par Abysse le Sam Nov 05, 2011 2:21
Je viens de voir un nanar absolu, King Kong contre Godzilla, de Inoshiro Honda, 1962.
On a un Godzilla congelé dans un iceberg, bientôt involontairement libéré par un sous marin, alors que les militaires s'acharnent a lui tirer dessus sans grand succès.
Une expédition retrouve King Kong sur une petite île, le ramène au Japon où là, a la surprise générale, il commence a faire, lui aussi, quelques ravages.
Il n'en faut pas plus pour que les décideurs conçoivent l'idée, sous l'impulsion des scientifiques, de confronter les deux monstres qui pourraient ainsi se détruire mutuellement.
Et notre ballot de héros d'endormir le singe géant en jouant du tam-tam (si, si, arrêtez, j'ai vu le film !) afin de le faire transporter a grands frais au mont Fuji où se balade le fier Godzilla. Un esprit immédiatement matérialiste demanderait alors naïvement pourquoi ne pas profiter du sommeil de King Kong pour lui inoculer une bonne dose d'arsenic, mais les producteurs auraient tôt fait de lui faire remarquer qu'ils auraient eu l'air fin, après, avec ce titre de King Kong contre Godzilla.
Et la grande bagarre commence avec jets de pierre que Godzilla esquive ou renvoie d'un revers de la queue, projection de flammes venant roussir la toison de Kong, puis l'empoignade admirable où les costumes plissent un peu, avec prises de catch et de judo.
Hélas, l'issue est incertaine dans la VF. Godzilla disparaît sous les flots, tandis que King Kong retourne vraisemblablement sur son île.
Dans la version japonaise, c'est Godzilla qui gagne. Et King Kong dans la version américaine.