Cinéma et cinéphilie

Pour parler et débattre de livres, de mangas, de jeux-vidéo, de DVD, de cinéma, de musique, de télévision, de théâtre, etc. Vos dessins et autres créations doivent aller au salon s'ils ne concernent pas dragon ball, dans la partie créations dragon ball de fans sinon !

Re: Cinéma et cinéphilie

Messagepar goten-kun le Mar Mars 06, 2018 23:44

J'avais bien aimé Voices aussi.

Je viens de voir Geostorm. Et comment dire ? C'était pour moi très mauvais. Les mêmes scénaristes et dialoguistes qu'Indépendence Day 2 avec un budget beaucoup moins gros
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Re: Cinéma et cinéphilie

Messagepar Batroux le Jeu Mars 08, 2018 17:12

Je viens de mater 47 meters down.

Les films d'horreur, je suis un peu vacciné depuis 20 ans que j'en mate, je commence à les connaître par coeur même si j'espère au fond de mon petit coeur qu'un jour prochain, un Boogeyman me refera peur.

Bref du coup je me rabats un peu sur mon angoisse anxiogène de la plongée, des requins, toussa. Parce que le large même s'il n'y a que des poissons clowns, beh ça me fait peur.

Du coup, le pitch (et non pas le synopsis, je retiens la leçon et merci Foenidis du coup):
Après la rupture de Lisa, sa soeur Kate l'embarque en vacances au Mexique pour lui changer les idées. Avides d'aventures, elles se mettent au défi de plonger parmi les requins blancs, protégées par une cage. Une fois dans l'eau, le spectacle est incroyable...
Mais subitement, le câble qui retient la cage au bateau cède, et les deux soeurs se retrouvent plongées au fond de l'océan, à 47 mètres de profondeur. Il ne reste qu'une heure d'oxygène et les grands blancs rôdent..


Bon, on va être franc du collier c'était un peu nul. En ce jour de la femme, je n'ai pas du tout envie de célébrer les deux héroïnes.
Je m'y connais pas trop en plongée sous-marine mais je sais qu'il ne faut pas remonter trop vite et pas descendre trop bas. Encore moins quand il y a des squales (et quand bien même ce n'est pas ta faute). Et quand tu montes sur un rafiot pour descendre dans une cage pour emmerder des grands blancs, j'imagine que la première des réactions qu'on aurait dans ce film c'est de dire: "NON parce que, d'une je ne sais pas plonger, de deux je suis un peu claustro, de trois, j'ai peur des requins, de quatre, ton système de montée et descente il est tout rouillé, de cinq ton moussaillon se fout de ma gueule en espagnol et ne m'inspire pas confiance, de six ta cage elle est toute rouillée, de sept, t'as une tête pas très rassurante, de huit, c'est ma soeur qui me force. Et on peut continuer comme ça jusqu'à l'infini +1.

Deux trois conneries qui m'ont marqué:
Spoiler
-Javier qui descend avec sa bite et son harpon pour secourir les filles et qui gueule "Retourne dans la cage !" avant de se faire croquer.
-Machine qui se cache derrière un rocher pour échapper au requin (qui ne l'a pas vu, me semble qu'il te repère à 8km le squale).
-Machine qui récupère une torche et dit "Mon dieu, je ne sais plus d'où je viens".
-Bidule qui s'allonge au sol pour éviter que le squale l'attrape, ça m'a beaucoup plus, ça. Genre le machin doit se dire ! "Zut elle s'est couchée au sol, c'est le camp."
-Le capitaine Haddock qui dit "Je voulais pas vous envoyer de l'oxygène pour éviter que vous ne souffriez de narcose à l'azote !" L’asphyxie c'est mieux, débile ?
-Machine qui essaye de récupérer sa bouteille d'Oxygène avec la tige du harpon plutôt qu'avec le "Pistolet" (plus de poids, plus d'adhérence sûrement, j'en suis pas sûr).
-Le capitaine Haddock qui dans un grand moment de tension dit, lâcher vos gilets (sachant que tu peux les gonfler pour remonter plus vite - et certes risquer des soucis de décompression mais face à trois requins, je préfère un anévrisme que de multiples amputations, question de goûts - et genre aussi, flotter...)
Mais la palme (pardonnez-moi pour celle-ci) revient quand même à Machine, Bidule et Capitaine Haddock qui communiquent, ils se parlent, ils s'entendent, ils ont une espèce de radio dans leur masque c'est cool. Sauf que les oreilles sont en dehors du masque et donc complètement immergées dans l'eau.


