La trilogie du vide, c'est à la fois la meilleure saga de SF que je connaisse, et la meilleure saga de fantasy.
Je crois l'avoir lu quatre fois en une dizaine d'années en gros, et je suis assez d'accord sur le fait que je la trouve à chaque fois un peu meilleure.
D'ailleurs lors de ma première lecture, je me rappelle qu'un truc qui me gonflait un peu c'était quand l'auteur spoilait les rêves d'Inigo, genre en gros:
Mais ce reproche disparaît donc totalement à la deuxième lecture. D'ailleurs au final tu re-demarres ta lecture avec le même point de vue que les habitants du Commonwealth à part Araminta (eux connaissent déjà les rêves d'Inigo, qui sont distillés dans les 3 tomes juste pour le lecteur), donc ça t'offre bien plus de clés pour comprendre tout ça, les enjeux de cette saga.
J'ai été quand même déçu par ce que l'auteur a fait depuis. Les Naufragés du Commonwealth c'etait très cool mais pas autant. La trilogie Salvation c'est bien mais loin d'être au même niveau également. La trilogie de l'Arche Spatiale c'est vraiment bancal à côté également.
Faudrait que je relise l'Aube de la Nuit un de ces 4, mais la j'ai pas le courage. D'autant que depuis que j'ai découvert la saga du Commonwealth, j'ai toujours regretté que les événements de l'Aube de la Nuit se déroulent pas dans le Commonwealth.
Édit :
j'ai fini de lire :
Plutôt de la SF sociale, thématique premier contact extraterrestre, époque contemporaine. 700 pages.
J'ai beaucoup aimé.
Alors ça plaira pas à tout le monde, le roman est très politisé (ce qui devrait jamais être un reproche pour de la SF orienté social/anthropologie), reprend pas mal de consensus scientifique notament sur l'écologie (c'est la cause de l'arrivée des E.Ts, ils en ont marre qu'on pète la planete). Donc voilà c'est assez anti-capitaliste, les USA passent pour des cons toussa, les puissants (certains membres du club des 0.01%) sont assez ridiculisés. L'absurdité de nos systèmes économiques est tout le temps mis en avant.
Perso ça a joué dans mon appréciation positive mais voilà, je sais que ça peut en agacer certains.
Je sais pas trop qu'en dire sans spoiler. Mais voilà, c'est très sympa.
A noter, ça démarre sur les chapeaux de roue, il se passe plus de trucs dans les 80 premières pages que dans les 1000 de pas mal de sagas SF que j'ai pu lire. Une petite baisse de rythme au milieu quand même.
Pour le pitch sans spoil, je vais juste copier coller la 4eme de couverture :
John Allaire eut le privilège de voir le premier les nuages se disperser dans le ciel pour dévoiler la forme légèrement incurvée d’un gigantesque objet solide.
« Comme le dessous d’une assiette en porcelaine. Puis une lueur s’est mise à briller au milieu. À briller comme pas possible. J’ai dû me protéger les yeux, mais ça m’a pas empêché de voir descendre le faisceau de lumière. Droit sur une femme – qu’était à guère plus de cinq mètres de moi. Elle a pas eu le temps de comprendre ce qui lui tombait dessus. »
Margot Revette confirma. « Elle marchait tranquillement. D’un coup la lumière l’a aspirée, puis plus de lumière, et plus de femme non plus. »
Un Premier Contact sans contact*. Les extraterrestres sont arrivés, mais pas d’extraterrestre à l’horizon.
Attention pourtant : l’Intervention commence. Et vous n’avez pas idée du chambardement.