Consoles et jeux rétros

Pour parler et débattre de livres, de mangas, de jeux-vidéo, de DVD, de cinéma, de musique, de télévision, de théâtre, etc. Vos dessins et autres créations doivent aller au salon s'ils ne concernent pas dragon ball, dans la partie créations dragon ball de fans sinon !

Re: Consoles et jeux rétros

Messagepar Antarka le Mer Août 23, 2023 19:18

Dedicasse à Paulemile, ou à d'autres si jamais.

Wipeout, testé dans ces pages par Paulemile (ici : https://www.lunionsacre.net/viewtopic.p ... 30#p494107) est jouable direct sur navigateur ici :

https://phoboslab.org/wipegame/
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Re: Consoles et jeux rétros

Messagepar Paulemile le Mer Août 30, 2023 8:33

J'aurais préféré un petit mot au sujet de mon énorme pavé sur War Wind, mais OK, je prends :mrgreen:
J'ai testé 3 secondes. C'est beaucoup plus beau que le WipEout original ! Et c'était assez plaisant à prendre en main au clavier. Par contre, il me semble qu'il n'y a pas les musiques, et ça justifie de ne pas y jouer ^^


Allez, reprise des publications classiques.


Star Wars : Rebellion (PC, 1998)

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Pourquoi j’aurais dû y jouer

Je n’ai aimé qu’un seul jeu 4X dans ma vie, en la personne (enfin le jeu) de Master of Orion II. Cela tient surtout au fait que je n'ai testé que celui-ci, à quelques approximations près (Star General, lol). Bizarre, car mon amour pour les jeux de gestion et pour la SF auraient dû m’amener à ne jouer pratiquement qu'à ça, finalement. Plus dingue encore, en 1998, je vouais un culte à la franchise Star Wars, au point d’avoir souscrit un abonnement à Lucasfilm Magazine et d’avoir acheté des romans racontant la suite de la seule trilogie sortie à l’époque. Enfin, complètement débile de ma part, je connaissais l’existence de Star Wars : Rebellion, puisque nombre de revues spécialisées en avaient pas mal parlé. Et ouais, j’ai bloqué sur ces articles et petits screenshots tout moches pendant des jours et des jours. Je tenais là mon nouveau jeu vidéo préféré de tous les temps, j’en étais persuadé. Sauf que je ne l’ai jamais acheté, donc aucun moyen de savoir si mon intuition avait vu juste ou non. Je crois qu’une critique un peu acerbe par je ne sais plus quel chroniqueur m’avait refroidi à fond, avec des arguments du genre :”C’est pas beau, et y a même pas Princesse Leia en bikini dedans”. Mais en retournant voir des tests un coup, presque tous descendaient le jeu en fait, et pas qu’à base de punchlines volées à Bigard. J’ai toujours eu des doutes quant à ces retours négatifs, et je n’avais jamais pris le temps de me faire un avis par moi-même. Je répare cet affront tout de suite.

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Retour sur Expérience Fantasmée