L'univers était anxiogène, le film était d'une nullité remarquable. Bref, je me suis jeté à l'eau, j'ai regretté.
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Re: Cinéma et cinéphilie

Messagepar Lalilalo le Jeu Mars 08, 2018 18:20

Il y a peut être un film pour toi. Basé sur l'histoire vraie de ces blaireaux qui louent un bateau et se jettent tous à l'eau, en plein océan, en oubliant de mettre l'échelle pour remonter.

https://www.youtube.com/watch?v=AfIkBJ3XFeg

ça sent bon le chef d'oeuvre en plus.

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Re: Cinéma et cinéphilie

Messagepar Asura le Jeu Mars 08, 2018 18:45

Je te conseillerai Reef et Open Water. C'est un peu le même schéma, sauf que c'est bien plus réussi ( pour peu que t'arrive pleinement a te mettre a la place des persos...)
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Re: Cinéma et cinéphilie

Messagepar Batroux le Jeu Mars 08, 2018 19:05

Asura a écrit:Je te conseillerai Reef et Open Water. C'est un peu le même schéma, sauf que c'est bien plus réussi ( pour peu que t'arrive pleinement a te mettre a la place des persos...)


Open Water je l'ai maté il y a une dizaine d'années et franchement, je ne veux plus le revoir. C'est à cause de ce film que le large me fait peur et que je ne veux JAMAIS faire de plongée. C'est horrible ce qui arrive à ce couple, l'Antarkade de leur vie.

The Reef, je l'avais vu aussi. Il m'avait fait moins d'impression. Je l'avais trouvé quelconque en fait.

Lalilalo a écrit:Il y a peut être un film pour toi. Basé sur l'histoire vraie de ces blaireaux qui louent un bateau et se jettent tous à l'eau, en plein océan, en oubliant de mettre l'échelle pour remonter.

https://www.youtube.com/watch?v=AfIkBJ3XFeg

ça sent bon le chef d'oeuvre en plus.


Si le film est à la hauteur de la bande annonce, cela peut s'envisager ! :P
Mais je n'y crois pas.

Dans le genre de the Reef, j'ai trouvé ça. Mais c'est trop près du bord. :P
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Re: Cinéma et cinéphilie

Messagepar quent68 le Lun Mars 12, 2018 23:11

Batroux a écrit:Pour ma part, j'ai maté Colossal.

Je ne sais pas trop comment décrire ce film. Il traite d'énormément de sujets et même si j'ai trouvé que c'était traité en surface, c'était pas mal du tout.
Je le recommande juste pour pouvoir échanger.


C'est marrant, je l'ai vu y a une semaine aussi alors que le film n'est pas très connu. J'ai trouvé ça sympa, une belle métaphore, un mélange entre une comédie dramatique et Godzilla. L'histoire peut faire sourire mais la mise en scène et plutôt bonne et très originale.

En fait je suis tombé dessus en voyant que le film était réalisé par Nacho Vigalondo, réalisateur Espagnol que j'avais découvert dans l'anthologie horrifique "The ABC's of death" et un des opus "VHS". Il a aussi fait l'excellent "Timecrimes", film avec un tueur qui traque une personne sur fond de paradoxe temporel. Bref, c'est un cinéaste qui fait des trucs très atypiques et qui mérite qu'on s'y attarde.
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Re: Cinéma et cinéphilie

Messagepar Paulemile le Mar Mars 13, 2018 10:37

Bon bah j'ai vu Annihilation.

Franchement, c'est un pseudo blockbuster beaaaaucoup moins débile que la plupart des grosses prods qui sortent actuellement.
Y a bien quelques passages un peu moyens, étranges, voire carrément WTF mais dans l'ensemble, c'est super classe.

Ca m'a donné envie de lire le bouquin, qui doit être plus complet et plus précis au niveau de l'univers créé.
Je conseille, ça change un peu.
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Re: Cinéma et cinéphilie

Messagepar Antarka le Lun Mars 19, 2018 4:38

Vu aussi Annihilation.

J'ai trouvé ça cool, mais moins que PaulEmile.

Enfin je suis globalement d'accord avec sa critique. Juste j'ai fait un "mhé" à la fin, et j'ai trouvé Nathalie Portman pas terrible (alors que c'est totalement elle qui porte le film, tout les autres personnages sont secondaires).

