Cinéma et cinéphilie

Pour parler et débattre de livres, de mangas, de jeux-vidéo, de DVD, de cinéma, de musique, de télévision, de théâtre, etc. Vos dessins et autres créations doivent aller au salon s'ils ne concernent pas dragon ball, dans la partie créations dragon ball de fans sinon !

Re: Cinéma et cinéphilie

Messagepar Many le Mar Juin 07, 2016 13:40

J'ai besoin de vous, les fifous de la péllicule !

Je suis à la recherche de films ou de séries (je pouvais pas poster dans les deux topics) où je pourrais retrouver des monologues "poético-dépressifs" comme on peut en entendre dans cette vidéo.
Je sais que c'est surtout une référence à Sin City, mais j'aurais voulu savoir si vous en connaissiez d'autres.

Je dois tourner une vidéo basé sur texte dans ce genre là, alors j'en cherche partout mais c'est pas évident. Si vous pouvez m'aider ca serait super cool !
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Re: Cinéma et cinéphilie

Messagepar Piccolo Daimao le Mar Juin 07, 2016 13:57

"Pourquoi ? Pourquoi ce sacrifice ? Pourquoi cette souffrance ? Aucune promesse n'a été faite, rien n'est sur en cette vie ! Sinon que certain sont élus, que certains sont sauvés, cette fillette ne connaitra jamais les épreuves qu'endurent ceux d'entre nous qui ne sont pas encore libérés ! Nous confions ces morts au grand vide ! Avec un cœur léger."

Ca viens d'Alien 3, film très pessimiste, si il en est. Je ne trouve pas la scène du dialogue en français malheureusement :(
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Re: Cinéma et cinéphilie

Messagepar Axaca le Mar Juin 07, 2016 14:32

« J'ai vu tant de choses que vous, humains, ne pourriez pas croire. De grands navires en feu surgissant de l'épaule d'Orion. J'ai vu des rayons fabuleux, des rayons C briller dans l'ombre de la porte de Tannhäuser. Tous ces moments se perdront dans l'oubli, comme les larmes dans la pluie... Il est temps de mourir. »

Blade Runer

« La marche des vertueux est semée d'obstacles qui sont les entreprises égoïstes que fait sans fin surgir l'œuvre du malin. Béni soit-il, l'homme de bonne volonté qui au nom de la charité se fait le berger des faibles qu'il guide dans la vallée d’ombre, de la mort et des larmes car il est le gardien de son frère et la providence des enfants égarés. J'abattrai alors le bras d’une terrible colère, d'une vengeance furieuse et effrayante sur les hordes impies qui pourchassent et réduisent à néant les brebis de Dieu. Et tu connaîtras pourquoi mon nom est l’Éternel quand, sur toi, s'abattra la vengeance du tout puissant»

Pulp Fiction

Je me souviens que le Comte de Monte Cristo contient pas mal de monologue, mais je ne sais pas si ils ont été repris dans les 4 téléfilms avec Gerard Depardieu ( j'y jetterais un coup d'œil ce soir si j'ai le temps).
"Que dites-vous ?... C'est inutile ?... Je le sais !
Mais on ne se bat pas dans l'espoir du succès !
Non ! non, c'est bien plus beau lorsque c'est inutile !"
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Re: Cinéma et cinéphilie

Messagepar niicfromlozane le Mar Juin 07, 2016 15:21

https://www.youtube.com/watch?v=N9_xlIN80rM

C'est pas tout a fait ca, mais c'est ce qui m'est venu à l'esprit.
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Re: Cinéma et cinéphilie

Messagepar Black_Mass_Priest le Mar Juin 07, 2016 15:41

Taxi Driver. Juste... Taxi Driver.
"Tu vois, le monde se divise en deux catégories : ceux qui ont un pistolet chargé, et ceux qui creusent. Toi, tu creuses." ( le bon, la brute et le truand )

Voici ma fic sur Broly : viewtopic.php?f=42&t=5769&start=75#p170875
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Re: Cinéma et cinéphilie

Messagepar Many le Mar Juin 07, 2016 19:36

Merci les cocos, ca me donne déja pas mal de pistes !! Ca m'aide beaucoup ! Je vais fouiner dans tout ça ^^
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Re: Cinéma et cinéphilie

Messagepar Antarka le Mar Juin 07, 2016 20:33

Non encore cité, y'a Fight Club.

