L'Union Sacrée

Il me semble que c'était drôle dans l'ensemble , mais je n'ai aucun souvenir de ces passages.
Il faudra que j'achète les tomes ou que je revoit l'animé un jour . ^^

Je viens de finir "la méthode simple pour en finir avec la cigarette" d'Allen Carr.

Bon, si vous cherchez de la belle littérature, passez votre chemin, ce livre n'a aucun intérêt à ce niveau là.

Il s'agit simplement d'un livre expliquant une méthode sensée permettre d’arrêter de fumer avec facilité. A la base, il s'agit d'une thérapie de groupe que l'auteur a transposé en bouquin.

Personnellement je ne fume pas. J'ai lu ce bouquin car ma copine me dit qu'elle a arrêté de fumer après avoir lu ce livre et que jamais elle ne recommencera. J'ai donc voulu me pencher un peu plus en détail sur cette "merveille".

1er constat: je n'ai pas la réelle capacité de dire si oui ou non, ce qui est écrit dans ce livre est vrai ou pas. Par exemple, l'auteur mentionne parfois les habitudes du fumeur et pourquoi elles ont lieu d'être -du moins, d'après les fumeurs - (par exemple: fumer pour se déstresser), je ne peux pas dire si c'est vrai ou non et quel est l'effet recherché et l'effet réel, n'étant pas moi-même fumeur.

2ème constat, et c'est là que le livre prend de son intérêt: l'auteur affirme que les fumeurs (et même les non-fumeurs) sont conditionnés. Il prétend qu'un matraquage publicitaire, des on-dits, des vertus prétendument associées à la cigarette emplissent notre cerveau. Par exemple, il affirme que le sentiment de manque induit par l'absence de nicotine est en réalité très léger, durant à peine quelques jours. De fait, il serait physiquement très facile d'arrêter la cigarette, même pour un gros fumeur. La sensation de manque est selon lui bien moindre que celle que ressent un drogué qui arrêterait sa consommation. Il serait donc si difficile d'arrêter à cause d'un blocage dans l'esprit du fumeur. La peur du manque serait bien pire que le manque en lui-même.

Ce faisant, l'auteur - enfin, c'est ce qu'il m'a semblé en tous cas -, tente pendant tout le livre, de conditionner le lecteur, mais en sens inverse, en répétant sans arrêt, mais avec des exemples différents, ce que je viens de vous expliquer. Il ne cesse non plus de donner des raisons sensées vous ôtez l'envie de fumer (effet sur la santé, le porte-monnaie, etc...). Mais quand je dis sans arrêt, c'est vraiment sans arrêt. Vous pouvez lire les trois premiers chapitres du livre et vous en saurez autant que moi dessus !!! (A la limite, ça m'a un peu fait penser au film "le pari" des inconnus, quand ils font leur thérapie de groupe et qu’on les conditionne à dire "bien" ou "pas bien".).

Et je me suis donc demandé: est-ce bien normal d'user des mêmes armes que les cigarettiers (c'est-à-dire le conditionnement, en admettant que ceux-ci l'utilisent), pour arriver à ses fins?

Entendons nous bien, je suis très reconnaissant à l'auteur car, même si ce n'est que pour un temps (l'avenir me le dira), ma copine a arrêté de fumer, ce qui est, il me semble, plutôt positif pour elle et pour moi (je suis très sensible aux odeurs et je déteste celle des fumeurs), mais peut-on user de tous les moyens pour arriver à cette fin ?

Je n'y ai pas vraiment réfléchi. Il faudrait ouvrir un topic sur le conditionnement dans le café pour qu'on puisse avoir l'opinion des gens.

Pourquoi pas? Si le résultat est franchement, clairement et indubitablement positif pour tout le monde (sauf pour l'industrie du tabac), je n'y vois pas d'inconvénient. Le lecteur qui achète ce bouquin le fait pour arrêter de fumer, si ça marche, que demander de plus? À mon sens, le problème ne se pose que quand une telle méthode est utilisée à des fins perverses, malhonnêtes ou tout simplement douteuses (propagande, publicité...) mais ce n'est clairement pas le cas ici.

Topic intéressant! En ce moment, je fais une grosse soupe de classiques... Pour le plaisir, j'ai commencé "À l'ombre des jeunes filles en fleur", second tome de "À la recherche du temps perdu" de Proust. J'adore! C'est certes une lecture exigeante, mais qui ne mérite pas, à mon sens, sa réputation d'illisibilité. Bon, c'est sûr, il faut aimer passer une vingtaine de pages sur le pourquoi du comment d'un changement opéré dans le caractère d'un personnage que le lecteur a rencontré au tome précédent...mais ça nous en apprend tant sur l'être humain que tout honnête homme devrait, selon moi, en lire ne serait-ce qu'un extrait. Si cela vous tente mais que la perspective de plusieurs milliers de pages presque sans paragraphes vous rebute, je vous recommande la partie "Un amour de Swann" dans le volume "Du côté de chez Swann" (disponible aussi en volume séparé).

