Consoles et jeux rétros

Pour parler et débattre de livres, de mangas, de jeux-vidéo, de DVD, de cinéma, de musique, de télévision, de théâtre, etc. Vos dessins et autres créations doivent aller au salon s'ils ne concernent pas dragon ball, dans la partie créations dragon ball de fans sinon !

Re: Consoles et jeux rétros

Messagepar Paulemile le Mar Juin 21, 2022 14:18

N'ayant connu que le 1 et le 2 étant gamin, je situe le 2 au-dessus du 3 aussi.
J'aurais découvert le 3 à l'époque, je pense que j'aurais un discours différent, la nostalgie aidant. Du coup, impossible d'avoir un avis objectif sur le sujet :mrgreen:

Je pense pouvoir affirmer que le gameplay reste supérieur, mais oui en termes d'ambiance et de charme, rien n'est moins sûr.
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Re: Consoles et jeux rétros

Messagepar Antarka le Mar Juin 21, 2022 14:38

À vrai dire tu as pas tort.

Sonic 3 est beaucoup plus beau que le 2.

Le mode 2 joueurs y est vraiment efficace et praticable (alors que dans le 2, hein, bon, voilà).

Y'a des boss dans chaque sous-zone et pas uniquement un par monde.

Knuckles est classe.

On peut sauvegarder sa progression.

Les items se sont enrichis (me rappelle d'au moins 3 types de boucliers).

Et pourtant, ce qu'il me reste de ce jeu, c'est le souvenir d'un jeu peu inspiré. Alors qu'il a davantage fait évoluer la saga que le précédent volet.

Ché pas. Pas accroché à ce Sonic. C'est mon Mario Galaxy de la MD (aka le jeu encensé de partout, qui n'a pas de réels défauts mais juste t'accroche pas).
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Re: Consoles et jeux rétros

Messagepar Paulemile le Mar Juin 21, 2022 15:18

Déjà durant l'enfance, t'avais pas accroché à Sonic 3 ?
Parce que même si je vois bien ce que tu veux dire par le manque de charme et d'inspiration, je pense que le gamin que j'étais aurait adoré les nouveaux graphismes et les améliorations de gameplay, suffisamment pour le préférer au 2.
Aujourd'hui ouais, je considère le 2 beaucoup plus attachant et immersif. Mais est-ce juste parce que j'y ai joué à l'époque ou pas ? Difficile à dire.
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Re: Consoles et jeux rétros

Messagepar Antarka le Mar Juin 21, 2022 15:20

:| Même enfant oui, je préférais le 2. Attention hein, j'ai aimé Sonic 3. Juste moins que le 2. D'ailleurs je crois que j'ai jamais rallumé Sonic 3 après l'avoir fini.

Et comme j'ai dit plus haut, mon préfèré de la saga c'est Sonic CD, et lui j'étais adulte quand je l'ai découvert, en émulation, vu que j'ai jamais eu le mega CD.

Dans le genre, j'ai nettement préféré le Mario Bros 3 de la NES au Mario World de la SNES
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Re: Consoles et jeux rétros

Messagepar Piccolo Daimao le Jeu Juin 23, 2022 20:35

Je suis ok avec Antarka, pour Sonic 2>3 et Mario Bros 3 >Mario World :)

En faite, Sonic 3 est celui que j'aime le moins de la quadrilogie.
Enfant, je n'ai eu que Sonic and Knuckles, donc je n'ai pas pu voir les évolutions de gameplay ou graphiques de la saga Sonic. C'est plus tard que j'ai découvert ses prédécesseurs
Bon, Sonic 1, c'est l'opus culte, j'aime son coté sobre, efficace et qui réussit bien ce qu'il fait. Croix directionnelle et une touche pour sauter, pas de fioritures. Un bon mélange entre vitesse et plate-forme, des musiques agréables, un héros charismatique, c'est un premier jet qui a fait le taf

Vient Sonic 2 qui est le 1 en plus ambitieux. Plus de niveaux, level design plus travaillé et vertical, apparition de Super Sonic, meilleur bonus stage, le duo avec Tails. Il fait tout de mieux que le 1 pour moi et est l'opus qui définit le mieux ce que doit être un Sonic. Du fun à l'état brut dans des niveaux péchus avec une musique entrainante.

Puis on passe à Sonic 3, qui a le meilleur gameplay de la saga. Mais la magie n'a pas opéré pour moi avec cet opus. Je kiffe vraiment pas le level design des niveaux. Je les trouve trop vastes, labyrinthiques, denses et les musiques moins marquantes. Là ou dans Sonic 2, les niveaux s'enchainent avec feeling et simplicité, là je trouve que c'est lourdeau. Je l'ai encore refait l'année dernière sur Megadrive Mini et ça me fait toujours cette sensation de déception apres les 2 premiers.

