Ma question tourne davantage autour d'un hypothétique Vearn réunifié VS MystVearn qu'autre chose.
Je veux dire que Mystvearn, grâce à la technique secrète de glaciation qui suspend le temps pour le corps, a la possibilité de se battre en étant totalement invulnérable. Il n'a aucun besoin de parer ou d'esquiver, toutes les lames, tous les sorts s'émoussent ou se brisent sur lui. Son corps glacé est plus dur que l'orichalque, le seul métal pouvant résister à la force d'un chevalier du dragon. Personne ne peut rien contre lui, le temps étant arrêté pour le corps, il ne se fatigue jamais et ne craint pas d'utiliser toute sa puissance sans se blesser lui-même. Il demeure invaincu jusqu'à ce qu'il rende son corps à son véritable propriétaire et jamais il ne rencontre Daï.
La fusion des corps annule la technique secrète de glaciation et si Vearn réunifié peut désormais allier puissance physique et capacité à lancer des sorts, il devient aussi vulnérable. Même Leona peut le blesser d'un coup de couteau si l'attention du démon n'est pas focalisée sur la défense.
Certes, Popp pouvait détruire Mystvearn grâce à Medoroa, mais comme ce dernier était au courant, impossible de le prendre par surprise. Et Myst contrôle mieux le corps de Vearn que Vearn lui-même. Myst est capable de renvoyer Medoroa avec précision sur ses adversaires, Vearn réunifié n'en a pas été capable.
Oui, on peut imaginer que Couper le Ciel peut permettre de toucher l'âme sans toucher au corps ou qu'Avan possède un sort d'annulation d'altération d'état, amplifié grâce au pentacle magique et aux plumes, mais c'est toujours pareil : encore faut-il pouvoir toucher un adversaire non seulement invulnérable mais qui possède aussi la puissance physique la plus grande de tout le manga.
Je maintiens que Vearn, d'une manière ou d'une autre, aurait du rester en retrait et laisser Mystvearn faire le ménage. Il n'aurait jamais du procéder à la fusion des corps tant que la technique secrète de glaciation était active. Je n'y vois là qu'orgueil de sa part, aboutissant à ZE erreur fatale du méchant dans l’œuvre.