Allez, je commence par lire la page Wikipedia, en bon testeur ultra perfectionniste que je suis. Bah j’ai l’impression de me trouver sur la page de Master of Orion II, en fait. Avec deux races disponibles au lieu de douze, et le nom de personnages des films au lieu de héros inventés. Bon, j’exagère un peu. Déjà, les deux camps possèdent leurs propres unités, là où les races de Master of Orion se partagent le même pool de troupes et vaisseaux, n’apportant que des variations de stats à telle ou telle feature. Et autre détail que je n’ai pas vu tout de suite, tout se passe en temps réel ! OK, donc rien à voir, en fait. Ça doit se gérer facilement au début, mais quand on a colonisé cent planètes et qu’on se fighte sur vingt systèmes planétaires en même temps, j'imagine qu’il faut appeler plusieurs amis et brancher quatre souris en même temps pour tout enchaîner. Mais bon, de ce que j’ai vu des playthroughs, on met le jeu en pause tout le temps, ce qui revient limite à faire du tour par tour. Le temps réel se résume en fait à utiliser la fonction “passer les tours jusqu’au prochain événement intéressant” de Master of Orion, voilà.
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Donc ! Rebellion nous promet une plongée dans l’univers étendu de Star Wars, celui qui existait avant que Disney n’écrase tout au tractopelle. Et en effet, aussi bien dans les noms des planètes que les personnages, en passant par les escouades de races obscures, on dépasse largement le cadre de la trilogie originale, on pioche dans les nombreux bouquins qui gravitaient autour, et ça fonctionne trop bien. On nous survend aussi un gameplay asymétrique. Mouaaaaais, bof quoi. Même si l’Empire n’a pas les mêmes objectifs de victoire que l’Alliance Rebelle, à quelques détails près, on doit conquérir des planètes, étendre son influence, bâtir des flottes, recruter des soldats et détruire la base principale de l’autre (Coruscant pour les méchants, une station secrète qui se déplace pour les gentils). Contrairement au lore, on dispose du même potentiel militaire, que l’on choisisse l’un ou l’autre ; alors que franchement, l’Empire doit avoir cent fois les capacités de production des Rebelles, en vrai. Ça aurait été intéressant de se focaliser sur une armée surpuissante et innombrable d’un côté, contre la furtivité et le sabotage d’un autre. Dommage. Surtout que, vieux jeu oblige, les fins de partie, où l’on est déjà sûr d’avoir gagné depuis dix heures, s’avèrent parfois ultra relou. Genre fouiller chaque planète de toute la galaxie juste pour dénicher Mon Mothma qui se planque dans un rade miteux, alors que sa base mère a été défoncée, et qu’elle ne possède plus aucune planète… galère quoi.
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Mais concentrons-nous sur le positif. Car il n’y a pas que la violence, dans cette galaxie lointaine. On peut effectivement garnir son empire spatial de croiseurs, frégates et chasseurs à n’en plus finir (plusieurs étoiles noires aussi en jouant les sbires de Vador, si vous voulez). Cela dit, on dispose de plein d’autres options pour prendre le contrôle de milliards de milliards de vies (sans les tuer, en plus) : envoyer un “diplomate” qui va tenter de convaincre la population de vous prêter allégeance, plutôt qu’au camp adverse, saboter les défenses d’une planète pour la conquérir sans avoir à la bombarder, capturer un personnage ennemi (ou l’assassiner, variante un peu plus salissante)... etc. Pas mal de possibilités pour éviter de se couvrir les mains de sang. Heureusement, parce que si je ne me trompe pas, on n’a pas accès à la moindre boîte de dialogue pour engager des relations avec les peuples vivant les mondes que l’on convoite (contrairement à Master of Orion II, évidemment). Cela donne une espèce d’impression de vide. En gros, seuls l’Empire et les Rebelles existent en tant qu’entité respectable. Le reste ne sert à rien. Bref.
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Les planètes sous notre contrôle permettent de construire des bâtiments, qui eux-mêmes débloquent la fabrication de vaisseaux ou le recrutement de troupes. Effectifs servant à défendre le lieu où ils stationnent, ou au contraire à attaquer d’autres systèmes pour les soudoyer par la force. Au total, chaque camp dispose de trente-deux personnages différents à engager, spécialisés dans telle ou telle discipline allant de la diplomatie (encore elle), la recherche de vaisseaux, l’espionnage… etc. Certains sont très connus, voire plus célèbres que Michael Jackson (Luke Skywalker, Dark Vador, Chewbacca), d’autres doivent sortir d’un bout de paragraphe obscur d’un roman que personne n’a lu (Afyon, Titus Klev). Et ça apporte à fond à l’immersion ! Côté contenu brut, dix-neuf vaisseaux spatiaux chacun, allant du Tie-Fighter de base au Croiseur Calamari, en passant par le B-Wing ou différents modèles de destroyers impériaux ; certains ont même vu le jour exprès pour ce jeu. Enfin, une dizaine de types d’escouades différentes, avec leurs forces et faiblesses. Quand on combine le tout, pas de quoi s’ennuyer.
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Les gens qui ont vraiment joué à Rebellion ne l’ont pas descendu, au contraire. Ils lui reprochent pas mal de trucs, comme une IA un poil trop débile et facile à dominer sur tous les plans, une fois les subtilités de certaines mécaniques maîtrisées. Une interface assez affreuse, aussi, pas du tout ergonomique ni intuitive. Rien de vraiment expliqué, il faut tout deviner tout seul, quoi. Mais bon, en 1998 cela n’avait rien d’extraordinaire, et on savait qu’il fallait tout découvrir soi-même pour capter le fonctionnement d’un jeu. Même si dans ce cas précis, les développeurs ont poussé le vice assez loin. Cela dit, qui n’a pas joué à War Wind ne peut pas réellement connaître la définition d’une interface merdique. Enfin, le jeu nous laisse l’opportunité de gérer les combats spatiaux à la main, dans un écran à part, tout en 3D. Tout en 3D totalement immonde, je devrais rajouter. Avec des contrôles pas du tout réactifs, et bien sûr aucune indication claire de ce qui se passe. Ça sent le potentiel de ouf, mais détruit par réalisation complètement pétée. Combien de fois a-t-on répété ce genre de phrases pour les trois quarts des jeux vidéo du monde, hein ? Mais au-delà de ces défauts, les joueurs lui vantent son aspect immersif incroyable, sa densité de contenu, sa rejouabilité… tout un tas d’aspects qu’on ne peut pas trouver dans un test de magazine torché en dix minutes. On n’évalue pas un plateformer de la même façon qu’un jeu de gestion, les gars, pitié. D’ailleurs, mes textes fantasmés sur les jeux de gestion sont laaaaaargement ceux qui me prennent le plus de temps à écrire. Quand on voit que JVC considère Star Wars Rebellion comme un STR… on voit le niveau de sérieux des mecs. Sérieux, vous mettez Rebellion dans la même catégorie que Warcraft, Red Alert ou Z ? Au moins vous l’avez noté 16/20, je mets un peu d’eau dans mon lait de bantha.

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Un mot sur l’OST jamais écoutée

Bon, je n’ai pas eu à trop écouter la B.O. pour m’en imprégner, vu qu’elle utilise les morceaux originaux des films. On peut donc dire que le compositeur de la musique de ce jeu s’appelle John Williams, voilà. Après, je ne sais pas qui a choisi quand passer tel ou tel titre à tel ou tel moment, mais ça dénote d’un goût certain. Si j’ai bien compris le principe, chaque camp se voit gratifié d’une playlist chacun, durant une bonne heure. Je ne crois pas que lancer un combat spatial ou un bombardement de planète ait une quelconque influence sur ce qui passe dans les enceintes. Les compos se jouent aléatoirement, ou alors à la suite, sans discontinuer, et voilà. Mais elles accompagnent le gameplay à merveille. Elle sait se faire oublier, et revenir vous enjailler les tympans quand le besoin s’en fait sentir. Après, je vais pas vous faire l’affront de critiquer la musique des films.



Bilan pas du tout argumenté

Bordel, j’aurais tellement pas dû écouter ces abrutis de testeurs qui pondaient trois articles par jour en touchant à peine leurs jeux ! J’aurais totalement éclipsé les défauts de ce titre pour kiffer au max, comme tout gamin amoureux d’un jeu vidéo sait faire. J’aurais réalisé l’un de mes rêves de l’époque, à savoir commander des dizaines d’escadrons de A-Wing (ouais je préférais ça aux X-Wing, bouh), ou fabriquer des milliers d’AT-AT pour marcher sur des systèmes solaires entiers. Et puis, on pouvait construire des Executor, quoi ! Vous savez, les petits machins longs de dix-neuf kilomètres qui ont besoin d’un équipage de cinquante-mille personnes minimum pour fonctionner. OK, une Death Star mesure cent soixante kilomètres de diamètre, mais même ! J’aurais sans doute mis moins de thune dans les cybercafés si j’avais eu accès à Rebellion. Et aujourd’hui, je passerais Twitter au peigne fin pour harceler quiconque parlerait mal de Star Wars. OK, j’ai peut-être bien fait de laisser ce jeu de côté.