On termine avec Sonic and Knuckles, mon chouchou, mon préféré. C'est l'apogée de la quadrilogie Sonic Megadrive pour moi. Le choix entre 2 persos avec une façon de jouer bien distincte, les niveaux charismatiques, moins longs que le 3 et plus intenses que le 2, le mix parfait. Et ces musiques, miam. Sanctuary Sky 8-) . Le plus beau graphiquement, l'héritage de gameplay du 3, le feeling du 2 en plus poussé me font le mettre en numéro 1

Classement perso : Sonic and Knuckles > Sonic 2 > Sonic > Sonic 3
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Re: Consoles et jeux rétros

Messagepar kyoju kenpu le Jeu Juin 23, 2022 22:02

Après faut bien se dire que Sonic 3 et Sonic and Knunckles ne constituaient qu'un jeu à la base. La fragmentation en deux n'a pas été bénéfique au troisième opus.
Mais si ils avaient suivi le plan initial, la supériorité de Sonic 3 sur le 2 aurait été écrasante à mon avis!
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Re: Consoles et jeux rétros

Messagepar Piccolo Daimao le Ven Juin 24, 2022 12:16

Ah bah clairement que ça aurait été supérieur, rien que par la puissance du "Sonic and Knuckles" haha.
Après y'a les 2 écoles. Ceux qui voient en Sonic 3, la fusion des 2 jeux ensemble, ou en tant qu'unité.

Perso je préfère les considérés en tant qu'opus séparés, car leurs différences et l'appréciation que j'ai en y jouant font que même fusionnés j'ai l'impression de faire 2 jeux.
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Re: Consoles et jeux rétros

Messagepar Paulemile le Lun Août 22, 2022 11:29

C'est vrai qu'il a vraiment l'air pas mal du tout ce Sonic CD.
Rien qu'au niveau de l'ambiance, ça claque.
D'ailleurs j'ai regardé une vidéo dessus, et j'ai appris que ce jeu a été développé par un mec ayant bossé sur Sonic 1, mais écarté des suites parce qu'il avait d'autres idées.
Par contre, il a pu bosser sur sa propre suite, Sonic CD, donc. Son Sonic 2 à lui. Ca doit être pour ça qu'on retrouve un design assez proche du 1, notamment chez certains monstres.

Allez, changeons de sujet ^^

Command and Conquer : Tiberian Sun (PC, 1999)

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Pourquoi j’aurais dû y jouer

Le tout premier Command & Conquer m’a rendu fou des jeux de stratégie. Sa première “suite”, Red Alert, m’a fait saliver jusqu’à sa sortie, puis m’a procuré de longues heures de bonheur pur. Pourtant, il lui manquait une petite touche de magie, perdue en route. Avec Tiberian Sun, située dans la même timeline que le tout premier C&C, j’aurais pu retrouver cette ambiance si parfaite. Du moins j’aurais dû me jeter dessus comme un ex-végétarien sur son premier poulet rôti depuis dix ans. Je n’en ai rien fait, et aujourd’hui encore, cette lacune dans mon parcours vidéoludique me laisse toujours perplexe. Qu’a-t-il bien pu se passer ? Les responsables pourraient s’appeler Heroes of Might and Magic III, hormones bordéliques de l’adolescence, envie de vivre dehors plutôt que vissé devant l’ordi, argent dépensé dans les fringues à la mode et les bières premier prix, plutôt que dans les CD-ROM… entre autres. Dois-je regretter de ne pas avoir troqué mes sorties en roller à la plage, mes parties interminables de Homm3, et mes râteaux avec les filles contre des sessions de Command and Conquer 2 ?

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Retour sur Expérience Fantasmée

Si j’ai bien compris les réclamations à la sortie du remake de Command & Conquer et Red Alert 1, Tiberian Sun posséderait la plus grande fanbase de la franchise. La plupart des commentaires Steam tournaient en boucle “À quand le remake de Tiberian Sun ?”, “On s’en fout de C&C 1, sortez-nous le 2 !” Pourquoi ça, alors ? Peut-être parce que niveau ambiance, déjà, rien à voir avec le premier. Ça donne dans le dark de chez dark, aussi bien au niveau du scénario que dans la direction artistique. Si l’on retrouve avec joie les cutscenes entre les missions, le budget qui leur a été alloué me paraît bien plus conséquent. Elles restent kitsch, mais plus autant qu’avant. Et on commence à y voir jouer des têtes connues, James Earl Jones et Michael Biehn en tête. Je pense que j’aurais adoré cette version plus mature de l’un de mes jeux préférés de tous les temps. Ça aurait collé avec mon attitude pseudo-rebelle du moment.
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Parlons contenu, maintenant ! La première question qu’on se pose, lorsque l’on découvre un nouveau RTS : “C’est quoi les nouvelles unités, bon sang de bois ?” De ce point de vue, toutes les innovations ne se valent pas. L’infanterie lanceuse de disques explosifs ? J’y réagis avec une moue indifférente. Le bombardier ORCA ? Mouais, sans plus. Par contre, le Disrupteur avec son onde destructrice, carrément ! Le champ de force autour des murs, le tank Weed Eater ? Trop morteeeeeeel ! Surtout qu’on retrouve les légendes d’autrefois, comme le tank furtif ou l’obélisque de lumière. Un subtil mélange de sang frais et de familier, le tout présenté via une interface revisitée, enrobé dans deux campagnes haletantes et fournies, sur le même modèle que les opus précédents (avec une conquête de carte du monde et tout le bazar).
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Kane, le grand méchant increvable qui a toujours trois coups d’avance, joue toujours les trouble-fête. Le tibérium, cette plante d’origine extra-terrestre qui m’a fasciné depuis le début, s’érige en grande menace mondiale. On mélange un peu de mutants à l’histoire, des technologies mystérieuses venues de l’espace (comme le tibérium, ouais, original), et on obtient un meilleur film que la plupart des productions SF de l’Histoire du cinéma. Et en plus, c’est nous qui dirigeons les acteurs ! En les envoyant se faire massacrer par dizaines, certes. Pas très pro.