Pour un travail en didactique du français langue étrangère, j'ai aussi commencé à relire "Les liaisons dangereuses" de Choderlos de Laclos. Très sombre, très pessimiste, mais la noirceur des personnages principaux et leur intelligence font un mélange détonnant et fascinant... En plus, qu'est-ce que c'est classe! Un de mes rêves serait de correspondre avec quelqu'un dans ce langage châtié du 18e siècle...

Enfin, comme j'ai dû changer de livre pour mon travail, je me suis rabattu sur "La peau de chagrin" de Balzac. J'ai d'abord découvert le film (la dernière version, celle de 2009) qui se laisse regarder, et j'en suis maintenant au roman...enfin, une version simplifiée, car c'était la seule disponible en bibliothèque (je passerai à l'autre bientôt). Bon Balzac, tout le monde n'aime pas. Moi, ça dépend de ses écrits. Certains m'ennuient profondément (comme une nouvelle dont le nom m'échappe), d'autres m'ont plu. "La peau de chagrin" fait partie de ces derniers. En résumé, un jeune homme sur le point de se suicider entre chez un antiquaire qui lui offre une peau aux pouvoirs magiques : elle exauce tous les désirs de son possesseur (même sans qu'ils soient formulés!), mais ce faisant elle rogne aussi sa vie, et se réduit en proportion. Bien sûr, le gars accepte, puisqu'il n'a rien à perdre...Une belle histoire, assez sombre elle aussi, et pas aussi gnangnan qu'on pourrait le croire.

Niveau manga, je suis en ce moment la série "Fairy Tale" (ce sont mes voisins qui l'achètent et me prêtent régulièrement de nouveaux tomes...), que je trouve plutôt drôle (même si les gags ont tendance à se répéter).

Et en comics, je lis et je relis "The Dark Knight Returns", qui est juste fantastique, mais dont il est déjà question ailleurs. Attention, spoiler :

Je ne saurais pas dire tout, je ne fais pas le tri.

En tout cas, en manga j'ai :

Hellsing, Saint Seiya, Neon Genesis Evangelion, Le Roi des Ronces, Kenshin le Vagabond, Dragon Ball.

Roman : je lis surtout Huxley et Ira LEVIN ( j'ai Un bonheur insoutenable, un de mes livres préférés ). J'ai l’Assommoir de Zola, Cyrano de Rostand, Les Misérables. J'ai lu aussi Le Rouge et le Noir de Stendhal.

Voilà

Un gros merci à asm75 pour avoir partagé La Ferme des Animaux avec nous... Je viens d'en terminer la lecture et je dois avouer que c'est maintenant l'un de mes livres préférés à vie

Tout le monde devrait lire ce livre pour comprendre en quoi consiste le pouvoir et pourquoi c'est mauvais. C'est très bien expliqué et c'est assez court (122 pages). Je dois aussi avouer que la fin m'a tué...



Donc voilà une oeuvre qui démontre à merveille comment se forme un régime totalitaire, mais qui est aussi extrêmement pessimiste. À lire.

Ensuite là je lis La Voleuse de Livres, de Markus Zubrak ou quelque chose du genre. C'est en lecture obligatoire à l'école. Jusqu'à présent ça semble bien et original; quelqu'un l'a lu?

Filou, content que "La ferme des animaux" t'ai plus.

Je ne sais pas si tu as lu "1984" du meme auteur mais je te le conseille chaudement. La visée du roman est la meme (la dénonciation des régimes totalitaires) mais l'oeuvre est d'autant plus efficace de par sa longueur qui installe un véritable climat d'angoisse, voir de désespoir face a un systéme impersonel,injuste et malheuresement impossible à combattre pour un individu seul face a une multitude d'esprits formatés par un régime omniprésent et qui se dit omniscient.

Triforceman ou Lenidem, fin je sais plus :

Perso, Balzac m'ennnui profondément. J'ai lu quelques romans de sa fameuse "Comédie Humaine"( notamment "Le colonel Chabert" et "Splendeurs et misères des courtisanes") mais ca ne m'a pas convaincu. Son objectif fut de peindre les mœurs de son époque et on ne peut qu'approuver la justesse de sa démarche...Mais pff c'est lent, ces descriptions interminables,c'est lourd! D'autant plus que stylistiquement je le trouve trés inférieur a son pote Stendhal.