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Re: Consoles et jeux rétros

Messagepar Antarka le Sam Sep 02, 2023 15:32

Damned j'ai joué à plein de jeux Star Wars (d'ailleurs faudra que je poste des reviews sur KotoR et X-Wing Alliance) mais pas celui la. Désolé du coup, j'ai rien à en dire.


Review rapide sinon.


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Pas le jeu le plus emblématique de la serie, ni de la Nintendo 64, et pourtant...


Bon pour Wipeout, déjà, j'ai envie de vous renvoyer lire ce qu'en disait PaulEmile en parlant de la version PC de 1995. M'enfin en gros : course futuriste qui va extrêmement vite, avec des armes, sur fond de musique techno. Donc selon votre culture, soit Visualisez F-Zero avec des armes, soit Mario Kart version futuriste et bcp moins mignonne.

J'ajouterais quand même que c'est surtout sur PlayStation (et Saturn) que la license s'est faite connaître. Présent lors du line-up de sortie de la console, il a beaucoup contribué à son succès de départ.

Quand à moi, j'avais honteusement loupé toutes les versions de Wipeout avant la version N64. En fait niveau jeu de courses futuristes j'avais déjà joué à Pod sur PC et viteuf à Extreme-G sur N64. J'ai joué aux précédentes versions de Wipeout APRÈS avoir joué à la version N64 (enfin, à Wipeout, Wipeout 2097 et Wip3out). F-Zero X je l'ai eu après.


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Ouais okay on est sur N64, et après ? Elle a quoi ta version ?

Bah c'est la meilleure version pré-2000.

Très sommairement, je pourrais résumer les améliorations :

- Elle est (beaucoup) plus belle que Wipeout. Même que Wip3out sur PS1. On est tres proche de Wipeout 2097 sur PC, mais en moins pixelisé. Les couleurs sont belles, le jeu est très net. Y'a bien un clipping trop présent mais moins que sur PC et PlayStation à l'epoque.

- Elle est plus rapide. Non mais sans dec quoi : https://m.youtube.com/watch?v=n7Zf4Kv9l ... BwaGFudG9t

- Elle est plus jouable. Le stick est un modèle de precision. Encore une fois le pad N64 prouve que bien exploité il fait des merveilles. C'est de loin la version la plus précise niveau jouabilité, et qui offre les meilleures sensations. On a vraiment l'impression de flotter sur un coussin d'air.

- y'a un mode multijoueur sur le même écran (la ou il fallait 2 PlayStation en réseau ou 2 PCs sur la version de 1995).

Bref, je pourrais la décrire comme "c'est la même en beaucoup mieux". Sauf que non, les circuits ont changé, les véhicules aussi. C'est donc un vrai Wipeout 64, et pas juste une transposition de Wipeout 2097 ou de Wip3out.

Le meilleur du genre sur N64 ?


Ce jeu, l'impression que j'ai eu à l'époque, c'est qu'il sortait de nulle part. Dans les magazines on en parlait quasiment pas, c'est F-Zero X qui prenait toutes les preview dans le genre "course qui va vite". En face y'avait aussi la suite d'Extreme-G (le premier avait été bien reçu). Puis ils sont sortis tout les trois, en gros en même temps. F-Zero X récoltant de grosses louanges MAIS Wipeout des notes encore meilleures, surprise quoi.

Perso j'ai eu les trois et je préférais très largement Wipeout. Au moins aussi rapide que F-Zero X (plus rapide je pense) mais beaucoup plus beau, davantage technique, plus fun avec ses armes. Ça reste tres subjectif, les deux jouant pas vraiment dans la même categorie.

En fait il jouait davantage dans la cour de XG2 mais la pareil : plus beau, plus fluide, plus rapide et plus fun. XG2 se fait massacrer sur tout les niveaux.

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Classique mais efficace.

Niveau contenu, c'est pas la revolution. 7 circuits et 5 véhicules. Un peu plus que le premier Wipeout. Mais ça peut sembler peu, cela dit faut de nombreuses heures pour bien les maîtriser. Et y'a de nombreux modes de jeu (championnat normal, "last man" ou il faut degommer ses adversaires, etc).

Cela dit c'est très bien agencé.


Le multijoueur à deux est un plaisir de fou. J'y ait passé des heures avec mon père ou mon frère. C'est rapide de fou mais l'action reste lisible. C'est le premier jeu de courses qui a su nous faire lâcher un peu Mario Kart 64, la ou Diddy Kong Racing avait lamentablement échoué.

A 3 ou 4... Ouch. Bon les decors dégagent carrément et la distance de clipping se rapproche (rendant l'anticipation des virages bien plus difficile) donc déjà la beauté du jeu en prend un grand coup dans la face. J'ajouterais qu'on perdait énormément en lisibilité parce que la vitesse diminuait pas. Après ça vient ptetre de ma petite télévision de l'epoque (une cathodique 51cm), mais jouer à Wipeout dans un carré de 25cm ça me semblait pas possible. On a très vite arrêté pour juste jouer à deux en faisant tourner les manettes ("je prend le gagnant !" comme pour les Grand Prix de Mario Kart 64).


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Une référence en la matière.

Bref. Wipeout 64 ne révolutionne absolument pas le genre. C'est du Wipeout hyper classique, mais qui tire parti des capacités de la N64. Des graphismes plus fins que sur PS1 (et sans extension pack), une jouabilité plus précise grâce au joystick, et, indispensable sur N64, le fameux mode multijoueur qui manquait aux versions précédentes.