Bon sinon j ai vu le film Warcraft. Je developperais demain mais n allez le voir que si vous etes vraiment hyper familier avec cet univers. Perso je connais trés bien Warcraft 1 a 3, j ai jamais joué à WoW et 90% des repliques/references/clins d oeil m ont echappé. Un film qui est vraiment pour les fans hardcore. Genre ceux qui ont lu les romans aussi (pas mon cas).
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Re: Cinéma et cinéphilie

Messagepar Batroux le Mar Juin 07, 2016 20:40

Many a écrit:J'ai besoin de vous, les fifous de la péllicule !

Je suis à la recherche de films ou de séries (je pouvais pas poster dans les deux topics) où je pourrais retrouver des monologues "poético-dépressifs" comme on peut en entendre dans cette vidéo.
Je sais que c'est surtout une référence à Sin City, mais j'aurais voulu savoir si vous en connaissiez d'autres.

Je dois tourner une vidéo basé sur texte dans ce genre là, alors j'en cherche partout mais c'est pas évident. Si vous pouvez m'aider ca serait super cool !


La passion. Elle se cache au plus profond de nous-mêmes, elle fait semblant de dormir, elle attend son heure, et d'un seul coup, alors qu'on ne s'y attendait plus, elle se réveille, elle ouvre ses mâchoires et elle ne nous lâche plus. La passion nous entraîne, nous pousse, et finit par nous imposer sa loi et nous lui obéissons. Que pouvons-nous faire d'autre ?
La passion est la source des moments les plus rares, la joie de l'amour, la lucidité de la haine, la jouissance de la douleur. Quelquefois la douleur est si forte qu'on ne peut plus la supporter. Si l'on pouvait vivre sans passion sans doute serions-nous moins torturés, mais nous serions vides, espaces déserts, sombres et glacés. Sans passion nous serions véritablement morts.

Buffy contre les vampires: Saison 2 - épisode 17.
Me semble que ça ouvre et finit l'épisode avec la voix de Patrick Borg (imaginez Goku dire ça).
Bref, me fait toujours de l'effet cette citation. Je la trouve juste et bien interprétée même si, j'ai pas réussi à la retrouver en vidéo.
Fan de Valérie Pécresse.
Vous allez voir flou.
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Re: Cinéma et cinéphilie

Messagepar goten-kun le Mar Juin 07, 2016 20:55

Un épisode tellement mortel faut dire ! Angelus est énorme !
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Re: Cinéma et cinéphilie

Messagepar Antarka le Mar Juin 07, 2016 21:08

En meme temps cette serie est excellente, c est pas du Lost (c est pas non plus le sujet certes).

J ai totalement le monologue de Batroux en tete maintenant.

J ai Impitoyable de Clint Eastwood en tete qui a nombre de bonnes repliques que je saurais pas citer de tete helas.

Batman le defi, dans le genre poetico-depressif, la moitié des repliques de Michelle Pfeifer, surtout quand Bruce vire son masque. Vous a t on dit qu il etait mortel de s embrasser sous le gui ?
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Re: Cinéma et cinéphilie

Messagepar goten-kun le Mar Juin 07, 2016 21:14

Niic sort de ce corps ! :evil:

J'ai vu Creed !
Agréablement surpris par ce film dont je n'attendais vraiment rien.
Ca me donne espoir pour Black Panther !
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Re: Cinéma et cinéphilie

Messagepar Many le Mar Juin 07, 2016 21:40

Batroux a écrit:
Buffy contre les vampires: Saison 2 - épisode 17.