On frise la perfection, pas vrai ? En fait non, loin de là. Malgré toutes ces améliorations, notamment graphiques, je trouve l’ensemble moins précis et sacrément plus brouillon. Les unités minuscules, les cartes ultra sombres… ça change des gros machins pixélisés, mais au moins on savait où on cliquait, en l’an de grâce 1995. Bon, j’étais jeune, j’aurais su m’adapter en quelques minutes, sans aucun doute. Il n’empêche que là-aussi, on perd peut-être en charme.

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Un mot sur l’OST

Cette fois-ci, Frank Klepacki a rangé ses grosses guitares pour composer une bande-son qui colle parfaitement au thème post-apocalyptique du jeu. Il nous prouve par ailleurs sa versatilité et son talent, peu importe le style musical dans lequel il puise. Le même mot nous revient toujours au visage : sombre, sombre, toujours plus sombre. Bouh, mais qu’est-ce que c’est sombre ! On vogue entre ambient déprimée et électro industrielle polluée, ça rappelle même Starcraft, parfois, dans son aspect le plus sombre, bien sûr ! On oublie la coolitude et l’insouciance, on gagne en maturité et en badasserie. Vu qu’on parle de guerre mondiale à base de tanks ultra futuristes et de bombes chimiques, c’est probablement mieux comme ça. La cohérence du premier C&C en prend un coup, où on lançait des missiles nucléaires par grappes entières au son d’un R’n’B calibré pour les soirées à Pattaya. Finalement, on se la raconte toujours autant, mais plus de la même façon. Au moins, la guerre c’est mal, maintenant. Bonne nouvelle !



Bilan

Évidemment que j’aurais adoré ce jeu étant gosse. Cela dit, Heroes 3 a tellement accaparé mon temps de jeu à sa sortie, que même si j’avais fait l’acquisition de Tiberian Sun, je n’y aurais sans doute pas passé des centaines d’heures dessus non plus. Je comprends l’engouement des fans, cela dit, surtout s’ils n’ont pas connu les deux jeux plus anciens de la franchise. Sans aller jusqu’à copier l’atmosphère presque potache des Red Alert, je n’aurais pas cru tomber sur un titre aussi ténébreux. À l’aube de l’an 2000, il n’y avait pas meilleure chose à faire pour illustrer ce “mélange de peur et d’excitation” qui accompagnait le passage au millénaire suivant. Ouais, j’ai piqué la citation à la série Space Force, je la trouve tellement parfaite.

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Chrono Trigger (Super NES, 1995)

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Pourquoi j’aurais dû y jouer

Le destin m’ayant conduit vers la Megadrive dès sa sortie en France, je n’ai jamais pu posséder de Super NES. Un pote à moi, qui lui en avait une, n’arrêtait pas de me montrer des tueries auxquelles il avait accès et pas moi. L’une d’entre elles m’a tapé dans l'œil un peu plus que les autres : Chrono Trigger. Dans mon subconscient, j’ai toujours cru que j’allais y jouer un jour, moi aussi. En fin de compte, non, ça n’est resté qu’une légende vécue à travers les récits épiques, et sans doute un peu exagérés de mon copain (il a fait ça des milliers de fois). Quoique, pas tant que ça ; Chrono Trigger a vraiment passionné le monde du gaming à sa sortie. Enfin, pour ceux qui pouvaient se le procurer.

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Retour sur Expérience Fantasmée

Avant de devenir SquareEnix, le studio et éditeur se présentait sous forme de deux entités bien distinctes : Square et Enix (les mecs qui ont trouvé le nom lors de la fusion des deux boîtes méritent une médaille). Quelqu’un a eu l’idée fantastique de rassembler deux génies : Yuji Hori, créateur de la saga Dragon Quest, et Hironobu Sakaguchi, père de Final Fantasy, pour mettre au point un projet ultra ambitieux. Chrono Trigger représente le fruit de cette collaboration, et même si en 1995, ça ne m’aurait absolument pas parlé, je mesure aujourd’hui l’ampleur de la dinguerie. Comme si Bill Gates et Elon Musk s’unissaient en un seul super être humain, capable de construire des fusées plus rapides que le temps mis par un ordinateur quantique pour calculer une simple addition. Un individu suprême, qui contrôlerait nos esprits d’un simple claquement de doigts, et nous réduirait en esclavage jusqu’à la fin des temps… euh, bon, je veux dire, c’est une très bonne nouvelle, quoi !
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Par contre, Akira Toriyama, je connaissais ! Enfin je crois. Dragon Ball, certain. Le nom de son créateur, je ne sais plus trop si je l’avais déjà en tête. Et puis, j’aurais reconnu son style direct. Crono ressemble à un cousin très proche de Goku, tandis que Marle pourrait s’appeler Bulma que personne n’aurait trouvé à y redire. Retenons juste que la direction artistique sublime un concept déjà fantastique en tous points. Car il y a de tout dans ce Chrono Trigger, magnifique RPG de son état. De l’exploration mais pas trop, un univers mitonné aux petits oignons, des dizaines de PNJ qui discutent avec nous, des décors sublimes, des personnages attachants…