On obtient du coup un jeu excellent. Selon moi le meilleur du genre sur N64 voire sur sa génération de console. Seul F-Zero X peut lui résister, parce qu'il évite la confrontation directe (pas d'armes, bcp plus de circuits et véhicules).


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Anecdote : mon père kiffait totalement ce jeu. Et il était balaise en fait. Ça changeait de Mario Kart ou il prenait raclée sur raclée.
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Re: Consoles et jeux rétros

Messagepar Antarka le Jeu Sep 07, 2023 17:44

Allez hop, encore un jeu N64. J'ai rejoué à pas mal de jeux de la console pendant mes vacances, assez pour pouvoir faire quelques textes.


En l'an de grâce 1997, Rareware, studio ayant sorti un certain Golden Eye sur N64, futur créateur des deux Banjo, de DK64, Jet Force Gemini et de Perfect Dark, se prend à vouloir concurrencer Mario Kart. C'est ce qu'on appelle une sacrée ambition.

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Mais les deux titres sont ils vraiment si comparables ? Oui et non.


Au premier abord, DKR ressemble beaucoup à Mario Kart. Dans les deux cas nous avons des jeux de course délirants avec bonus (armes ou boost) donnant un avantage sur les adversaires.

Avec pas mal de diffèrences néanmoins.

Un contenu énorme.


La ou Mario Kart n'est "que" un jeu de course delirant, DKR est beaucoup plus orienté aventure. En tout cas dans son mode solo. Et propose, sur le papier, beaucoup plus de contenu.

En effet : 3 types de véhicules sont disponibles (en plus du Karting, on trouve un aeroglisseur et un avion).

On trouve beaucoup plus de circuits que dans Mario Kart également (4 x 7 courses, contre 16 dans Mario Kart), pour un nombre de personnages similaires (8).

J'ai parlé d'un côté aventure assez développé. En effet, DKR propose des boss (en général il suffit de les vaincre à la course), des clés à trouver, des challenges parfois vraiment pas faciles, et des missions precises.

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La plupart des boss trichent en partant avant le top départ de la course.




Bref, en solo et sur papier, DKR est beaucoup plus complet que Mario Kart, y'a pas photo. La ou Mario Kart ne proposait "que" le mode miroir à débloquer, DKR nécessite un bon acharnement pour être bouclé à 100%.


N'est pas Mario Kart qui veut.

Hélas, à mes yeux, DKR dispose de quelques defauts, et de qualités moins fortes que Mario Kart.

Premièrement : sa réalisation. DKR était vendu comme plus beau que Mario Kart. Et je me rappelle y avoir adhéré. Ptetre parce que le jeu est intégralement en 3D (la ou Mario Kart presentait des personnages et certains décors en 2D). Sauf que de nos jours, je trouve que DKR a beaucoup plus vieilli que Mario Kart, et je trouve le jeu vraiment flashy, à coller un gros mal de tronche au bout d'une heure de jeu. Bon il n'est pas moche pour autant, plutôt bien modélisé, en fait il ressemble un peu, visuellement, à Wave Race sur la même console.


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L'avion est plutôt marrant à conduire, et peut faire des loopings.



Niveau jouabilité, DKR fait le taf. Mais beaucoup moins bien que Mario Kart. La jouabilité est beaucoup moins fine et precise. Et les dérapages sont vraiment trop faciles à maîtriser (et pas de dérapages-turbo aussi). L'aeroglisseur est également difficile à maîtriser. Par contre l'avion est très fun, ça ressemble à du Aerogauge (jeu de course aerienne sur lz même console) en bien meilleur.

Si on trouve certaines idées de gameplay plutôt cool (si vous choppez le même bonus que celui que vous n'avez pas encore utilisé, il sera boosté. Genre les missiles deviennent à tête chercheuse), le jeu a moins d'identité qu'un Mario Kart. On a moins l'occasion de degommer ses adversaires, et de renverser le résultat d'une course.

Idem, les personnages. A l'époque de la sortie du jeu, j'en connaissais très peu. Depuis, Banjo et Conker sont entrés dans la légende. En reste 4 que perso je connais pas, et que je trouve assez osef.

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Vous les reconnaissez ? Moi non, pour la moitié.



De même, très personnellement, je trouve les circuits trop courts dans DKR.

Et enfin, le mode multijoueur, en partie pour les raisons suscitées, est beaucoup moins fun que celui de Mario Kart 64. On a joué +20 ans à Mario Kart avec ma famille, alors que Diddy Kong Racing on l'a rangé au bout de quelques semaines.

Un jeu cool mais pas assez.

Bref. Diddy Kong Racing était indubitablement un bon jeu. Avant la sortie de Crash Team Racing sur Playstation, c'était de loin la meilleure alternative à Mario Kart, tout support confondu.

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Mais vraiment, il fait pas le poids face à son concurrent, malgré d'excellentes idées. J'avoue avoir pas mal fantasmé sur un Mario Kart 2 imaginaire sur N64, qui reprendrait les bonnes idées de DKR (les bonus qui se boostent, le mode aventure).

Pour moi, dans le genre course delirante avec bonus sur N64, il n'est que 3eme. Je parlerais du deuxième un jour, personne devine jamais de quel jeu il s'agit ^^
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Re: Consoles et jeux rétros

Messagepar Ladybug le Jeu Sep 07, 2023 17:51

Merci pour le retour sur ce jeu, malgré tes critiques, ça me donne envie de me faire une idée !
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Re: Consoles et jeux rétros

Messagepar Heika le Jeu Sep 07, 2023 18:36

Ca me fait un peu penser à Chocobo Racing, pour le coup...
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Re: Consoles et jeux rétros

Messagepar Antarka le Jeu Sep 07, 2023 18:44

Je le connais pas lui, mais ouais y'a eu beaucoup de clones plus ou moins foiré de Mario Kart entre 1997 et 2001. Rien que sur N64 j'en vois pratiquement une dizaine.