Mec, tu me sauves la mise là. Mais vraiment !!
J'avais un énorme trou dans mon texte que j'arrivais pas à combler depuis 3h maintenant, et ton texte y rentre juste PARFAITEMENT !

Grand grand graaaaaaaaaaand merci l'ami !!!

Merci aussi à toi Antarka ! ^^
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Re: Cinéma et cinéphilie

Messagepar Antarka le Dim Juin 19, 2016 12:37

Bon j'ai vu deux énormes blockbusters recemment.

1 : THE HATEFULL EIGHT (Les 8 salopards en VF).

J'ai donc matté le dernier Tarentino, moults mois après sa sortie.

Et... plutôt déçu ma foi. Et comme souvent avec Tarentino, je sais pas trop par ou commencer...

J'en ait entendu comparer ce film, dans l'ambiance, avec 12 hommes en colère. Je suis vraiment, mais absolument pas d'accord avec ça. Je vais pas dire que ce film ne lui arrive pas à la cheville (oups, c'est fait en fait) mais ils ont juste rien à voir en fait. J'y ait plutôt vu du sous-sous-sous Agatha Cristie pour ma part, tartiné (voire noyé) de sauce Tarentino.

M'enfin c'était long, c'était méchant, les dialogues étaient pas super inspirés (pourtant y'a quasiment que ça dans ce film, du dialogue), les acteurs sont parfois cools (mention spécial à Val Kilmer que j'ai trouvé très imposant) mais souvent cabotinent tout ce qu'ils peuvent. Tarentino aime à plagier pas mal le travail d'autres réalisateurs il parait, mais j'ai surtout trouvé que dans ce film, il tombait loin dans l'auto-caricature.

J'ai pas trop compris ou Tarentino voulait en venir avec ce film, mais je suis franchement pas convaincu. Ptetre que je changerais d'avis sur un futur visionnage mais la, je lui colle pas la moyenne.


2 : THE REVENANT

Aaaaah enfin un film vraiment chouette. Du coup j'en parlerais pas longtemps.

C'est pour ce film que Dicaprio a eu l'oscar ? Mouais. BOn il y est irréprochable, mais il est toujours irréprochable. Oscar mérité donc, mais pour ce film ? Pourquoi pas, même si je trouve pas que ca soit son rôle le plus marquant.

Bref, j'ai vraiment aimé ce film, déja pour ses paysages (magnifiques), pour le talent des acteurs, la justesse de leurs émotions. J'étais à fond, presque tout le temps, j'ai pas du tout vu le temps passer pendant mon visionnage.

Mon seul regret c'est un gros manque de crédibilité sur certaines scènes, notament le coté Survival (genre le mec mourrant incapable de chasser qui se remet seul de ses blessures en pleine nature en quelques jours et sans aucun soin). Je vais pas parler de sa survie face au Grizlly (why not), ni de sa survie face à la fièvre et ses blessures (bon ca commence à faire beaucoup, mais ca donne son nom au film). Mais le mec qui descend ensuite plusieurs kilomètres, blessé et tout habillé (et en fourrure en plus, le truc qui mouillé doit faire 50kg), dans une rivière à 1-2 degré ou la durée de vie moyenne d'un mec en forme serait de 2-3 minutes, j'ai fait les gros yeux. L'avait un coté John Mac Lane Dicaprio dans ce film.

Mais sinon c'était super cool.
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Re: Cinéma et cinéphilie

Messagepar Gokuhi le Dim Juil 03, 2016 1:36

Les films que j'ai vu ces derniers mois (compilation critiques):

-Antman: 0/20 no comment :shock:

-Ave, César!: je me suis retapé la filmographie des Coen juste avant, dieu que je les aime. 20/20

-Massacre à la tronçonneuse: 18/20 chaud... 1974 punaise!