J aime pas également ce procédé des films dont 95% de la durée sera un flashback, ce qui ôte d'emblée une partie du suspens. La dès les premières secondes du film, elle se fait interroger par un type en combi sur ce qu'il sait passer et on sait déjà qu'elle y a survécu et que c'est chelou.


Dans l'ambiance, ça m'a un peu rappelé Stalker (de Tarkovski) en plus abordable, grand public et tout simplement bcp plus digeste.

La photographie du film est superbe, totalement.

Un film très sympa.
Ce forum est totalement rouxciste.
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Re: Cinéma et cinéphilie

Messagepar Paulemile le Lun Mars 19, 2018 9:38

Effectivement, Natalie Portman ne s'est pas transcendée mais ça reste une performance acceptable.

J'ai vu que le scénariste était le même que Sunshine, ça explique la seconde partie de film un peu barrée :mrgreen:

Pareil que toi sur le flashback aussi, j'ai trouvé ça mal foutu et que ça spoilait le truc à mort
Spoiler
Quoique ça aurait été cool si son "clone" avait pris sa place, ou qu'au moins on ne soit pas sûr que ce soit vraiment elle.


Malgré tout, j'aime bien cet aspect du film qui crée un univers suffisamment riche pour qu'on puisse s'imaginer tout un tas de trucs. Et la fin reste un peu ouverte quand même.
Spoiler
D'ailleurs t'as remarqué que le tatouage que Portman a sur le bras vient en fait de la latina ?
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Re: Cinéma et cinéphilie

Messagepar Ginji le Mar Mars 20, 2018 13:19

Je suis allé maté deux films au ciné ce week-end !

Tomb Raider :
Spoiler
Bah je l'ai trouvé plutôt divertissant. Alors, clairement, le film n'apporte rien de nouveau. J'irais même jusqu'à dire qu'en le regardant,
j'ai eu l'impression de mater un "petit guide pour film d'action sans trop d'ambitions". On voit où veut en venir chaque scène, les ficelles sont parfois assez grosses, mais au final, j'ai passé un moment sympa devant. On tombe pas dans la romance chiante, parfait et Lara, même si elle porte son débardeur n'est pas sexualisée plus que ça non plus. C'est toujours un problème dans ce genre de cas, mais c'est réussi.
On sent qu'ils sont partis vers les derniers jeux, avec une Lara plus fragile, faillible et attachante, c'est bieng.

Bref, j'ai passé un moment sympa, même si, encore une fois, c'était pas grandiose, zéro prise de risque et des ficelles souvent immenses.


Mary et la fleur de la sorcière :
Spoiler
J'avais adoré Arietty, donc j'en attendais pas mal ... Au final, mouais ... J'ai l'impression qu'en voulant trop en raconter, ils racontent rien,
c'est quand même dommage. C'est joli et en même temps, pas spécialement féerique. L'histoire se suit et en même temps, tu sens qu'elle va pas trop dans le bon sens et qu'elle se rattrape parfois maladroitement. L'héroïne est attachante mais en même temps parfois pénible et débile.
L'univers parait intéressant, mais pas suffisamment détaillé et immersif ...
Bref, je reste sur ma faim, il aurait fallu plus développé un peu tout, en s'attardant pas autant sur certaines scènes peu utiles.
Les étoiles sont comme des phares pour les âmes égarées.
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Re: Cinéma et cinéphilie

Messagepar Imate le Mar Mars 20, 2018 15:26

Je suis allé voir "La forme de l'eau" au cinéma hier. Je met mon avis sous spoiler au cas ou, vu que le film est assez récent.

Spoiler
J'ai vu des avis divers mais une majorité de positif quand même, alors j'étais plutôt curieux, même si réticent sur certains points au départ. Je partais plus confiant avec Guillermo del Toro aux commandes, mais j'avais un peu peur du thème abordé, je m'attendais à pas mal de clichés.

Bah j'ai absolument pas été déçu au final. Ne serait-ce que par les personnages. On a pas du grand protagonistes grandiloquent, mais des individus classiques, lambdas. Plus que ça, on est même avec des personnes un peu rejetées par cette société américaine des années 50. Une muette qui se sent différente, un vieillard sans emploi et homosexuel, une femme de ménage noire. Autant dire que vu l'ouverture d'esprit inexistante de l'époque, ils ne partaient pas gagnants.