A part quelques exceptions bien rares, leur qualité oscille entre le moyen et le tout pourri pour la plupart.
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Re: Consoles et jeux rétros

Messagepar Heika le Jeu Sep 07, 2023 19:18

Après, je n'ai essayé que le Chocobo Racing sur Switch, acheté en soldes.
Donc une version "récente" (sauf si c'est un portage).
Mes guillemets sont là parce que j'ai vu que des services payants fermaient, et ce genre de choses ça sent le jeu sorti depuis un moment qui n'a pas le succès escompté...
Donc déjà c'est Chocobo GP, pas Racing. X'D
C'est une suite... Mercantile, visiblement, à lire cette phrase du wiki anglais : "criticism was given for the game's monetisation model." :'D
Après, il est sympa, mais... Les circuits de rajouts de Mariokart sont sortis. Ahem.
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Re: Consoles et jeux rétros

Messagepar Antarka le Jeu Sep 07, 2023 19:33

Je sais absolument pas pour la période récente.

Pour l'époque dont je parle moi (N64) j'ai entendu parler que de deux jeux qui rivalisaient plus ou moins avec Mario Kart 64. Le premier sorti c'est Diddy Kong Racing (voir review au dessus), le second c'est Crash Team Racing sur PS1.

J'ajouterais perso Snowboard Kids sur N64, que je trouve plus fun que Diddy Kong Racing.
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Re: Consoles et jeux rétros

Messagepar Paulemile le Ven Sep 08, 2023 11:25

Sur Wipeout j'ai fait l'inverse de toi, Antarka. A savoir que j'ai testé le 1er, et ensuite aucun autre :mrgreen: Même pas le 2097 que tout le monde connaissait.
J'ai renoué avec la série sur PS3, avec Wipeout HD. Le 64 avait l'air cool en tout cas.

DKR, j'ai jamais joué, même si je connaissais son existence. Le peu de temps que j'ai passé sur N64 s'est résumé à Mario Kart, Mario Party, Bomberman et Lylat Wars (vite fait Golden Eye et Turok aussi).
Vu qu'on revoit Diddy Kong dans les Mario Kart ensuite, j'imagine que la franchise a été abandonnée ^^
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Re: Consoles et jeux rétros

Messagepar Antarka le Ven Sep 08, 2023 11:43

Y'a eu une adaptation améliorée (niveau contenu) sur Nintendo DS. Jamais joué. Le moteur graphique est quasiment le même, juste que sans l'anti-aliasing de la 64, bah le jeu fait vraiment degueulasse. Mais il a quelques circuits et persos en plus.

Il a eu des notes très mediocres ce DKR sur DS. Faut dire qu'en face y'a Mario Kart DS qui est vraiment vraiment topissime.

Sinon y'avait un projet de suite, Donkey Kong Racing sur GameCube (on peut trouver le trailer sur YouTube) mais avec le rachat de Rareware par Microsoft en 2002, c'est tombé à l'eau hélas. Nulle doute qu'il aurait été cool.
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Re: Consoles et jeux rétros

Messagepar Paulemile le Ven Sep 08, 2023 16:55

Ouais, avec Mario Kart en face, t'as pas forcément envie de persévérer dans le jeu de course délire, j'imagine.

Sinon rien à voir avec DKR :

Revenge of Shinobi (Mega Drive, 1990)

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Pourquoi j’aurais dû y jouer

En vrai j’y ai joué, hein. Mes voisins me l’avaient prêté. Mais lors de ma dizaine de sessions, j’ai très rarement passé le premier niveau. Une seule fois, je crois. Je bloquais contre le boss samouraï géant, qui pourtant paraît simplissime à dégommer quand je m’attarde sur ce point dans les différents longplays que j’ai pu voir. Je n’ai jamais fait partie des foudres de guerre en termes de skill pur, mais bon. J’ai toujours gardé le souvenir d’un jeu ultra difficile, alors que sans doute pas. Bref, le stage du début m’avait fait une telle impression que j’ai beaucoup fantasmé sur le reste de l’aventure, sans jamais me motiver à la terminer sur émulateur. Parce que c’est comme ça et pas autrement. Du coup, je remonte le temps dans ma tête, je me replace dans mon petit corps de gamin de sept ans (je crois que je l’ai testé vers mes sept ans), je rallume la Mega Drive virtuelle attachée à mon cerveau, et j’y vais.

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Retour sur Expérience Fantasmée