-The revenant: Rambo sans les muscles. To much, parfois ridiculement exagéré.. 14/20


-10 cloverfield lane: un 8 clos, film sans prétention, avec de bons acteurs, à peine oppressant et donc accessible. Les 10 dernière minutes sont évidement les meilleurs pour moi, ça donne tout le sens au film. Très Spielberg sur certains cotés, ça donne envie de voir une suite avec une héroïne qui a des couilles! J'adore cette nouvelle vague de femmes-courageuse. 15/20

-Dunes Jodorowski: un documentaire extraordinaire. Quand la folie rejoint l'art. 2000/20

-Batman vs superman: la photographie est parfaite, le fond intéressant, même politiquement, pose de vrais questionnements, très en accord avec l'actualité qui divisera, le réalisateur a enfin donné un vrai fond à des personnages que j'ai toujours trouvé fades. Puis avec Ben Aflec et Henry Cavil j'ai bien cru que j'allais finir ensemble. Ils sont tellement beaux, ça justifie la vision du film. La bande son est énorme. J'ai vu ce que pouvait donner un shonen/seinen de baston/aventure/triller magnifique au cinéma. L'intro avec l'enfance de batman est courte, et bienvenue tant Batman à la base, je m'en fous royalement. Ça m'a fait du bien de replacer sa raison d'être, un tuto qui m'a tout de suite plonger dans l'univers.

Un film qui s'installe petit à petit par une enquête avec des images si parfaites, la photographie, les différents plans sont somptueux, pendant la première heure j'ai cru assister à des publicités de parfum, lunettes ou fringues de luxe, mais qui nous vend uniquement du rêve plongé dans une colorimétrie qui pose une ambiance unique. Rien avoir avec d'autres séries qui se veulent sombres parce que ça se passe la nuit.

La scène au parloir m'a scotché: mal être certain avec les récents évènement, les rêves de Bruce étaient tellement bourrés d'indices pour les suites que j'ai cru qu'il s'était changé en Dale Cooper.

Lex Luthor incarne le psychopathe à la perfection. Un bobo sous acide, beaucoup vont dire qu'il surjoue. Alors qu'au final il m'a beaucoup fait penser à.... Certaines connaissances haha.

Spoiler
Le coup du prénom de la maman n'est, évidement, pas à prendre au premier degré, j'ai ma propre interprétation très simple à comprendre qui est apparue instantanément, Batman/Superman sont des "sauveurs" des "messies" Martha est symboliquement la même mère qui a engendré 2 Jesus quoi, métaphoriquement: une voie cachée dans le noir car sans éducation, et une voie blanche exposée avec éducation qui prêchent les mêmes valeurs sous des angles différents. La lance de longin pointée sur Superman.

Le combat final est digne des meilleurs shonen de baston, pourtant quand Doomsday apparaît j'ai cru à un troll du seigneur des anneaux, mais quelle magnifique sensation de puissance, burlesque. Par contre j'ai explosé de rire que Superman qui saute dans l'eau pour aller chercher le bâton et qui se noie, c'était exactement une scène qui m'a fait penser à Luffy qui saute dans l'eau pour sauver Chooper. C'était con.

L'analogie avec la bombe atomique sur Superman, le magnifique plan de sa mort, ouais c'était à couper le souffle, à la fin du film quand Lois ouvre la l'enveloppe, j'ai cru que Clark avait laissé une lettre avec écrit "j'aime Batman" haha
16/20

-Civil wars est une horreur scénaristique tellement accessible, presque puérile, que les problèmes de justice sont résolus de manière incohérente où la morale veut "qu'on suive son cœur". Selon moi c'était tellement mieux écrit, et exposé de manière infiniment plus intelligent et mature dans dans BvS, que ce civil wars a tout du film pour enfants.

Les méchants (une menace de nouveaux soldats du froid-truc-chépakoi) ne sont que des pétard mouillés, les scènes de baston sont cools quand on aime les personnages mais franchement les enjeux sont tellement nazes et l'implication superficielle des personnages m'ont donné un sentiment de foutage de gueule incroyable (antman, captain America, Black panter, mais c'est quoi ces coquilles creuses???).