Mais c'est ce qui fait le charme du film et des personnages justement. C'est aussi renforcé par la multiplication des scènes quotidiennes qui se répètent dans le film, et qui montrent la simplicité de ces personnages. On pourrait penser que des scènes banales comme celles-ci seraient peu intéressants, mais au contraire ça a renforcé min attachement et mon intérêt pour les personnages. Et c'est un peu ce qui fait qu'on se sent impliqué dans une histoire au final.

C'est aussi en cela que j'aime beaucoup le méchant du film. On se retrouve souvent avec un méchant accessoire, qui n'est là que parce qu'il faut un méchant. Là, c'est pas le cas. Le personnage est développé, travaillé, on montre sa petite vie à lui aussi, ses ambitions, ses problèmes. Le détail de ses doigts, arrachés au début puis recousus ensuite, qui pourrissent à mesure que le film avance, en même temps que le personnage sombre psychologiquement et personnellement, j'ai trouvé ça top.

D'ailleurs, en général je suis plutôt friand de ce genre de petits aspects qui semblent anecdotique mais qui sont en fait très symbolique. Un truc qui me faisait peur à ce sujet, c'était le traitement de l'image de l'eau. Je m'attendais à ce que ce soit fait de manière abusive, j'avais peur que ça manque de subtilité parce que ça semble trop facile à traiter. Mais en fait là aussi c'est fait avec une certaine intelligence. J'aime la façon dont elle est utilisée différemment pour les personnages. Le méchant par exemple, on le voit souvent avec un verre d'eau, qu'il voit pour prendre ses médicaments, son traitement pour ses doigts, qui vont au final pourrir. Ou dans la scène ou il le renverse pour faire venir Elisa (qui est femme de ménage) à qui il va faire des avances bien dégueulasses et machos au possible. C'est associé à du négatif quand ça le concerne.

A l'inverse, concernant Elisa justement, dès le départ l'eau est associé à du positif, et même au plaisir, en l’occurrence sexuel, quand on la voit se donner du plaisir dans son bain. Directement on voit l'intention vis à vis de sa future histoire d'amour avec la créature. Amour qui je trouve s'installe un peu trop vite par contre. Le film dure déjà 2h00, mais je me dis que 2h30 n'auraient pas été de trop pour mieux introduire et développer cela. C'est quand même censé être l'élément central du film, mais au final c'est même pas ce qui m'a le plus séduit. Simplement parce qu'on voit pas comment elle peut tomber amoureuse. La créature semble intelligente et ressent des émotions, certes, mais elle se comporte quand même comme un animal. On baigne quand même en plein dans une histoire zoophile au final, parce que justement l'humanité de la créature n'est pas assez développé, de même que sa relation avec Elisa. Sa relation amoureuse pour être précise, parce que la relation amicale qui naît entre les deux, en revanche, est très bien ficelé au départ. C'est la suite qui va beaucoup trop vite.

On évite aussi, pour une fois dans un film américain se déroulant dans les années 50, d'avoir le méchant russe et le gentil américain, là c'est précisément l'inverse, et c'est plaisant de sortir de ce schéma.

Et j'ai également aimé la fin, qui me faisait un peu peur elle aussi. Je l'ai aimé dans le sens ou elle est sujette à interprétation. La créature prend Elisa et retourne dans l'eau avec elle alors qu'elle a reçu une balle. Et dans les profondeur, il l'embrasse, lui offrant des branchies au passage, et la guérissant de ses blessures. C'est un ÉNORME Deus Ex Machina, et ça me plaît pas du tout sur la papier. C'est la suite qui m'intéresse. Comme dans la scène d'introduction du film (dont la réalisation est magnifique d'ailleurs, avec l'appartement immergé dans l'eau, qui revient à la normal progressivement), c'est le meilleur ami d'Elisa qui narre. Mais il n'a pas pu voir ce qu'il s'est passé dans l'eau (bon bien sur il y a un tas de scènes dans le film qu'il n'a pas pu voir de ses yeux puisqu'il en est absent, mais ça semble traité différemment sur cette scène).

La manière qu'il a de raconter cette fin, il semble simplement vouloir imaginer cette scène. Il est très probable qu'elle n'ait pas eu lieu, que Elisa soit simplement morte dans les bras de la créature. Mais on reste dans le doute, et donc le Deus Ex Machina est évité grâce à ça, sans pour autant livré une "mauvaise fin" pour l'héroïne. Un bon compromis.