Il y a quelques années de cela, en pleine frénésie de recherche d’OST pour me composer ma playlist VGM nostalgique ultime, j’ai découvert qu’il existait plusieurs versions de Revenge of Shinobi. Le titre a subi diverses révisions modifiant des personnages qui causaient des soucis de copyright (genre Rambo, Spiderman, Batman, Terminator ou Godzilla, qui changent de tronche ou disparaissent carrément). Je ne sais plus laquelle on m’avait prêtée, de toute façon je n’ai jamais vu les ennemis dont on fait référence, alors on s’en fout. En plus, je n’aurais même pas capté la moitié les clins d'œil à l’époque, et j’aurais juste massacré les machins sans vergogne. Quoi d’autre à faire dans un jeu d’action-plateforme, en même temps ? Surtout que ce Joe Musashi (Shinobi, quoi) possède tout un panel d’items et aptitudes pour s’en charger. Un coup de katana au corps à corps (ou un coup de pied pour les trucs à casser qui traînent par terre), des kunais à lancer en nombre limité (et à améliorer en ramassant des power-ups), ainsi que quatre techniques de ninja disponibles (une armure d’éclairs, une attaque de feu qui fracasse tout le monde à l’écran, une amélioration des aptitudes physiques, et enfin un genre de métamorphose en pierre qui implose en éclats dévastateurs partout sur l’écran). Déjà, je n’avais jamais capté qu’on pouvait switcher de pouvoirs dès le début de la partie. Je pensais qu’il fallait les débloquer plus tard, à l’instar de Mystic Defender.
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D’ailleurs, tout me fait un peu penser à Mystic Defender dans le gameplay, pour parler d’un truc contemporain de Shinobi. L’attaque à distance, les trucs à récupérer, les skills… en un peu mieux foutu et un peu plus travaillé chez ce dernier quand même. Par contre, autant l’atmosphère angoissante du premier stage dans la forêt de bambou m’avait saisi de ouf (comme tous les niveaux de Mystic Defender, faut peut-être que j’écrive un truc dessus, tiens), je constate que ça tombe vite à plat dès le level suivant. OK pour la chute d’eau qui suit, mais après ? Une ville tout ce qu’il y a de plus banale (à part le boss ninja sous prods qu’on tabasse dans une boîte de nuit), un aéroport puis un avion cargo (avec pour boss une grosse machine qui tire des lasers et renferme un cerveau dans du formol), une décharge de bagnoles longeant un périphérique de grande métropole et une usine infernale (on affronte le Terminator ici, ou Hulk je crois, vu qu’il devient vert quand on tape dessus). Quoi d’autre ? Bah la route qu’on voyait au loin, maintenant on marche dessus ! Enfin sur le trottoir, j’espère. Des meufs ninjas se déguisent en nonnes pour mieux nous surprendre. Parce qu’une procession de nonnes qui marche le long d’un périph ultra dangereux, ça n’attire pas du tout l’attention déjà. OK, ça reste moins nul que les soldats statiques qui tirent à la mitrailleuse droit devant eux, que leur adversaire se trouve sur la trajectoire ou non.
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Bon, je m’endors, heureusement qu’après, on renoue un peu avec la signature du premier stage, dans une sorte de Chinatown de métropole américaine. Maaaaais on se retrouve direct sur le toit d’un genre de TER qui roule à toute vitesse (redondance avec le boss d’avant). On s’échoue sur un triage, et Spiderman débarque ! Et se change en démon ailé (anciennement Batman je crois). La zone portuaire qui suit, je la trouve assez bien faite, notamment l'eau même si ça manque de frames d'animation. Mais j'ai un délire entre fascination et phobie pour les ports, les gros bateaux et tout ça, alors à prendre avec des pincettes. On entre dans la frégate militaire vue en arrière plan, enfin j'imagine. Et c'est là qu'on affronte Godzilla. En version réduite bien sûr. Quelle idée de le foutre dans une cale de destroyer aussi ? Y a pas plus incohérent que ça. Arrive enfin le dernier stage : une base secrète toujours sur le port (donc quand même très visible depuis n’importe quelle plage du coin, j’imagine). Et vient le moment de sauver la meuf des griffes du némésis suprême : qui n'est autre qu'un gros headbanger espérant vous assommer avec sa crinière de cheveux crasseux (et un rire digitalisé à faire tomber dans les pommes le plus endurci des samouraïs).

Voilà quoi. Si j’ai dressé la liste des stages, c’est que je n’avais pas tant que ça de trucs à dire, en fin de compte. Je n'ai d’ailleurs pas trouvé le level design particulièrement ouf. Correct sans plus. Je ne sais pas pourquoi, j’ai toujours cru que Revenge of Shinobi emportait ses joueurs dans un monde de plus en plus façonné par la mythologie japonaise, dans la continuité du premier niveau mais en pire. Sorte d'inspiration originelle de Muramasa : the Demon Blade, qui n'en aura pas eu besoin. En fait que dalle. J'ai bien fait de m'arrêter à la forêt de bambou en fait, non ?

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Un mot sur l’OST jamais écoutée

Yuzo Koshiro a fait énormément de progrès entre cette B.O. et celle de Streets of Rage. Allez vanne gratuite dans sa tête. En vrai il n'y a rien de mauvais dans ces compos, mais ça ne se démarque pas forcément de ce qui se faisait à l’époque (la Mega Drive était encore bébé, d'accord). Sans surprise, je ne connaissais que l’intro, le premier stage (et le son quand on meurt aussi, surtout lui). Et mine de rien, il n’y a jamais mieux par la suite, comme pour la DA des stages et leurs ennemis insipides. On reconnait de temps en temps le style du gars qui a révolutionné la musique sur Mega Drive (eh non, je ne parle pas de Tommy Tallarico, même s’il a dû y croire), notamment dans les rythmiques bien énergisantes. Mais les sonorités ne suivent pas assez souvent. Oui je sais. 1989. Je suis méchant. Il fallait bien que le mec s'entraîne avant de se changer en dieu des OST 16-bits. De toute façon, j'aurais tout idolâtré si j'avais écouté les morceaux à sept ans. Je me demande pourquoi je m'emmerde à critiquer comme si je bossais pour un magazine de JV (sans avoir testé le jeu, donc. Très cohérent au final).



Bilan pas du tout argumenté

Alors, un peu surcoté ou quoi, ce Vengeance d'Espion Japonais (traduit en québécois) ? Il a pourtant reçu des critiques de malade, alors je me demande pourquoi je reste un peu froid. En même temps, en 1990 on avait quoi pour rivaliser ? Altered Beast ? Hahah. Ghouls’n Ghosts ? D'accord, ça se tient. Et Mystic Defender bien sûr ! Oui j'arrête avec lui. Il m'a traumatisé avec son univers ultra glauque, il faut que j'évacue un peu. Bon, j’exagère, en vrai. Il reste très cool à jouer, ce Revenge of Shinobi, malgré un protagoniste un peu raide dans ses mouvements (ça la fout mal pour un ninja), et trois types d’ennemis différents à taper. Ah merde, je recommence ! Je me demande si j’aurais adoré le jeu tout entier en le découvrant dans son intégralité durant l’enfance. Là j’aurais su si la nostalgie me fait kiffer tout et n’importe quoi.

