[Topic Unique] Seven Deadly Sins (Nanatsu no Taizai)

[Ichinose]

(car oui il s'agit surtout du talent des animateurs/dessinateurs, de l'organisation de l'équipe, ainsi que du temps alloué qui déterminent la qualité, et non pas le fameux "budget" magique qui rendrait miraculeusement l'animation qualitative),

Avec un bon budget, tu embauches des gens doués et puisque le temps c'est de l'argent, ils prennent alors le temps de bien faire les choses au lieu de pondre un truc qui ne coûte pas cher. L'argent ne fait pas tout, c'est sûr, mais c'est un facteur global qui a une très grande influence sur la qualité.

Mais sinon, d'accord avec toi sur cette saison bien que je trouvais déjà que la saison deux battait un peu de l'aile (la faute à une saison un absolument excellente!)

[Imate]

Ce n'est pas trop l'endroit pour en parler dans le détail, mais pour le coup c'est bien plus qu'une simple question d'argent (car même doués les animateurs sont peu payés, bien souvent les studios ont leurs propres "gros" animateurs même s'il existe des animateurs free-lance, et Studio Deen n'en regorge malheureusement pas, cela dépend de l'organisation du calendrier et de la répartition de l'équipe, ce qui là non plus ne dépend pas seulement de l'argent mais du nombre d'animateurs bossant dans le studio, des autres projets en court qui requièrent la présence d'animateurs alors indisponibles pour cet anime, et enfin de la date butoir fixée par les ayants-droit qui ont passé commande de la saison au studio, qui alors ne peut pas rallonger le temps accordé simplement en alignant les billets, et doit simplement bosser dans la hâte, ça non plus c'est pas qu'une question de budget). Les problèmes inhérents au milieu de l'animation au Japon sont très nombreux et loins de se limiter à l'argent (qui entre tout de même en ligne de compte cela va de soi je te l'accorde), c'est un sujet intéressant dont il est possible de parler ailleurs^^

Concernant la saison 2, si je l'ai trouvé moi aussi en deçà de ce que la saison 1 proposait, ce n'est en revanche pas par rapport à la qualité de production, mais au scénario que j'ai trouvé simplement moins palpitant. En dehors de ça, de souvenir, visuellement et en terme de mise en scène cependant, c'était quand même toujours réussi (généralement A-1 Pictures font du bon taff).

[Saga]

Les deux premiers tomes de le suite du manga sont sortis, avec comme héros Percival, un adolescent de 16 ans à l'allure enfantine, très fort élevé par son grand-père sur une montagne isolée. Lorsque celui-ci meurt, tué par un chevalier sacré qui se trouve être aussi le père de l'enfant et dont on ne voit pas le visage, Percival va partir à l'aventure, pour retrouver son père et comprendre pourquoi il a assassiné son grand-père.
La lecture des deux premiers volumes n'offre pas de vraie surprise : on a une ambiance très proche des débuts de Dragon ball, notamment dans une scène un peu grivoise entre Percival et une jeune artiste (heureusement pour lui moins violente que Bulma) ou avec Donnie, un personnage un peu loser mais avec un bon fond qui fait penser à Yamcha. Percival est aussi naïf et a aussi bon coeur que Goku ; d'ailleurs, il ne pense pas avant tout à se venger de son père mais veut qu'il lui apprenne la vérité et est enthousiaste à l'idée de partir à l'aventure.

On est aussi évidemment à la suite de Seven deadly sins : si les anciens ne sont pas (encore ?) là, ils sont déjà évoqués, avec une mention de Merlin et surtout plusieurs références à Arthur. Le rôle de celui-ci est assez surprenant puisqu'il serait à l'origine des actions des chevaliers qui vont éliminer ceux qu'ils soupçonnent d'être les "4 cavaliers de l'apocalypse" qui provoqueront des destructions ainsi que la mort du roi.. On semble être dans un schéma assez similaire à celui des Seven deadly sins, avec des personnages victimes d'une vindicte non méritée et des chevaliers qui représentent l'autorité et la justice mais agissent de façon injuste ; on peut aussi supposer qu'ils usurpent l'autorité d'Arthur, de même que les chevaliers sacrés usurpaient l'autorité du roi au début de Seven deadly sins.

A défaut d'être surprenant, le manga est agréable à lire, avec ce qu'il faut d'humour, d'amitié et de bagarres surpuissantes, Percival étant bien sûr extrêmement doué et doté d'une force cachée qu'il ne contrôle pas encore. Les autres personnages sont plutôt réussis et, bien sûr, on a aussi envie de savoir ce que sont devenus les héros de la première série.