Quelques défauts ci et là tout de même. L'histoire d'amour en elle même, mais aussi certains éléments écartés d'une manière étrange. Par exemple, l’œuf que fait tomber Elisa dans le laboratoire, ramassé par le méchant. C'est cliché d'ailleurs comme démarche, mais c'est quand même évident que c'est censé permettre au méchant de découvrir que quelqu'un est venu voir la bête, et déduire qu'il s'agit d'elle. Mais non. Il ne va pas du tout se servir de cette œuf trouvé là par terre, ni pour deviner qui est venu, ni même pour deviner simplement que quelqu'un est venu (puisqu'il en arrive à soupçonner Dimitri, le gentil scientifique russe, mais pas du tout à cause de l’œuf). On est devant un joli fusil de Tchekhov non utilisé, c'est un peu dommage (et ironique vu que c'est le russe qui se fait gauler au final. Russe, Tchekhov tout ça. Bref oubliez.)

Mais je suis quand même sorti de la salle avec un bon ressenti, et sans aucun regret. J'ai vu un bon film, pas trop convenu (un peu quand même), joliment réalisé, une bonne après midi donc (en plus la place était à 4 balles pour la fête du cinéma donc bon :lol: )
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Re: Cinéma et cinéphilie

Messagepar xela26 le Jeu Avr 05, 2018 0:36

Vu récemment, (depuis 2-3 semaines)
-Ready Player One,
-Pacific Rim Uprising,
-Black Panther.

Avant de m'attarder sur chacun de ces films, je dirais, après visionnage de ces trois films que le marketing, la rumeur et les campagnes de pub/bandes annonces font vraiment des merveilles pour tout transformer en or...

Commençons par celui que j'ai vu en premier, Black Panther.
Pas trop de surprises sur le scénar de cet "origin story" sur le super héros du Wakanda, assez classique dans la forme mais d'une efficacité certaine.
Passé la partie dépaysement avec la découverte du wankanda, on rentre dans les rails d'une trame classique de parcours du héro. Les acteurs plus que correctement le Job, surtout le casting féminin je dois dire, qui ne sert pas de potiche ou de faire valoir aux hommes comme c'est bien souvent le cas. Quelques maladresses quand même, avec cet aspect du wakanda un peu trop roi lion et
Spoiler
les guerriers qui se battent avec des pagnes dans le combat final un peu brouillon? c'était un peu n'importe quoi

Le film en lui même est sympa sans plus le méchant/antagoniste moi j'ai bien aimé sa construction (surtout à l'aune des deux autres films...). Film clairement surcoté quand même, à cause du coté révolutionnaire (il faut le reconnaitre) d'avoir un casting à près de 80% noir pour un film de grand studio américain. Quand on sait comment les persos/rôles de non-blancs sont conçus et traités en général (plutôt mal)...

Pacific Rim Uprising...
Franchement, je n'en n'attendais pas grand chose, je suis allé le voir en mode débranché du cerveau avec des potes... Finalement ça s'est plutôt bien passé. C'est sur, la suite n'a pas les qualité (ambiance crépusculaire de fin du monde, rapports neural entre les pilotes de jaeger) du premier, on nous sort le fils du héros du premier de nul part, les pilotes nouvelles génération sont stéréotypés et fait pour plaire au jeune public, le scénar assez prévisible, les combats lorgnent un peu sur Transformers ( heureusement pas trop) Mais... Mais ça se regarde sans s'ennuyer.
Boyega fait le taff sans trop de mal, Eastwood aussi, les autres y'a mieux mais ça passe. Bref c'était un plaisir régressif pas trop nul en fait.