La musique est en adéquation avec le scripte; du vide qui remplie du vide, aucun plan ne mérite un screenshot, et la cohérence des mindgames, c'est limite du J-rpg dans le combat: du tour par tour tellement grossier que tu te demandes en permanence "aufait le superman rouge il attend quoi? Son tour? Ha ouais il attendait vraiment son tour.." Je regarde trop de truc de baston pour me faire oublier ces incohérences dignes du pire shonen de base. Et la conclusion... Ce final: OUAW! Tout ça pour... Ça? Numéro 1 des conclusions à la con.

Spoiler
Force est de constater qu'à la fin du film Civil War j'ai été scandalisé: Il y a tout de même une intrigue politique inachevée, et une conclusion basée sur une fuite, préférer la cryogénisation à la prison me laisse sur le cul. Je suis 100% avec Ironman,
et j'ai l'impression que le film essaie de dire que je suis un connard de penser cela, que la seule manière de s'allier à sa cause, et le fait que sa famille soit tuée. Du coup pour qui est fait ce genre de film? Les enfants penseront "c'est bien de choisir son pote, faut aller contre la justice" et les plus grands diront "trop bien fait les fx! Vivement le film solo de black panter" Je n'ai pas saisi l’intérêt, et encore moins la volonté de mon pote à me faire voir ce film, fallait-il seulement poser son cerveaux? Est-ce que la volonté d'avoir un film moralement intéressant, après un BvS égoïstement contemplatif et religieux, me conditionné à en vouloir trop?

5/20



-Sugar Man: reportage/film excellent sur un musicos au parcours unique. 17/20

Nice guys: le film qui m'a fait bien plus rire que deadpool, un cartoon noir sauce film des années 90, un film sans morales positives, qui m'a fait pleurer de rire, hilarant, violent, con, assumé, honnête, excellente bo, bien filmé, dynamique, la suite spirituelle de l'arme fatale, un pur kiff qui m'a replongé en enfance et qui garde une fraîcheur intemporelle. 18/20

-The neon demon: je peux crever après ce film, j'ai pris la claque de ma vie, The neon demon, C'est le genre de film ou tout est symbolisme, métaphore, pacte avec le diable, malsain, à la tension palpable... Atmosphère déroutante, surréaliste et parfois insoutenable. Un cauchemar glamour qui me donne déjà envie de replonger dans ce film aussi artistique que cérébral, souvent contemplatif mais chargé de sens. C'est ce qui ce rapproche le plus de ma définition de perfection. 1000/20

"la beauté ne fait pas tout... Elle est tout"

-Hateful Eight: seconde claque de ma vie, je n'ai jamais considéré Tarantino comme un dieu, et je déteste les western, j'ai détesté la bande annonce, et la critique du figaro confirmait mes craintes, je suis donc allé le voir en étant persuadé de voir de la merde.

Je suis à 2 doigts de vous dire que toute ma vie de cinéphile n'a existé que pour ce film.

Déjà il appartient à un genre que j'affectionne tout particulièrement: le 8 clos. En effet les 3/4 du film se passe dans un seul lieu, une mercerie. Dans les 8 clos, le but est de développer la psychologie des personnages (sans dec?).

Et là j'ai été servi comme jamais, nous avons affaire à des pourritures qui ont leur propre personnalité. L'écriture des différents protagonistes sont d'une maîtrise divine.

Le film est écrit comme un livre avec un découpage en plusieurs chapitres. C'était d'une puissance narrative à en donner des frissons. Les images étaient d'une puissance, des détails placés dans chacune des scènes, des dialogues prenants, du mindgame comme on en fait plus (et crédible) on aurait dit une pièce de théâtre où tout le monde se manipule.
Quel bonheur, quelle mise en scène, quelle puissance. Quel final!