Pour s’attarder un peu sur le système de combat au tour par tour, j’ai envie de dire : teeeeeellement moins relou que dans Final Fantasy ! En effet, on oublie les ennemis invisibles qui déclenchent un fight sans aucun contrôle de la part du joueur. Cette fois, on voit les bestioles à l’écran, on peut les éviter (la plupart en tout cas), ou leur foncer dedans pour les tabasser. Et puis, les échauffourées se déroulent exactement où se trouve le joueur, pas dans une instance séparée du reste, quoi. Je trouve ça très cool (en vrai à dix ans, je n’en aurais pas fait grand cas, je pense). Le système de progression fait gagner en statistiques brutes telles que les points de vie et tout, mais permet aussi d’améliorer ses aptitudes, d’en apprendre de nouvelles, et même débloquer des combinaisons impliquant deux ou trois personnages à la fois ! Chacun d’entre eux possède sa propre expertise en magie (Crono maîtrise la foudre, tandis que sa pote d’enfance gère le feu, la grenouille humanoïde se concentre sur l’eau… etc.)
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Quand on se balade dans un village, on prend plaisir à lire toutes les petites phrases que racontent les gens dont on ne connaît même pas le nom. En anglais bien sûr, donc incompréhensible pour le petit français unilingue que j’étais. Pas grave, ne rien comprendre m’aurait permis d’embellir encore plus un scénario déjà hyper bien foutu. Pour un titre qui utilise les voyages dans le temps à foison, le résultat possède une cohérence assez incroyable.

Mais un truc m’aurait rendu euphoriquement dingue, plus que tout ce que j’ai déjà listé : la rejouabilité induite par les différents dénouements possibles. En gros, le jeu terminé une première fois en suivant l’histoire de bout en bout, permet au joueur de recommencer du début avec ses personnages ultra forts et ultra équipés, et affronter le boss final à douze instants différents de l’histoire. Chacun de ces moments propose une fin différente. Encore heureux, j’ai envie de dire, parce que dans la trame de base, une fois le grand méchant vaincu, on voit Crono face au roi de son monde, qui lui annonce son exécution, pour au final lui dire “Mais non, JE DÉCONNE HAHAHA HOHOHO AHAH ! Viens on va faire la fête, parce que t’es un héros de ouf.” Ah oui, on se marre bien, dis-donc.

Niveau ambiance immersive, je pense direct à Secret of Mana, qui m’a envoyé des vibes addictives similaires quand j’ai posé mes yeux dessus la première fois. Je n’ai peut-être pas beaucoup d’autres références pour comparer, mais ça me suffit bien, là. Quand je dis atmosphère du même calibre que Secret of Mana, tout le monde devrait comprendre que ça claque, voilà.

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Un mot sur l’OST jamais écoutée

La SNES à son meilleur, selon moi. Comme quoi, on peut faire partie de la team Megadrive, mais trouver que sa rivale de Nintendo sonne souvent beaucoup mieux. Toutes les mélodies requises pour faire une bonne bande-son de RPG répondent présent. Yasunori Mitsuda a réalisé un sacré tour de force, au point de s’en faire un ulcère de stress, si j’en crois la petite histoire. Un certain Nobuo Uemastu aurait terminé la B.O. Quelqu’un le connaît ? Je me doutais, un illustre inconnu, voilà (désolé, l’humour merdique du jeu m’a contaminé). Heureusement pour Mitsuda, sa carrière n’a pas pris fin à ce moment-là, et il a bossé sur d’autres projets ambitieux par la suite. Quoi qu’il en soit, si beaucoup de morceaux n’ont pas à rougir face à ceux de Secret of Mana, par exemple (pour citer toujours le même petit jeu vidéo sans prétention), l’un d’entre eux se dresse largement au-dessus du lot, pour moi. Secret of the Forest, qui accompagne toutes les sessions de jeux se déroulant dans… la forêt, ouais. Tout comme Into the Thick of it de Secret of Mana (!), je suis tombé à la renverse, les oreilles dégoulinant d’arcs-en-ciels en guimauve, quand j’ai découvert Secret of the Forest. Je ne sais pas ce qu’ont les compositeurs vidéoludiques japonais avec les forêts, mais ça les inspire à fond ! Continuez à écrire des notes en pensant aux arbres et aux fougères, les gars, ça vous réussit plutôt pas mal !



Bilan pas du tout argumenté

Rah ! Pourquoi n’ai-je pas succombé aux élucubrations de mon pote, merde ? Parce que je n’allais pas m’acheter de Super NES en plus de la Megadrive, d’accord. Argument valable. J’aurais pu manger des croûtons de pain dur à la place de mes Choco Pops et Frosties adorés pendant dix ans pour économiser, remarque. Mais ma mère n’aurait jamais voulu que je possède deux consoles, plus la Game Gear, plus un peu de temps sur le PC du beau-père. J’aurais dû faire du forcing pour que mon copain y joue plus souvent en ma présence, au moins. Jamais je n’aurai un CV en RPG japonais un minimum correct, à cause de cette lacune impardonnable ! Bon, j’ai dû toucher à trois JRPG de ma vie, en même temps ; ça n’aurait pas changé grand-chose. Mais ce Chrono Trigger, on aurait dû le présenter dans les écoles. En cours d’anglais, en cours d’histoire, en cours de techno… et même en cours d’éducation civique, tiens. Les studios devraient fusionner leurs effectifs plus souvent, si ça pouvait donner une infime chance de reproduire ce genre de merveille.

