la wii

Pour parler et débattre de livres, de mangas, de jeux-vidéo, de DVD, de cinéma, de musique, de télévision, de théâtre, etc. Vos dessins et autres créations doivent aller au salon s'ils ne concernent pas dragon ball, dans la partie créations dragon ball de fans sinon !

Re: la wii

Messagepar Paulemile le Mar Mars 01, 2022 11:01

Salut !

J'opère un déterrage de l'espace pour continuer l'histoire de ma life à travers les jeux vidéo ^^
Allons-y, donc.

Un peu de Wii avant mon changement de vie (1/2)


Warioware : Smooth Moves (Wii, 2007)

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Pourquoi je m’y suis mis ?

J'ai découvert ce jeu via son prédécesseur, Warioware Inc. sur Gamecube. En débarquant un samedi chez un pote à Caen, j'ai vite compris qu'au lieu de partir en soirée dans une immense maison nous la coller avec cinquante inconnus, on allait rester à trois dans un petit appart. Au début, j'ai cru que j'allais regretter d'avoir pris le train. Mais quand le gars a allumé sa console, la session pyjama moisie s'est changée en huit heures de délire total.

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Pourquoi j’ai aimé ?

Mon pote possédait deux jeux : Mario Kart Double Dash et Warioware, donc. On a squatté les deux à peu près autant de temps, on a hurlé de rire des centaines de fois. Mais si Mario Kart Double Dash m'a fait une impression de malade avec ses bolides à deux places, Warioware m'a emporté dans une dimension WTFesque encore jamais explorée. Cet enchaînement de mini-jeux, de plus en plus idiots et de plus en plus frénétiques, ça m'a juste rendu dingue. On s'est mis à se défier comme des fous furieux, tout nous enfonçant graduellement dans la médiocrité, l'alcool aidant.

Je suis reparti le lendemain midi en ayant la certitude d'avoir passé l'une des soirées les plus marrantes de ma vie. Pourtant, j'ai laissé de côté Warioware pendant quelques mois, le temps d'apprendre que sa suite, Smooth Moves, existait sur Wii. La Wii l'année de sa sortie, tout le monde voulait la tester, à part quelques réacs allergiques à Nintendo. J'ai eu la chance d'en posséder une (elle appartenait à toute la famille, en fait) et du coup, plusieurs potes réclamaient de venir à la maison pour mettre la main sur cet OVNI vidéoludique. Et si je désirais autant les divertir comme il se doit, c'était parce que dans le lot, une fille me plaisait énormément. Alors, comme lors de cette soirée à Caen, on s'est éclatés comme des petits fous. On a fini par instaurer une sorte de rituel le week-end, où il fallait se faire une session de Smooth Moves avant d’envisager la suite de la soirée de manière sereine. Malheureusement, ça se finissait souvent avec la fille qui repartait avec son copain, et même les défis ubuesques de Warioware ne pouvaient pas atténuer le seum qui s’emparait alors de moi.
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Un petit mot sur la bande son ? Très petit, hein, parce que je ne m’en rappelle pas du tout. Entre les épreuves qui durent une demi seconde, et les gens qui hurlent en permanence, on n’entend pas grand chose. Bon, au final, les morceaux participaient au bordel ambiant comme le reste, pas de surprise.



Pourquoi j’ai arrêté ?

Raison officielle : le concept à quand même fini par lasser les gens. Et jouer à Warioware en solo, j'ai essayé, c'est quand même un poil moins hilarant. Aussi, ça devenait juste beaucoup trop dur, entre les réflexes de Saiyan qu’il faut avoir pour déterminer dans quelle position tenir la Wiimote, la précision du geste à effectuer à la vitesse de l’éclair… trop compliqué, beaucoup trop compliqué !

Et la raison officieuse ? Ben, j’ai fini par réussir à sortir avec la fille tant désirée. Du coup, plus besoin de faire venir tout ce monde chez moi pour la faire rire sur Smooth Moves. Ha ! Je n’ai jamais pu terminer le jeu, mais j’ai remporté une victoire bien plus importante sur la vie.

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Màj du 01/03/2022

Renouveau vidéoludique à Paris (2/5)


Muramasa The Demon Blade (Wii, 2009)

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Pourquoi je m’y suis mis ?