Par contre c'est clairement pas à mettre entre toutes les mains, et c'est destiné à un publique particulier. Les jeunes qui étaient derrière moi n'ont pas été touché. Sans être présomptueux, c'est vraiment ça le cinéma pour moi, clairement un film qui tranche avec les films de divertissement qui placent leurs qualités dans l'image et les effets spéciaux à grand budget. Ici ce sont des humains contre des humains. Le vil, l'appât du gain, le meurtre, la manipulation, l'humour noir, le racisme, le découpage en roman, les musiques fabuleusement bien placées et jamais redondantes.

Tient en parlant de musique, une scène marquante: un des personnages ouvre un chapitre du film, en s'assaillant pour jouer du piano, le personnage fait mine de commencer, dans le silence pesant, un morceau qui doit rompre la tension. Mais au moment de sa préparation il ferme ses mains et tend un unique doigt: il ne sait en fait pas du tout jouer! Et s'essaie à produire une comptine de Noël en se trompant de note régulièrement, sa mauvaise prestation sert de fond sonore à une nouvelle scène en parallèle: un duel psychologique entre un noir et un blanc. L'un essai de provoquer l'autre en racontant une histoire horrible sur son fils. Le morceau s'arrêtera que lorsque l'un cédera à la provocation.

C'est d'une violence physique des plus dérangeante, l'auteur exagère exprès les scènes "gores" pour nous rappeler que c'est du cinéma. C'est le style de l'auteur de trancher avec la réalité: tel un cartoon de mauvais goût, le sang et la violence est multipliée en connaissance de cause (c'est le style de Tarantino quoi).

Après, ce film est clairement un huit clos, c'est un genre qui ne plait pas à tout le monde, je trouve qu'il ni a pas plus intéressant que l'esprit humain confronté dans une "arène".
Cette arène est le seul lieu du film, et la confrontation est une histoire d'écriture. Et dans ce spectacle théâtral j'y retrouve, ce qui, à mes yeux représente la quintessence même du genre.

Un film gravé dans ma peau et dans mon cœur à tout jamais. 1000/20
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Re: Cinéma et cinéphilie

Messagepar Antarka le Dim Juil 03, 2016 12:50

Je trepigne à l'idée de voir Batman Vs Superman, bientôt la sortie je crois !

Sinon j'ai vu 10 Cloverfield Lane.

Et faut vraiment que j'arrete de matter du Abrams. Enfin non, parfois il fait des films sympas. Ca fait longtemps que c'est pas arrivé n'empeche.

Donc 10 Cloverfield Lane, ou "la maitrise du buzz par Abrams". C'est davantage un film "de personnages" qu'un film de SF (ca reste un film de SF hein). Sauf que le personnage principal (la nana dont j'ai oublié le nom) est, sinon raté, du moins relativement insipide. On a une histoire au final très classique sur la revelation de l'estime de soi et le pouvoir qu'a chacun de prendre son destin en main, mais c'est chiant, c'est long, y'a de gros problèmes de rythme, et ça devient ridicule sur la fin du film (c'est déja limite passé les 20 premières minutes). Il est dit plus haut que ça fait Spielberg dans la mise en scène, c'est pas faux, mais il en manque le génie de la mise en scène (de même que "Jurassic World" s'inspirait énormement de celle de "Jurassic Park" chez un autre metteur en scène).

Au final, de ce que j'ai compris, les films d'Abrams avec "Cloverfield" dans leur nom n'auront pas forcement de liens scenaristiques entre eux (y'en a pas entre Cloverfield et celui la), mais désignent sa gamme "platinium" de films un peu SF à pas très gros budgets qui sont pas très réussis.

La flemme de reflechir à une note. Pas la moyenne, mais pas la mega daube non plus. Juste un film mediocre, on peut sans doute trouver des dizaines de films du genre bien pires, et davantage bien meilleurs.


Je suis pas d'accord du tout avec la critique au dessus de Hatefull Heigt, mais j'ai déja posté la mienne donc bon.
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