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Theme Hospital (PC, 1997)

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Pourquoi j’aurais dû y jouer

Déjà très fan de Theme Park, j’en attendais une suite avec pas mal d’impatience. J’espérais un jeu plus beau, un peu plus facile d’accès, et surtout plein à craquer de super attractions complètement folles ! Quand j’ai appris que cette suite ne se déroulerait plus dans une foire exaltée, mais dans un hôpital, mon enthousiasme a pris la poudre d’escampette en trois secondes, et j’ai reporté mon attention ailleurs. Pourtant, alors que personne d’autre ou presque parmi mes potes n’avait touché à Theme Park, un nombre conséquent d’entre eux a jeté son dévolu sur Theme Hospital. J’aurais dû me douter qu’il y avait une raison à cela, mais j’ai campé sur mes positions réactionnaires, jusqu’à ce qu’on retrouve un sujet de conversation commun par la suite. Avec le recul, bien sûr que j’aurais dû écouter mes amis. Je n’ai jamais assez écouté mes amis, je le reconnais maintenant, vingt ans trop tard, snife.

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Retour sur Expérience Fantasmée

Si Theme Park pouvait faire sourire parfois, avec ses clients qui gerbent, les attractions qui explosent, les employés sous payés qui n’en ont cure, les mascottes ridicules qui dansent jusqu’à l’épuisement, espérant que quelqu’un leur fasse un petit coucou… Dans Theme Hospital, on se marre toutes les trente secondes ! Je crois que les développeurs ont compris que s’ils voulaient vendre un jeu de gestion d’hosto, il fallait se lâcher un peu sur la rigolade. Ainsi, on devient patron d’un établissement totalement lunaire, dans lequel se passent les choses les plus étranges du monde. Quelle bonne idée d’avoir inventé des maladies, plutôt que demander au joueur de soigner des gens atteints de cancer ou de septicémie avancée. On s’éclate à dégonfler des têtes énormes, rendre aux gens invisibles leur apparence bien concrète, ou faire en sorte qu’une forêt de poils ne leur pousse plus sur le nez (certains individus auraient bien besoin de ce traitement dans la vraie vie, par ailleurs). Les effets sonores ajoutent une touche de subtilité à l’ensemble, surtout lorsque l’on survole des toilettes remplies de personnes indisposées. Les annonces des réceptionnistes, à base de “les patients sont priés de ne pas mourir dans les couloirs”, ont la capacité de faire apparaître des risettes chez les plus grincheux d’entre nous.
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Bon, par bonheur, Theme Hospital a autre chose à proposer que son typique humour anglais. On y retrouve la recette de Theme Park revisitée pour convenir à toute clinique qui se respecte. On doit recruter du staff, mais pas trop. Il faut non seulement bâtir les différentes salles de diagnostic et de traitement, mais aussi penser à tous les détails qui rendront votre bâtiment un peu moins déprimant (en y installant des chaises, des plantes, ou des distributeurs de KitKat). Quand on fait face à une maladie encore inconnue, les médecins doivent rechercher la solution au plus vite. Les hommes de ménage peuvent se spécialiser dans l’arrosage des plantes ou la maintenance de l’équipement, entre autres ; à nous de choisir ! Le joueur doit veiller autant au bien-être des malades qu’à celui de ses employés, en maintenant une température supportable dans tout l’établissement, en proposant des salaires un minimum respectueux de la dignité humaine, ou en permettant aux gens de se reposer (via des salles remplies de jeux d’arcade ou de tables de billard, ce qui n’est déjà pas si mal pour un hosto). Les quelques nouveautés de gameplay que j’ai pu déceler m’ont paru bien agréables, comme le personnel qui progresse avec le temps, et gagne en compétences. Ah merci ! De la progression ! Encore, encore !
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On gère notre budget comme on peut, en jetant des regards apeurés toutes les dix secondes sur nos fonds disponibles, tandis que notre conseiller virtuel (sorte d’ange-gardien défaitiste et un poil sadique) nous abreuve de commentaires passifs-agressifs. On craint l’arrivée d’un inspecteur en pleine épidémie qui pourrait ruiner notre réputation. On transpire à la vue d’une petite saleté sur le sol, qui pourrait mener à une invasion de rats (réputation ruinée également). On tremble à l’idée qu’une machine ultra sophistiquée explose en pleine analyse de patient, réduisant en poussière l’intéressé, trois infirmières et deux médecins dans l’opération… j’en passe et des plus stressantes encore. Bah ouais, à force de ricaner devant les situations absurdes qui se déroulent sous nos yeux, on en oublie de manager l’hôpital. Trois secondes d’inattention suffisent à tout faire dérailler.