Sinon content de voir que "the Dark Knight Returns" t'a convaincu. Pour moi,si il ne devait rester qu'un seul comic book se serait celui là. Je le mets meme au dessus de "Watchmen" ou "V pour Vendetta"

Proust je pense m'y mettre bientot sinon.

A part ca je viens de finir "Salambo" de Flaubert. Un trés beau roman assez accessible. Une fiction guerrière qui s'appuie sur de nombreux faits historiques, violente et sanglante mais aussi poétique et touchante grâce à l'écriture de velours de Mister Flaubert dont les descriptions splendides ne sont pas sans donner des accents épiques, limite divins à ses personnages.

Enfin niveau manga, je me suis acheté les derniers volumes de Full Metal alchemist.
Wa mais quelle fin de taré. Certainement mon manga favori avec Dragon Ball.

Et dans la foulée j'ai pas pu m’empêcher de me regarder à nouveau le premier animé(dont l'histoire diffère du manga) qui est lui aussi d'excellente facture et dont le seul défaut et de n'avoir « que » 51 épisodes ( autre défaut mineur pour moi: Ils font mourir Scar à la fin de la série ce qui est dommage car il est trop badass)

Je ne sais pas si tu as lu "1984" du meme auteur mais je te le conseille chaudement. La visée du roman est la meme (la dénonciation des régimes totalitaires) mais l'oeuvre est d'autant plus efficace de par sa longueur qui installe un véritable climat d'angoisse, voir de désespoir face a un systéme impersonel,injuste et malheuresement impossible à combattre pour un individu seul face a une multitude d'esprits formatés par un régime omniprésent et qui se dit omniscient.

Nan je ne l'ai pas lu mais c'était dans mes plans! Effectivement ça a l'air bon, je devrais le lire au courant de l'année (scolaire). J'en avait entendu parler pour la première fois à CFOU 89,1, dans la chronique livres, et le résumé m'avait tout de suite charmé ^^

(mais j'ai quand même BEAUCOUP de trucs à lire avant, donc au courant de l'année)

FilouZilla a écrit:

Je ne sais pas si tu as lu "1984" du meme auteur mais je te le conseille chaudement. La visée du roman est la meme (la dénonciation des régimes totalitaires) mais l'oeuvre est d'autant plus efficace de par sa longueur qui installe un véritable climat d'angoisse, voir de désespoir face a un systéme impersonel,injuste et malheuresement impossible à combattre pour un individu seul face a une multitude d'esprits formatés par un régime omniprésent et qui se dit omniscient.

Nan je ne l'ai pas lu mais c'était dans mes plans! Effectivement ça a l'air bon, je devrais le lire au courant de l'année (scolaire). J'en avait entendu parler pour la première fois à CFOU 89,1, dans la chronique livres, et le résumé m'avait tout de suite charmé ^^

(mais j'ai quand même BEAUCOUP de trucs à lire avant, donc au courant de l'année)

Dans un genre assez proche, tu peux également lire "Le Meilleur des mondes" d'Aldous Huxley.

Avec 1984, ce sont vraiment deux romans d'anticipation majeurs dépeignant une contre-utopie.

asm75 a écrit:Perso, Balzac m'ennnui profondément. J'ai lu quelques romans de sa fameuse "Comédie Humaine"( notamment "Le colonel Chabert" et "Splendeurs et misères des courtisanes") mais ca ne m'a pas convaincu. Son objectif fut de peindre les mœurs de son époque et on ne peut qu'approuver la justesse de sa démarche...Mais pff c'est lent, ces descriptions interminables,c'est lourd! D'autant plus que stylistiquement je le trouve trés inférieur a son pote Stendhal.

Je suis mille fois d'accord : au niveau du style, Balzac < Stendhal (et pas qu'à ce niveau-là d'ailleurs...). "Le colonel" ne m'a pas laissé un bon souvenir non plus, et je n'ai pas (encore) lu "Splendeurs et misères" ; en revanche, j'ai beaucoup aimé "Le père Goriot", dont les longueurs ne m'ont pas paru excessives.

Proust je pense m'y mettre bientot sinon.

Si les "descriptions interminables" te gênent, je crains que tu n'y trouves pas ton compte. Mais ce serait trop dommage de ne pas essayer, ce romancier est vraiment exceptionnel. Il n'a pas son pareil pour décortiquer les mille et une raisons d'un comportement qui, à première vue, pourrait sembler incompréhensible.