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Re: Consoles et jeux rétros

Messagepar Antarka le Ven Sep 08, 2023 17:40

Ah bah voila, celui la j'y ait joué. Mon frère avait fait sa spécialité : emprunter le jeu à un de ses potes et ne jamais lui rendre.

Comme toi, j'aimais bien mais j'ai pas plus kiffé que ça. Je le trouvais super difficile (bien plus qu'un Tortue Ninja sur NES), et pas vraiment fun. J'aimais bien les gros coups spéciaux qui nettoyait l'écran (comme sur le dernier screen).
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Re: Consoles et jeux rétros

Messagepar Paulemile le Ven Sep 15, 2023 8:52

Ah ça me rassure, je suis pas le seul à l'avoir trouvé ultra dur.
Et ouais, à part la musique mythique et le stage 1 bien cool, j'ai pas trouvé la foi de persévérer dessus.


Dungeons and Dragons : Shadow Over Mystara (Arcade, 1996)

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Pourquoi j’aurais dû y jouer

Juillet 96, en vacances avec ma mère, mon beau-père et mes deux sœurs dans un camping paumé du Lot, du Gard ou je ne sais plus quel département du sud (mais pas trop sud non plus). Dans ce camping, un bar. Et dans ce bar, une borne d’arcade nommée Dungeons & Dragons : Tower of Doom. Je ne sais plus combien j’avais d’argent de poche sur moi en arrivant là-bas, mais je me souviens très bien avoir quitté le camping complètement à sec. Complètement à sec, mais avec de magnifiques souvenirs vidéoludiques plein la tête, et fraîchement tombé amoureux des bornes d’arcade, dix ans après tout le monde. Je crois que personne d’autre que moi n’a touché à ce jeu de tout le temps qu’a duré le séjour, et je n’ai jamais réussi à le finir. J’aurais tellement kiffé trouver quelqu’un pour le faire en co-op, mais ma petite sœur avait cinq ans, et la grande, âgée de quatorze ans, était amoureuse aussi, mais d’un vrai être humain (hahahaha la honte). L’idée de jouer aux jeux vidéo avec moi ne lui paraissait plus du tout aussi stylée qu’avant, à la grande époque de Toejam & Earl ou Worms. Bref, j’ai quand même ruiné mes pouces autant que possible, jusqu’à ce que j’y perde toutes mes pièces de dix francs. Si j’avais su qu’une suite existait déjà, j’aurais exigé qu’on visite tous les bars de tous les campings de France, jusqu’à ce que je déniche cette fameuse borne. J’aurais aussi pu chercher dans une salle d’arcade, tout simplement, si j’avais réfléchi plus de cinq minutes.

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Retour sur Expérience Fantasmée

Alors qu’on nous abreuvait déjà de 3D toute moche jusqu’à l’indigestion, aussi bien sur PC que sur console, ce jeu reste fidèle aux BTA à scrolling horizontal originels, à savoir en 2D pour le coup totalement magnifique. Aussi bien les décors, que la tronche des sprites et leurs animations (leur diversité aussi), je trouve qu’il s’en dégage une fraîcheur toujours aussi vivace aujourd’hui. Je regarde des images de Tekken 3, je grimace d’horreur. Je mate un longplay de Shadow Over Mystara, j’ai les yeux qui brillent et un sourire niais tout du long. D’une, parce que ça me renvoie à l’un de mes plus gros souvenirs nostalgiques de vacances. De deux, parce que ce jeu reprend le concept de Tower of Doom à la lettre, pour l’améliorer sur tous les plans. Six personnages jouables au lieu de quatre, avec la possibilité pour deux joueurs de choisir la même classe, le loot d’items divers et variés, le gameplay nerveux calibré au petits oignons… sans oublier les passages secrets à découvrir en poussant de gros rochers, et tous les petits trucs brillants à ramasser par terre, comme les pièces et les gemmes (petit détail tellement important pour l’immersion).
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En surface, on a donc affaire à un Beat’em All plutôt classique, qui approfondit l’expérience de jeu en empruntant des mécaniques aux RPG, mais aussi aux jeux de baston ! RPG car on gagne de niveaux qui améliorent nos stats et débloquent de nouvelles aptitudes, et on change de stuff dix fois au cours d’une partie (aussi bien arme, bottes, gants ou pendentif magique). D’accord, parce que les objets se cassent tout le temps, mais surtout parce qu’on trouve toujours mieux au fur et à mesure de l’aventure ! Jeux de baston car on ne se contente pas de spammer deux boutons pour taper taper taper sauter taper sauter. Chaque classe possède ses moves associés, notamment une attaque sautée, un dash ou une grosse bastos surpuissante qui nous retire de la vie. Impossible de ne pas penser à une version light fantasy de Street Fighter (Capcom oblige) quand il s’agit de lancer ses combos de coups. OK, Turtles in Time de chez Konami avait déjà proposé des choses similaires, voire plus poussées encore, mais sans système de progression. D’accord, Warriors of the Eternal Sun (pas du tout Capcom ni Konami, et pas de scrolling horizontal, rien à voir je sais) permettait d’évoluer de microbe malade à demi-dieu sous amphétamines, mais sans aucun dynamisme, ni variations dans les combats. Shadow Over Mystara a mixé tout un tas de trucs cool, et a trouvé un équilibre parfait.
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Tiens, pendant que je parle de Warriors of the Eternal Sun. Le bestiaire typique de Dungeons et Dragons se retrouve bien aussi dans Shadow Over Mystara ; j’ai revu des bestioles déjà combattues sur Mega Drive dans mon vieux RPG tout moche, et ça m’a fait super plaisir ! Gargouilles, Goules, Dragons de toutes les couleurs, et les fameux Ours-Hiboux, pour ne citer qu’eux. Les Boss font bien plaisir aussi ! Parmi les plus stylés : le mi-homme, mi-scorpion géant, inspiration directe de l’immondice en CGI (avec la tronche de Dwayne Johnson) qui sert de semi climax dans le Retour de la Momie de 2001, une manticore au visage très dérangeant, le retour de la Displacer Beast (sorte de double panthère noire mutante qui m’avait déjà mis la misère dans Tower of Doom), un spectre bien flippant… sans oublier la méchante finale, une guerrière en armure qui se trouve être un dragon rouge géant, deux fois plus large que l’écran. Ah bah oui, on se fait spoil direct par la couverture du jeu, en fait. Heureusement qu’après chacune de ces interactions, une boutique apparaît de nulle part, pour vous autoriser un petit temps calme et refaire votre stock de potions. Pas très logique, mais bien pratique.
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Les stages proposés envoient tout autant de rêve que les créatures qui y vivent, malgré certaines redites vues et revues partout, depuis la nuit des temps (le gentil village attaqué, les ruines… OK). Mais on se balade aussi sur le pont d’un zeppelin à vapeur, une forêt torturée (bon d’accord, pas ouf pour l’originalité non plus celle-là), un marais rempli de champignons géants, une tour en colimaçon interminable, sans oublier le tas de donjons (et dragons mdrrrrr), de souterrains et de cavernes. À plusieurs endroits, des bifurcations nous emmènent dans des lieux différents, avec leur lot de monstres et boss uniques (et les récompenses qui vont avec). Il faut donc se farcir le jeu au moins deux fois pour tout voir (en vrai, au moins douze fois, parce qu’on meurt souvent). En plus, tout ça ne sert qu’à enjoliver un scénario des plus haletants ! Haha non, je déconne. L’histoire on s’en fout. Le grand méchant de Tower of Doom n’était qu’un sous-fifre du boss final de Shadow Over Mystara, donc il faut retourner au charbon pour éviter que la meuf dragon rouge, là, elle invoque un démon encore plus fort qu’elle qui pourrait détruire le monde entier. Et donc on la bute, mais le démon va quand même sortir ! Mais en fait non, car une armada de zeppelins débarque pile au bon moment pour le bombarder, ce crétin de rejeton des enfers. Dans une cinématique un peu cringe même pour 1996. Ouais, l’histoire on s’en fout.