Ready Player One
C'est assez confiant que je suis allé voir ce Ready Player One, confiant dans les notes allo ciné et sens critique ainsi que les recommandations d'amis l'ayant apprécié. Parmi les critiques presses et radio que j'avais pu survoler/entendre, une seule n'était pas dithyrambique, et je me suis dit que c'était surement le fait de bobo/intellos qui voulaient se démarquer de la masse. J'étais donc dans les meilleurs dispositions pour apprécier le film qu'au pire, je trouverai sympa si pas génial.
Et bien clairement, je dois être un des rares à avoir détesté ce film, qui ne prends (ce n'est que mon humble avis) un peu pour des cons.
Pour faire simple, rien ne sert d'empiler des références sur les œuvres cinématographiques et vidéoludiques connues des années 80-90-2000 s'il n'y pas de scénario/enjeux/travail sur les persos un minimum entrainant et cohérent. Autrement dit, je me suis royalement emmerdé
Je précise que je n'ai pas lu le livre dont est issu le film, je base ma critique sur le film seul, je ne m'attarderais pas sur la qualité de l'adaptation livre-film.
Spoiler
Pourtant ça commence pas trop mal. la voix off du héros pose basiquement et un peu sommairement l'état du monde en 2045, avec tout qui s'écroule et l'OASIS comme refuge virtuel pour les classes les plus déshérités/dominés. Quelques pistes sont lancées avec l'évocation du fait que l'OASIS est un système Pay to win, qui se devellope actuellement partout.
L'enjeu du jeu est posé, avec la recherche de l"oeuf de Pâques" ultimes, l'item qui permettra à celui qui l'a de controler l'OASIS ainsi que la quête des 3 clés. Jusque là tout va bien. Le héros, adolescent moyen, est brossé, ainsi que son avatar. La scène de la course est vraiment sympa, mais déjà l'empilement de référence commence à gêner. Pour être sur que le spectateur à bien compris qu'il y a une référence à une autre oeuvre on lui dit, comme un enfant ( au lieu de le laisser chercher - la moto rouge)
Je passerais les détails, mais le film tombe dans la structure classique de la quête du héros. La structure est certes classique, vu et revue, mais voila, ici ça ne prends pas. les acolytes du héros sont fonctionnels et ça se voit trop, le héros n'a pas de temps de développement nécessaire pour qu'on s'attache à lui et à sa quête.

L'histoire d'amour introduit avec le perso féminin intérêt romantique est trop rapide pour être crédible. On n'y croit pas.
Les avatars maintenant. Pourquoi s'embetter à avoir le choix d'avatars infini si c'est pour en prendre un qui nous ressemble? un persos secondaire fait noter aux héros, quand il tombe amoureux de l'avatar de l’intérêt romantique, qu'elle est peut-être différente en réalité. Mention spéciale pour le ninja et le samourai, qui sont en réalité de bien clichés a... (je vous laisse deviner) Pathétique.

Et au cours de tout ça, toujours cette avalanche, cette pornographie de références à d'autres œuvres. qui le plupart du temps ne sert à rien à paire réveiller notre madeleine de proust et manipuler nos émotions et nos souvenirs nostalgiques. ça va bien à petite dose, mais quand il y en trop... Je ne vais pas au ciné pour jouer à "où est Charlie"

Un truc que j'ai du mal à saisir (enfin si si, dans la logique hors film) C'est que des adolescents des années 2045 connaissent tout des jeux des années 70-80-90-2000. Donc ils n'ont rien inventé, comme jeux-films entre 2018 et 2045? Imaginer que des ados de 2045 connaissent les grandes références vidéo-cinémato-livro-ludiques de ces années la, c'est comme considérer que des ados de maintenant connaissent toutes celles des années 50-60 ! je parle d'ados, pas d'adultes hein ! Bref, Spielberg aurait gagné à faire ce film avec aucune indications temporelle, ou un truc du genre "dans un futur très proche". La logique du film étant de taper dans les 30-40tenaires, enfant dans ces années la, c'est tout, de profiter de la vague stranger things. Sauf que ça marche dans strangers things, parce que les héros évoluent dans leur monde normal. Pas là.

Les méchants parlons en. le grand méchant tout villain pas beau et sa pote méchante toute vilaine pas belle? Font peter des mobiles homes OKLM. Veulent contrôler l'OASIS. Et avec tous leurs moyens ni arrivent pas. et leur motivation? la controller pour mettre plus de pubs :?
Heureusement que la police arrive à la fin pour les arrêter. On se demande on ils sont passés pendant tout le film. De même que cette éphémère rébellion.

