son tout, elle n’est pas son monde. Elle sait le contrôler mais il briserait la cage qu’elle lui avait créée.

Neuvième sonnerie. Quinzième message.

Les coups à la porte avaient cessé depuis combien de temps ? D’un geste las il prit son téléphone sans poser les yeux dessus et l’éteignit doucement. Plus aucune rage ne l’habitait, plus aucun désir de vengeance ne le tenait éveillé la nuit. C’était fini. Il s’était défait d’elle, de son emprise, enfin. Trouvant la force de se relever, il s’approcha de son ordinateur et laissa courir son regard sur les dizaines de mails qui polluaient sa messagerie, qui polluaient son air, qui polluaient sa vie. Les effets de la drogue ne s’estompaient pas aisément mais finiraient par disparaitre.

La petite croix rouge. La page qui se ferme. L’histoire qui prend fin.


OoOoOoOoOoOoOoO

Voilà voilà, toujours un peu bizarre mais en même temps je pense que ça me représente maintenant. Étant donné que je devais remettre mon devoir demain et que je l'ai finalement rendu dans l'heure, je peux dire que je suis une élève consciencieuse/imaginative :)