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Un mot sur l’OST jamais écoutée

Le compositeur responsable de la bande-son se nomme Masato Kouda. Quelques faits d’armes du monsieur : Street Fighter Alpha, Marvel vs Capcom, Devil May Cry et Monster Hunter. Voilà, pas de quoi rougir, quoi. Et bah ouais, sur ce projet aussi j’adhère grave. Comme pour la 2D indémodable, les sons qui sortent de la CP System II représentent ce qu’on peut faire de plus beau avec des jeux en support cartouche (j’avais envie de caser une phrase catchy, laissez-moi tranquille). On dirait du 16/32-bits orchestral de haute volée, quoique cela veuille dire, avec une qualité cristalline, et une palette de sonorités assez dingue. Tout en restant fidèle aux JRPG de l’époque. Histoire de me faire quelques amis (et beaucoup plus d’ennemis), j’ai envie de dire que ça me fait un peu penser à une Super NES ultra boostée. Et pour une fois, je ne vais pas partager la musique de la forêt, comme je le fais pour tous les RPG que j’ai testés. Enfin si, puisqu’elle accompagne le niveau nommé Forest of Despair, malgré son nom en rapport avec un monstre qui dort dans de l’eau croupie.



Bilan pas du tout argumenté

Là clairement, j'ai raté une belle occase de m'éclater comme un petit fou. Je ne sais pas où, vu qu'à ma connaissance, il n'y avait pas de salle d'arcade là où j'habitais. Et le ciné qui avait Time Crisis et Ridge Racer dans son hall, il compte pas, hein. Après, les deux jeux sont aussi sortis sur Saturn, encore un truc que je ne savais pas (j’avais qu’à me renseigner, évidemment). Mais rien que pour ça, j’aurais acheté la console, obligé. Elle aurait fait un bide un tout petit peu moins honteux, j'aurais encore moins foutu le nez dehors, et j'aurais juré fidélité à Sega pour l'éternité. Enfin jusqu'en 2001 du moins. Une vie sans Playstation, et tous les avantages sociaux qu'elle procurait, ça aurait donné quoi ? Oulà, pas sûr de vouloir y penser.

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Re: Consoles et jeux rétros

Messagepar Antarka le Ven Sep 15, 2023 11:44

Ouh je le connais. Je crois.

En fait j'avais test l'émulation Saturn au début des années 2000. Pour un résultat assez catastrophique, tant ça marchait mal l'émulation Saturn. Y'a deux jeux que j'ai fini à l'époque (le Panzer Dragoon en shoot 3D, et Magic Knight Rayneart).

À côté de ça, j'ai lancé une bonne vingtaine de jeux que j'ai laissé tombé assez vite (entre 10 minutes et 3h je dirais) parce que ça buggait, les graphismes clignotaient voire freezaient, c'était pas la joie. Dans ces jeux y'avait une compilation de deux jeux D&D, l'un beaucoup plus beau que l'autre, et je suis sûr à 95% que c'était celui dont tu parles. Bon moi il était tout en japonais, et ouais impossible de jouer plus de 20 minutes sans avoir un death-freeze. Mais il était super cool. Et au moins aussi beau que des SF alpha 3.

J'aurais dû m'en douter mais je savais absolument pas que le jeu était un jeu Arcade à la base. J'ai juste jamais vu cette borne.

La Saturn avait vraiment un super catalogue je trouve. Voire extraordinaire en import. Avec 25 ans de recul, je trouve le catalogue de cette console bien plus attirant que celui de la PS1. Elle avait pas peur de faire de la 2D, certains titres 2D étaient vraiment magnifiques, et ont beaucoup mieux vieilli que la 3D moche de la plupart des jeux PS1.


Édit : c'était lui : http://download.abandonware.org/magazin ... 200114.jpg
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