Parmi les multiples références cités, RPO ne cite curieusement pas celle sur lequel il a (entre autres) pompé la course poursuite entre un héros et ses antagonistes dans le monde réel et le monde virtuel ( alterné et en même temps) Je veux parler de Matrix. Matrix qui reprends la schème classique du parcours du héro, lui aussi et qui s'en tire, malgré ses défauts, bien mieux. Après je comprends, RPO ne soutient, dans aucun secteurs, la comparaison. Quand on compare Smith au méchant de RPO (dont j'ai déjà oublié le nom, l'acteur qui jour Krennik dans Rogue One).
Bien sur, Matrix lui aussi s'est inspiré de multiples autres oeuvres, il ne sort pas de nulle part. Mais le propre de l’œuvre qui devient unique et transcende ses inspirations, c'est de creér sa patte son originalité, son atmosphère. Chose que RPO échoue à faire. Il y' a bien quelques pistes de réflexions, sur les clans/guiles le fait de jouer solo, l'emprise de la réalité virtuelle sur le monde réel avec la domination d'une mégacompagnie, la redéfinition de soi par son avatar le conflit Free to play / pay to win, l'expérience de jeu différente selont ses moyens...Mais tout cela est balayé du revers pour livrer un divertissement... Qui m'a profondément ennuyé. Franchement je me suis plus fait chier en mattant RPO qu'en mattant Pacific rim 2, c'est dire :mrgreen:

Je pourrais parler du héros qui voit sa famille massacrée et qui les oublie 5 minutes après (il est amoureux, ça se comprends...)
je pourrais conchier cette espèce de caricature de "Geek" (qu'est ce que je déteste ce terme) d'halliday,
Je pourrais parler de la musique, hommage au BO des années 80-90, qui n'est pas trop mal pour le coup.
Je pourrais me bidonner sur la morale à la noix de la fin du film. "la réalité c'est mieux que le virtuel, parce que c'est réel"...Putain y'avait longtemps que j'avais pas entendu de telles platitudes dans un film. Lapalissade puissance 10 :lol: :lol:


Je pourrais encore continuer longtemps, j'en ai vraiment gros sur la patate, surtout quand je vois des notes aussi hautes pour ça.
Franchement, quand je vois ça, je me dit que les markéteurs ont vraiment réussi leur coups surtout avec RPO. Même avec Star wars 7 j'avais pas été aussi vindicatif. Là, on ne touche plus le fond, on creuse....
Mais peut-être est-ce moi qui suit plus dans le coup, qui suit une relique du passé :mrgreen: où bien qui devient trop élitiste, voir bobo/intello :mrgreen: Sérieusement, je m'interroge...
Et pis non,je m'en fous. J'assume. Je persiste. Et je signe.
J'aime pas ! :lol: :lol:
Cell: l'ascension de la terreur- Cell a vaincu Son Gohan lors du Cell game!! Quel sort réserve-t-il à la Terre?? Pour le savoir....viewtopic.php?f=42&t=5990
Chapitre 138: publié
Chapitre 139- 145: 90%- relecture, correction

Cell: Damned Souls- Les aventures parallèles de héros de "l’ascension de la terreur". Pour les connaitre:
viewtopic.php?f=42&t=6774
abandonnée
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Re: Cinéma et cinéphilie

Messagepar Antarka le Jeu Avr 05, 2018 18:54

Ready Player One, j'y vais demain :s

Sinon avec 6 ans de retard j'ai vu Alabama Monroe. C'était trop bien. J'ai adoré la place de la musique en général dans ce film. Et j'ai pleuré comme une madeleine aussi.

C'était horrible mais bon c'était la vie.
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Re: Cinéma et cinéphilie

Messagepar Freeza97 le Jeu Avr 05, 2018 21:59

Tiens puisqu'on parle de Matrix vous avez déjà entendu parler de cette théorie sur Neo qui ne serait pas l'Elu ? https://www.youtube.com/watch?v=VkMU1mKdwPI

C'est pas récent ça date déjà de 2015 mais j'en avais jamais entendu parler avant mais je dois dire que ça m'a scotché.
Foenidis a écrit:« Face à celui de décembre, le monde tremble... un sourire aux fossettes, le nouveau se resservit un verre de 97. »
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Re: Cinéma et cinéphilie

Messagepar xela26 le Jeu Avr 05, 2018 22:52

je t'avoue, moi aussi !! Le personnage est donc, involontairement, réhabilité :mrgreen: Enfin si cette théorie tient la route.
Cell: l'ascension de la terreur- Cell a vaincu Son Gohan lors du Cell game!! Quel sort réserve-t-il à la Terre?? Pour le savoir....viewtopic.php?f=42&t=5990
Chapitre 138: publié
Chapitre 139- 145: 90%- relecture, correction

Cell: Damned Souls- Les aventures parallèles de héros de "l’ascension de la terreur". Pour les connaitre:
viewtopic.php?f=42&t=6774
abandonnée
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