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Un mot sur l’OST jamais écoutée

Tout comme Theme Park, la musique ne prétend pas s’ériger en point fort du jeu, mais ça m’a moins quand même moins irrité que dans le susnommé. On se rapproche plus de la playlist d’ambiance défilant tranquille, que des morceaux qui se déclenchent en fonction de l’endroit qu’on survole à l’écran. Rien que ça constitue une sacrée amélioration de la bande-son. Allez, on tombe quand même sur quelques compositions qui donnent envie de jouer de la seringue et de nager dans une piscine de pilules. Dans le sens positif du terme, bien sûr.



Bilan pas du tout argumenté

Ah ouais, là je m’en rends compte. J’aurais adoré raconter mes aventures médicales à mes amis pendant la récré au collège. “Et toi, alors ? T’as réussi à soigner cinquante patients à grosses chevilles ?”, “Purée, j’ai recruté un docteur qui a tué plus de malades qu’il en a soigné ! Abusé.”, “Comment t’as passé la mission 14, toi ? Moi j’y arrive pas à nettoyer les toilettes pendant l’épidémie de diarrhée.” Des dialogues qui paraissent insipides aujourd’hui, mais qui revêtaient la plus haute importance à l’époque. Et au moins, ça m’aurait permis de caser que je connaissais Theme Park aussi, et que c’était ultra classe, et que ça, personne ne l’aurait su sans moi, et que… bon, tout le monde s’en foutait, tant pis. Qu’à cela ne tienne, j’allais bientôt reprendre le dessus sur ma culture Bullfrog en tombant sous le charme démoniaque de Dungeon Keeper, qui part certains aspects rappelait la gestion de patients en mauvaise santé (vous avez vu la tronche des Démons Bilieux et des Trolls, franchement ?). Bref, avec Theme Hospital, j’ai manqué une occasion de me la raconter sur mes performances vidéoludiques, pourtant pas folichonnes. J’imagine que mes potes ont pu souffler un peu.

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Streets of Rage 3 (Megadrive, 1994)

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Pourquoi j’aurais dû y jouer

Streets of Rage 1 reste un monument de nostalgie pour moi. Je me souviens de chaque lancement de partie, chez mon pote encore plus fan de Dragon Ball que moi. Une fois arrivés au dernier niveau, vu qu’on ne pigeait pas un seul mot d’anglais, on choisissait au pif “oui” ou “non” lors du discours du boss final, en espérant avoir pris la décision de l’affronter, et pas de clore l’aventure sans climax. Bizarrement, je ne sais plus où ni quand j’ai fait mes armes sur le second opus ; je l’ai juste beaucoup moins traversé en long et en large, alors que je l’ai aimé presque tout pareil. Peut-être que mes voisins me l’avaient juste prêté pour quelques jours. Par contre, je n’ai jamais touché au troisième volet, sûr et certain ! J’ai appris son existence bien plus tard ; ma Megadrive avait alors rendu l’âme depuis longtemps. Quand j’y repense, ça me paraît juste inconcevable. Comment ai-je pu passer à côté d’un titre dont j’avais autant adoré les ancêtres ? Avoir manqué les suites de Golden Axe paraissait déjà assez ahurissant comme ça, il a fallu que je persiste en jetant la franchise Streets of Rage aux oubliettes ; c’est con l’enfance, des fois.

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Retour sur Expérience Fantasmée