En fait, je n’y ai jamais joué ! Allez, on passe à la suite ! Bon ça ne m’a pas empêché d’avoir été marqué par ce jeu. En seconde année d’école, j’ai emménagé avec deux de mes meilleurs potes de classe dans un sympathique appart parisien. Il appartenait à la chanteuse Emilie Simon, pour la petite histoire, même si on ne l’a jamais su avant de poser nos valises dedans. Bref, le salon servait autant de lieu de vie commun que de chambre pour moi, et mon pote installait souvent l’une de ses trois consoles à côté de mon bureau. Comme ça, je pouvais le regarder jouer tout en squattant mon ordi. Je l’ai vu kiffer sur Muramasa du début à la fin, mais aussi rager comme pas possible ; j’ai pris cette expérience comme une étude sociale fascinante, à tel point que j’ai fini par connaître certaines portions du jeu par cœur (tout en me rendant compte que ce coloc était un gros con).

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Pourquoi j’ai aimé ?

En vérité, je n’avais pas revu la bouille d’un bon gros beat’em all à scrolling horizontal depuis de longues années. Avec mon meilleur pote, on s’était récemment refait Turtles in Time sur émulateur, ainsi que tous les Golden Axe et les deux premiers Streets of Rage, mais rien de plus récent. J’ai pu constater l’ampleur du chemin parcouru en quinze ans. Muramasa restait bien un BTA, mais n’avait en même temps plus rien à voir avec mes vieilles références 16 bits. Un gameplay beaucoup plus riche, des animations à couper le souffle, une patte graphique impeccable… je pourrais continuer la liste comme ça pendant longtemps. Déjà, le truc qui m’a le plus scotché : le sacro-saint système de progression que je vénère tant. Le personnage gagne de l’XP, ses armes aussi, et puis, il (ou elle) progresse en cuisine pour se filer des buffs supplémentaires, débloque de nouveaux combos… là encore, la liste pourrait se dérouler sur plusieurs pages.
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Et puis cette ambiance, quoi ! Les décors ont de quoi rendre amoureux n’importe quel allergique au Japon médiéval. Les ennemis et autres créatures mystiques rendent un hommage magnifique à la mythologie nippone, même si le design de certains PNJ féminins semble parfois sorti de l’imagination d‘un ado un poil submergé par ses hormones. Ces sessions de jeu m’ont tellement inspiré ! Dès que mon coloc chargeait sa partie, je me mettais à griffonner des concepts de jeu inspirés du Mah Jong (oui je sais, c’est chinois à la base, mais c’est très en vogue au Japon aussi). Par exemple, un BTA dans lequel créer des combinaisons de tuiles donnerait accès à des aptitudes et équipements associés. À l’époque, je croyais encore que j’avais une chance de devenir Game Designer, hahahahaha, quelle candeur.

La musique m’a peut-être enchanté à un niveau supérieur encore. De temps en temps, je ne regardais même plus l’écran de la télé, je me laissais juste porter par les mélodies et les instruments si caractéristiques de ce folklore japonais ultra fantasmé. Pendant ces moments, mon concept de BTA Mah Jong progressait à toute allure ! Ensuite seulement, quand je l’ai montré lors d’un entretien et qu’on s’est foutu de moi, j’ai compris que je pouvais tout recommencer.



Pourquoi j’ai arrêté ?

Quand mon coloc a terminé le jeu, il l’a logiquement laissé de côté pour passer à autre chose. Il a réussi à m’embarquer en coop dans Gears of War 2, je l’ai de nouveau regardé avec attention quand il s’est farci Darksiders, et surtout lorsqu’il a décidé de se lancer en compétition sur Street Fighter IV (ouais, il avait toutes les consoles, comme la moitié des gars de ma classe, ouais). Mais petit à petit, nos relations se sont dégradées, pour des raisons telles que son manque d’implication dans nos projets à l’école, ou parce qu’il a simplement passé trois ans à essayer de nous soutirer du fric, à mon autre coloc, ma copine et moi. Comme si, une fois Muramasa rangé dans son placard, notre bonne entente ne pouvait plus durer. Par la suite, j’ai voulu tester un jeu Vanillaware avec mes propres mains. Dragon’s Crown j’ai donc acheté. J’ai apprécié pendant un temps, mais pas autant que son prédécesseur. Et puis ce chara design, quoi… dire que j’avais été choqué par les boobs irréels d’un ou deux persos dans Muramasa, là j’ai compris ma douleur !

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