J'ai fini
Dragon Quest 8 sur 3DS. Pratiquement à 100%, j'ai vu les deux fins, je bloque juste sur une quête secondaire ou je dois re-drop un objet que j'ai bêtement vendu vers le milieu du jeu, et j'ai pas réussi en une cinquantaine de combats, et ça me saoule. M'enfin voilà, j'ai plié tout le reste du jeu.
Bon décidément, je suis pas un grand fan de cette saga. J'ai adoré le 11s sur Switch, mais à côté de ça je trouve que les autres oscillent entre le mauvais (DQ7 version 3DS) et le sympa (la majorité des autres).
Ce DQ8, je le classe dans les sympa. Plutôt dans le haut du panier. J'ai mis 7/10 sur SC, mais mon vrai avis c'est plutôt un 13/20.
En fait, comme d'hab avec DQ, le jeu est vraiment ultra basique. Efficace Certes, mais basique.
Mon plus gros reproche, c'est l'obligation de farm. Oh c'est un mécanisme repandu dans les vieux JRPG, mais très rarement obligatoire à ce point, ça m'a vraiment saoulé, sur les 60h pour en arriver là, je suis sûr d'en avoir passé AU MOINS la moitié à monter mes persos. C'est vraiment abusé. J'ai quasiment aucun exemple de JRPG ou cette mécanique m'a saoulé à ce point (disons Phantasy Star 2 sur Megadrive, ça date quoi).
Sur le reste, le jeu est sympa. Plutôt joli (mais rien d'exceptionnel), avec une DA du tonnerre, mais la narration et le scénario sont pas oufs (1-2 moments forts, mais le reste n'a rien de passionnant). Un aspect exploration cool de visu mais gâché par la linéarité du titre (genre quand vous débloquez le navire, si vous voulez aller explorer un peu, vous vous faites massacrer par le premier groupe de monstres venus). L'obligation de levelling casse le rythme du jeu aussi.
En fait je le compare tout naturellement à
Skies of Arcadia version DC. Les deux sont des JRPG à l'ancienne, plutôt bon enfant, de la même génération de console (même si le jeu DC est 5 ans plus vieux). Et DQ8 se fait totalement massacrer par Skies of Arcadia pour moi. Ce dernier est au moins aussi beau. Plus intéressant au niveau personnages, narration et scénario. Son système de combat au sol est plus varié, moins repetitif, et en plus y'a des variations de gameplay (les combats navaux). Skies of Arcadia est au moins aussi long mais beaucoup moins repetitif, et ses quêtes secondaires sont la encore très supérieure.
Bref, un jeu sympa que ce DQ8, j'ai pris du plaisir à y jouer (bon, saoulé quand même à la fin) et c'est bien le principal, mais clairement pas un hit à mes yeux.
Édit : je continue ma découverte de jeux 3DS extrêmement bien noté, avec
Shovel Knight.
Bon, dors et déjà il m'a fait mal au cul. 40€ en loose pour un jeu qui aurait pu tourner sur une PC Engine (pas une NES, faut pas deconner), c'est bien que j'étais plutôt confiant. D'ailleurs à ce jour c'est le jeu 3DS que j'ai payé le plus cher.
Bref, reviendons à nos moutons.
Shovel Knight est un jeu d'action/plate forme développé dans un style 8 bits. Rappelant un peu Megaman (mais j'ai pas des masses de référence 8 bits).
On y incarne un chevalier armé d'une pelle, qui doit sauver sa douce et casser la gueule des méchants.
Et... Bah bordel, j'adore ce jeu. J'dois être à 50% de la trame pour le moment. Alors oui, c'est un jeu qui graphiquement aurait été totalement dépassé sur une Super Nintendo. Mais ptain, il est pas moche pour autant, le design général est super. Le gameplay très riche. Le scénario est prenant, c'est souvent drôle, le jeu est FUN.
Niveau difficulté, j'avais peur, franchement. J'ai fini des jeux réputés difficiles à l'époque des 8/16 bits, dont je sais que maintenant j'irais pas loin. Et c'est vrai que je suis très souvent mort dans Shovel Knight.
Cela dit, y'a des checkpoint un peu partout, il est rare de mourrir plus de deux fois au même endroit (mort qui en soit fait perdre 2-3 minutes maximum). L'argent pour payer les améliorations de notre chevalier coule à flots. Alors ouais le jeu est pas facile, on meurt beaucoup, mais on progresse quand même, c'est jamais vraiment frustrant. Pi vie infinie toussa.
Bref. C'est actuellement mon plus gros coup de coeur sur 3DS, même devant les 3 Zelda de la console. Je suis fan absolu.
C'est un θ, il croyait qu'il était τ, mais en fait il est θ.