Comme on pouvait s’y attendre, Streets of Rage 3 propose le pack classique : suite de l’histoire (juste suite hein, pas renouvellement), nouvelles attaques disponibles (mais toujours pas le retour de la bagnole de flics, bouh), nouveaux ennemis en plus des caïds déjà connus, nouveaux personnages jouables, quelques améliorations au niveau de l’interface et du feedback (comme la barre de vie des objets que l’on ramasse). Le tout balancé dans des stages flambants neufs ! Jusque-là, tout va bien. Mais concrètement, ça donne quoi ? Le grand méchant, qu’on a déjà marave deux fois quand même, revient ENCORE, plus fort que jamais, aux commandes d’une armée de robots, qui plus est (maintenant, les ennemis explosent au lieu de disparaître, génial). Là ou ça passe encore dans un univers totalement inventé comme celui de Sonic, ça la fout un peu plus mal dans le monde quasi-réaliste de Streets of Rage. Mais va-t-on en tenir rigueur aux développeurs ? Non, on est là pour se taper dessus. Le reste, on s’en… euh, on s’en tape, tout à fait.
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Du côté des combattants que l’on peut incarner, on retrouve nos amis Axel le grand beau-gosse blond bien sous tout rapport, Blaze la jeune fougueuse bien foutue male gaze trop bonne et même pas idiote, mais toujours pas Adam, qui aurait décliné l’offre de sauver le monde, parce que trop occupé. Logique, quand on a un poulet rôti à faire cuire, on ne peut qu’acquiescer. Heureusement, il oblige toujours son fils préado (ou son petit frère, je sais plus) à affronter le crime à coups de roller dans les tibias, au lieu de le laisser jouer à la console, comme tous les gosses de son âge. Good parenting ! Le gros catcheur de Streets of Rage 2 a visiblement pris sa retraite (peut-être pour aller cuisiner un poulet lui aussi), et on se voit gratifiés d’un vieillard reconverti en semi-cyborg à la place. Pourquoi pas, on ne va pas râler pour ce genre d’aberrations, surtout quand on apprend l’identité des trois autres gars possibles à débloquer (ouais que des gars) : un ninja insipide (synonyme de ténébreux ici), un kangourou affublé de gants de boxe, et attention, là ça devient intéressant, un grand moustachu, tout de cuir vêtu, qui se balade en sautillant sur la pointe des pieds, les genoux orientés vers l’intérieur. Et encore, je ne parle pas des mouvements maniérés de ses mains. Ouh, le malaise, il faut le voir pour le croire. Peut-être que ça faisait rire au milieu des années 90, mais ce concept de Village People caricaturé à outrance sent très mauvais aujourd’hui. Manquerait plus que Blaze la jolie gonzesse se mette à emmerder son monde pendant ses règles, tiens ! Ah, bah c’est bien le cas, vu que dans sa fiche d’identité, on nous précise qu’elle a perdu son boulot de flic à cause de ses crises de colère. Rien à jeter là-dedans, pas vrai ?
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Tout ce mélange bizarre donne l’impression d’un début d’essoufflement de la part des développeurs, comme s’ils avaient manqué d’inspiration (inspiration, essoufflement, emoji vent, emoji qui pleure de rire). Rien qu’à voir le design des niveaux, on constate que ça tourne un peu en rond. Enfin, voyons, pour un troisième jeu de franchise unanimement reconnue comme Streets of Rage, les graphistes auraient pu se lâcher un peu, non ? Au final, on tombe dans le vu et revu des jeux précédents. Et sinon, pour du 16 bits de 1994, ça ne vend pas du rêve question visuels, background et personnages confondus, hein. Les stagiaires avaient pris la place des directeurs artistiques ou quoi ? J’y vois un certain parallèle avec Sonic 3, qui lui aussi galère un peu à nous séduire, avec son charisme de hérisson écrasé sur l’autoroute. Coïncidence au niveau du chiffre trois, ou de l’année 1994 ? A-t-on le droit d’espérer un peu plus de folie, quand on connaît déjà par cœur les deux chefs-d'œuvre précédents ? L’industrie vidéo-ludique nous répond non, du moins sur ce coup-là.

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Un mot sur l’OST jamais écoutée

J’ai découvert la bande son sur un site assez génial nommé Greatest Game Music. Et je dois avouer que pour la première fois de ma vie, j’ai trouvé les compos de Yuzo Koshiro un tout petit peu décevantes. Ça reste du travail d’orfèvre, mais peut-être pas assez accessible, trop en avance sur son temps, ou alors pas adapté à la Megadrive, qui souffre un peu face aux sons qu’on lui demande de produire. Pauvre bête. Les morceaux demandent un certain temps d’adaptation avant de ne plus faire grincer des dents. Ça veut sonner comme de la bonne techno / gabber / trance, mais ça n’y parvient pas forcément à chaque coup. Néanmoins, j’ai eu un coup de cœur pour un titre en particulier ; celui qui accompagne la “mauvaise fin”, où les héros rejoignent le camp des méchants. Il possède une telle puissance, une telle vibe qui colle parfaitement à la console, que j’en ai eu des frissons de nostalgie sans même avoir touché au jeu ! Sérieux, je ne croyais pas ça possible. Rien que pour The Poets I, donc, Yuzo Koshiro mérite mon admiration éternelle. Le mec qui aura réussi à me rendre mélancolique d’un truc que je n’ai pas vécu. Purée, c’est fort.




Bilan pas du tout argumenté

Maintenant que j’ai un peu démonté ce jeu, je peux me poser la question : est-ce que les défauts que j’ai relevés aujourd’hui auraient eu un quelconque impact sur moi à dix ans ? Non, que dalle, je m’en serais foutu, mais d’une force ! Car en dépit de toutes mes critiques, Streets of Rage 3 reste ultra jouissif, hyper péchu, super bien calibré. Le rythme enfiévré nous embarque malgré nous dans une frénésie irrépressible, les niveaux s’enchaînent sans anicroche, les cadavres des ennemis (enfin les carcasses de robots) s’accumulent comme autant de petites briques d’une jolie pyramide. Le cocktail explosif imaginé dès le premier du nom fonctionne toujours à merveille. Streets of Rage 3 n’atteint pas le statut de légende indépassable, mais uniquement parce que ses aïeux l’ont déjà décroché avant lui. Qu’il n’ait pas pu les surpasser ne m’aurait jamais empêché de prendre un pied fou dessus. Et ouais, Ash le gay ridicule aurait été mon perso préféré (peut-être pas pour les bonnes raisons, cela dit).

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Re: Consoles et jeux rétros

Messagepar Piccolo Daimao le Mar Août 23, 2022 11:51

Ah SOR 3. Le "mal aimé" de la franchise.
Perso, je ne l'ai découvert que sur le tard et dans sa version japonaise après conseils de gens, car la version PAL est bien plus dure, et censurée.
Techniquement, graphiquement et en terme de gameplay c'est assurément le plus abouti de la trilogie. Un vrai régal à jouer c'est sur. Et heureusement car pour le reste on est bien en déca de ses ainés pour moi. La direction artistique est froide, austère et peu accrocheuse, les musiques sont agressives,stridentes et peu mélodieuses à mon oreille, le roster de base est pété en virant Max et Adam pour conserver Skate et ajouter le vieux Zan.
Vraiment, l'ambiance de ce jeu est tellement en dessous des 2 premiers, que c'est celui que j'ai le moins refait malgré ses qualités.