Sinon content de voir que "the Dark Knight Returns" t'a convaincu. Pour moi,si il ne devait rester qu'un seul comic book se serait celui là. Je le mets meme au dessus de "Watchmen" ou "V pour Vendetta"

Il faudra que je les lise! Je n'ai vu que l'adaptation film de "V pour Vendetta".
À la base, j'étais plus attiré par les débuts de Batman, donc "Year One" était fait pour moi, mais je reviens plus facilement vers "Returns", peut-être à cause de son ambiance de fin d'un monde.

A part ca je viens de finir "Salambo" de Flaubert. Un trés beau roman assez accessible. Une fiction guerrière qui s'appuie sur de nombreux faits historiques, violente et sanglante mais aussi poétique et touchante grâce à l'écriture de velours de Mister Flaubert dont les descriptions splendides ne sont pas sans donner des accents épiques, limite divins à ses personnages.

Pas lu non plus. J'aime assez Flaubert. Excellent style, bon observateur lui aussi, mais nettement moins objectif que Proust par exemple : là où ce dernier peut se mettre à la place d'un personnage et deviner ou imaginer ce qu'il vécu tout en manifestant une certaine empathie, Flaubert, lui, bien plus pessimiste, a tendance à se moquer et à condamner, ce que je trouve assez regrettable. En ce sens, il filtre le monde d'une manière déformée, moins transparente que celle de Proust, et donc (selon moi) moins enrichissante - ce qui m'importe beaucoup.

Lenidem a écrit:

Proust je pense m'y mettre bientot sinon.

Si les "descriptions interminables" te gênent, je crains que tu n'y trouves pas ton compte. Mais ce serait trop dommage de ne pas essayer, ce romancier est vraiment exceptionnel. Il n'a pas son pareil pour décortiquer les mille et une raisons d'un comportement qui, à première vue, pourrait sembler incompréhensible.

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En fait la description d'un comportement spécifique, d'un mode de pensée ou d'un sentiment ne me gênent pas, bien au contraire. Ce qui m'emmerde chez un auteur comme Balzac c'est ses longues descriptions physiques et de la structure sociétale...alors que dans le même temps ses héros restent assez creux, limites énigmatiques pour le lecteur.

Stendhal c'est tout le contraire. Ce qui l’intéresse par dessus tout c'est la description précise et minutieuse des sentiments et des passions de ses personnages. Ma sensibilité de lecteur est plus touchée par ce que dévellope Stendhal que Balzac.

Pour Proust je vais essayer même si ta mise en garde m'incite a rester prudent^^

Negima vol 33 : Il y a beaucoup de rebondissement dans ce tome :

- On a enfin plus d'infos sur Zazie, la fille la plus mystérieuse de la classe.
- Negi a une solution pour sauver le monde magique.
- Énormément d'actions dans ce tome, le combat final entre Negi et Fate se rapproche.

Bref un excellent volume.

Me suis acheté il y a quelques semaines Maus, tomes I et II, et j'ai commencé à lire ça cet après-midi. J'en suis encore dans le tome 1, mais putain que c'est bon. C'est tellement sobre, vrai, prenant... J'adore.

Je suis en ce moment en train de lire Half Prince:

L'histoire n'est pas exceptionnelle mais c'est vraiment fun et drôle à lire.

Synopsis

L'histoire parle de Feng Lan, une étudiante de 19 ans qui est entrainée par Feng Yang Ming, son frère jumeau, dans le nouveau jeu à réalité virtuelle "Second Life". Décidée à montrer à Yang Ming qu'elle peut réussir à avancer dans le jeu-vidéo sans tirer des avantages du fait d'être une femme, elle décide de créer un personnage masculin. Normalement, le sexe du joueur et de son personnage sont obligatoirement les mêmes, mais exceptionnellement, elle est autorisée à avoir un vœu et peut donc incarner un garçon. On lui donne également le droit de rendre son personnage 30% plus beau ou plus laid, elle choisit bien évidemment 30% plus beau, ce qui lui posera certains problèmes (son personnage se fait courser par des filles dès son entrée dans le jeu...). Mais elle doit cacher son sexe car sinon tous les autres joueurs voudraient également avoir le choix, ce qui fait que personne n'est (au début) au courant qu'elle est une fille dans la réalité. C'est ainsi qu'elle entre pour la première fois dans le jeu sous le nom de Prince et se voit rapidement donné le surnom d'elfe sanguinaire.

Il n'est pas licencié en France, donc, peut être lu en ligne sur le net.

La semaine dernière je me suis mis à lire V for Vendetta. J'en suis rendu au huitième sur dix, et compte finir ça cette semaine. C'est juste magnifique! L'effet théâtral, la psychologie des personnages, l'anarchisme contre la fascisme, l'univers sombre et violent... Très sincèrement, je commence à me demander si ce n'est pas ma BD préférée ever D'autres l'ont lue?