Le 1 et 2 sont tellement bons dans leurs musiques, niveaux, charisme que la douche froide du 3 fait son effet. Ca reste un très bon BTA à jouer sur le plan ludique mais on y perd en puissance identitaire.
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Re: Consoles et jeux rétros

Messagepar Xehanort le Mer Août 24, 2022 2:17

Pff. 🙃

Ça m'as pris 3 jours non stop, mais j'ai fini Kingdom Hearts Ré Chain of Memorry.

Excellent Scénario mais système de combat éclaté au sol. Si JDG le fait un jour il vas exploser.

Je vais dormir quelques heures puis je passe a Kingdom Hearts 2, le meilleur de la trilogie ? 😉
Que ton cœur soit la clé qui te guide.
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Re: Consoles et jeux rétros

Messagepar Piccolo Daimao le Mer Août 24, 2022 11:16

Le meilleur tout court :)
Rhaa Chain of Memories, je l'ai découvert avec la compil 1.5. Autant j'ai vraiment bien aimé le scénario qui m'a permis d'éclaircir les zones d'ombres entre le 1 et 2, mais ce gameplay de cartes j'ai vraiment pas kiffé.
C'est un peu ce qui me bloque pour le refaire. Au pire, y'a youtube :lol:
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Re: Consoles et jeux rétros

Messagepar Antarka le Mer Août 24, 2022 13:10

Ah tient, le Street of rage 3 est l'un des 60 jeux (dont une dizaine de jeux méga-CD) de la Megadrive Mini 2.

Donc transition avec un article sur les jeux :

https://www.presse-citron.net/sega-mega ... en-france/

Je suis moins convaincu que pour la première mini. Bon j'ai toujours voulu jouer à Soleil (Crusader of Centy). Et y'a Sonic CD, qui est juste le meilleur Sonic des années 90.

À part ça, de sexy, y'a Earth Worms Jim 2 et Ristar. Vaguement Final Flight CD (pour un Beat them All à deux qui soit pas un Golden Axe ou un Street of Rage).



Bon Sonic CD justifie à lui seul l'achat de la console en théorie. Il vaut déjà en gros 80 balles je crois, sans compter le prix d'une Megadrive + méga CD actuellement. Ce qui va sans doute être le prix de cette Mini-2.

Je me tâte.
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Re: Consoles et jeux rétros

Messagepar Paulemile le Mer Août 24, 2022 13:20

Mouais...
Je trouve ça assez honteux de sortir une seconde Megadrive, plutôt que de proposer un pack de jeux pour la première. Ils se cachent à peine se prendre les gens pour des vaches à lait, là.
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Re: Consoles et jeux rétros

Messagepar Piccolo Daimao le Mer Août 24, 2022 13:21

Ah c'est une bonne nouvelle.
Je surveillais cette console mini, bien que j'ai déjà la première mini avec plein de jeux dessus :mrgreen:
Y'a des valeurs sures comme Earthworm Jim 2, Golden Axe II, Ristar, Splatterhouse 2, Streets of Rage 3, Super Street Fighter 2 The New Challengers, The Revenge of Shinobi. Je ne comprend pas d'ailleurs l'absence du premier Streets of Rage sur les 2 mini, qui est bien plus légitime que le 3, mais passons.

Donc mis à part pour les jeux Mega CD, et le design de la console qui fut ma toute première, je me tate. D'autant que Sonic CD est ressorti dans la compilation Sonic Origins de Juin.

Ca se jouera surement sur l'état du portefeuille haha.
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Re: Consoles et jeux rétros

Messagepar Antarka le Mer Août 24, 2022 13:46

Paulemile a écrit:Mouais...
Je trouve ça assez honteux de sortir une seconde Megadrive, plutôt que de proposer un pack de jeux pour la première. Ils se cachent à peine se prendre les gens pour des vaches à lait, là.



Disons que ça reste moins cher que de racheter une Megadrive et les 2-3 jeux les plus connus dessus. Sans parler du méga-CD.

Oui ça reste une démarche pour pigeon, mais on est tous pigeon quelque part. Je comprend que parfois les constructeurs veulent se refaire un peu de beurre quand je vois l'ampleur du marché du rétro gaming et les prix pratiqués parfois.

Après ouais, perso j'hesite un peu à cause du design (c'est celle la que j'avais à l'époque). Et de 2-3 jeux. Qui auraient pu/du être dans la mini-1.



C'vrai qu'a l'époque où une carte SD 128GO vaut en gros 15-20€ me semble, ils pourraient faire un effort sur les jeux fournis. Les Lunar. L'intégrale des Sonic, des Phantasy Star, de toutes les licences emblématiques de l'époque. Un ou deux Bomberman, du Micromachines, etc.

Rien que quelques jeux Saturn, qui pèsent 500 MO pour la plupart. Énormément de gens ont bavé devant du Night sans jamais y jouer (qui avait la Saturn aussi ?). Et un Marvel Vs Capcom ça vieillit pas.
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